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Par Agra

Bovins/DNC : la FDSEA des Pyrénées-Orientales réclame l’abattage sélectif

Alors que la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) frappe les élevages bovins du département, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs des Pyrénées-Orientales ont demandé le 4 novembre que l’État « remplace l’abattage systématique par un abattage ciblé, limité aux seuls animaux malades ». Il s’agit de la première fois qu’une FDSEA prend cette position, jusque-là tenue par les seuls syndicats minoritaires, ainsi que par un collectif citoyen qui a tenté d’empêcher un abattage sanitaire le 3 novembre. Dans un communiqué diffusé sur Facebook, la FDSEA et les JA justifient leur demande par la « couverture vaccinale, désormais majoritaire dans les troupeaux » : au 4 novembre, 90 % des 13 000 bovins du département étaient vaccinés ; les 100 % devraient être atteints en fin de semaine, selon le préfet, cité par L’Indépendant (article payant). Par ailleurs, en pleine controverse sur le cas de quatre vaches abattues sur ordre de l’administration et abandonnées en estive, la FDSEA demande que les animaux contaminés soient « abattus en priorité à l’abattoir, et non sur l’exploitation ». Autres demandes : « pérenniser la stratégie vaccinale » et verser une « indemnisation intégrale et immédiate ». Les Pyrénées-Orientales ont connu leurs premiers foyers de DNC à la mi-octobre, et le département en compte désormais 11.


Par Agra

DNC : mobilisation de citoyens contre l’abattage dans les Pyrénées-Orientales

Une centaine de manifestants ont tenté le 3 novembre de s’opposer à l’abattage, dans les Pyrénées-Orientales, d’environ 80 bovins dans le cadre de la lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), avant d’être délogés par une cinquantaine de gendarmes, a constaté un photographe de l’AFP. «Je ne pouvais pas laisser faire un blocage parce que cela aurait eu pour conséquence de laisser se propager la maladie», a indiqué à l’AFP le préfet des Pyrénées-Orientales, Pierre Régnault de la Mothe, qui a assuré ne pas avoir procédé «de gaieté de coeur» à ce «nécessaire» chantier d’abattage. Les protestataires avaient tenté de bloquer un premier abattage tôt lundi matin dans la commune voisine de Fontpédrouse, mais, trop peu nombreux, n’avaient pu empêcher l’arrivée des services vétérinaires, selon un photographe de l’AFP.


Par Agra

Bovins/DNC : de nouveaux foyers dans les zones réglementées des PO et du Jura

En une semaine, six nouveaux foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ont été confirmés dans les zones réglementées des Pyrénées-Orientales et du Jura, selon les pouvoirs publics. Sur son site internet, la Draaf (préfecture) d’Occitanie dénombre au 27 octobre un total de huit foyers dans les Pyrénées-Orientales, soit cinq nouveaux foyers après les trois premiers déclarés le 15 octobre. La maladie se déplace vers l’ouest, atteignant les communes de Ballestavy, Fontpédrouse et Souanyas. En conséquence, la zone réglementée (50 km autour des foyers) déjà instaurée dans l’Ariège voisine s’agrandit. Seize nouvelles communes entrent en zone de surveillance (de 20 à 50 km autour des cas), ce qui implique des restrictions de mouvements d’animaux et une vaccination obligatoire dans un total de 25 communes ariégeoises. Dans le Jura, ce sont deux nouveaux foyers qui ont été déclarés ces derniers jours, rapporte Ici (ex-France bleu) ; l’un d’eux se trouve à Écleux, il s’agit du cinquième cas dans cette commune où était apparue la maladie le 11 octobre. Au 27 octobre, la France comptait donc en tout 94 foyers de DNC, a indiqué le ministère de l’Agriculture à la presse. Quelque 2 600 animaux ont été abattus sur ordre de l’administration (troupeaux infectés) depuis le début de la crise, fin juin en Savoie. Le 17 octobre, face à l’accélération de la propagation de la maladie, le ministère a suspendu l’export de bovins vivants.


Par Agra

Bovins/DNC : début imminent de la vaccination dans les Pyrénées-Orientales

« Les vaccins arrivent demain » (jeudi 9 octobre, NDLR) dans les Pyrénées-Orientales, ce qui permettra de protéger les bovins situés dans la zone réglementée pour la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) établie après un cas en Espagne, a indiqué le cabinet de la ministre de l’Agriculture le 8 octobre. La campagne de vaccination obligatoire concerne « environ 3 500 bovins recensés », précise la Rue de Varenne à Agra Presse. L’Espagne a connu son premier cas de DNC le 1er octobre dans un élevage de 123 bovins laitiers de Castelló d’Empuries (Catalogne), suivi d’un second le 4 octobre à Peralada, « à 4,5 km au nord », selon la plateforme française ESA. Ce nouveau foyer a conduit à étendre la zone réglementée (50 km autour des cas), qui englobe désormais 93 communes des Pyrénées-Orientales, selon l’arrêté préfectoral correspondant. Par ailleurs, dans la deuxième zone réglementée en France (Loire, Rhône, Isère), 40 % des bovins sont vaccinés, selon le ministère. Instaurée après le foyer confirmé le 18 septembre dans le Rhône (le dernier en date des 79 cas français), cette zone comprend 350 000 bovins. Les élèves vétérinaires, qui participaient déjà à la campagne de vaccination, pourront y être mobilisés jusqu’au 31 mars 2026, en vertu d’un arrêté paru au Journal officiel le 8 octobre.


Par Agra

Bovins/DNC : vaccination décidée dans les P.O. après le cas en Espagne (professionnels)

Alors qu’une zone réglementée a été mise en place dans les Pyrénées-Orientales pour lutter contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) après un cas en Espagne, les bovins s’y trouvant vont être vaccinés, a appris Agra Presse le 6 octobre auprès de GDS France (groupements de défense sanitaire). Quelque 3 000 animaux sont concernés, a indiqué la directrice de l’organisation Kristel Gache après une réunion à la préfecture en début d’après-midi. Selon un communiqué du ministère de l’Agriculture du 4 octobre, « la France dispose d’un stock suffisant de doses vaccinales pour une campagne de vaccination supplémentaire ». Un foyer de DNC a été confirmé samedi 4 octobre dans un élevage de veaux en Espagne, à Castello d’Empuries (Catalogne). « Ce foyer en Espagne conduit à la mise en place d’une zone de surveillance dans le département des Pyrénées-Orientales concernant 75 communes », même sans nouveau cas en France, indique le ministère. Depuis l’arrivée de la DNC fin juin, l’Hexagone a dénombré 79 foyers ; le dernier remonte au 18 septembre, à Saint-Laurent-de-Chamousset (Rhône), à l’ouest de Lyon. La zone réglementée de ce cas est toujours en vigueur, alors que celle située dans les Savoies et l’Ain vient d’être levée.


Par Agra

Eau : dans les Pyrénées-Orientales, une association d’irrigants condamnée en appel (ONG)

Selon une note de France nature environnement (FNE) Occitanie Méditerranée du 22 août, la cour d’appel de Montpellier a aggravé, le 8 juillet, la condamnation de l’association syndicale autorisée (ASA) de la plaine du Lentilla, qui irrigue 600 ha de terres agricoles de quatre communes des Pyrénées-Orientales. Cette dernière avait été condamnée pour non-respect du « niveau minimum d’eau à laisser dans la Lentilla » visant à préserver son débit minimum biologique, explique la fédération. « Ce constat avait été effectué à deux reprises durant l’été 2021 », précise-t-elle. La cour a décidé de faire passer l’amende à l’encontre de l’association d’irrigants de 2 000 € à 8 000 € (dont 3 000 € avec sursis). Son président, Hervé Vidal, a également vu sa sanction s’alourdir. La cour a en effet jugé les circonstances aggravantes : l’agriculteur a indiqué être « prêt à récidiver dans les mêmes circonstances », et s’était montré « outrageant » envers les inspecteurs de l’OFB, relate FNE dans sa note. Il doit s’acquitter d’une amende de 5 000 €, contre 1 000 € précédemment (dont 2 500 € avec sursis). Les prévenus n’ont pas engagé de pourvoi en cassation, ajoute la fédération.