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National | Par La rédaction

Barnier, un ex-ministre de l’Agriculture à Matignon

L’ancien ministre de l’Agriculture de François Fillon a laissé une forte empreinte dans le monde agricole, notamment pour avoir appliqué le Grenelle de l’environnement et le bilan de santé de la Pac. Le savoyard garde une image très clivée, d’une part bête noire des céréaliers et de l’autre héros des éleveurs ovins. Service photographique de Matignon / Alexandra Lebon Dans un communiqué paru le 5 septembre, l’Élysée annonce que le…


Par eva dz

L’ancien ministre de l’agriculture Michel Barnier nommé Premier ministre

Dans un communiqué paru le 5 septembre, l’Élysée annonce que le Président de la République a nommé Michel Barnier comme Premier ministre. L’ancien député de Savoie est bien connu du monde agricole pour avoir été ministre de l’agriculture de François Fillon de 2007 à 2009. Sous son mandat, il a négocié le bilan de santé de la PAC et sa déclinaison française, ainsi que l’application du Grenelle de l’environnement et l’interdiction des OGM. Lors du bilan de santé de la PAC, Michel Barnier a obtenu une «boîte à outils» qui a donné à la France une marge de manœuvre pour formater à sa manière le volet national de la PAC : 1,4 milliard d’euros ont été réorientés vers l’assurance récolte, l’herbe, l’élevage ovin, ce qui lui a valu une ovation sans précédent au congrès des producteurs d’ovins. Il a été en revanche la bête noire des céréaliers, principaux perdants de la réforme, d’autant plus que son gouvernement se positionnait pour l’interdiction du maïs génétiquement modifié Mon 810. Il a traduit le Grenelle de l’environnement en quatre plans : un plan Ecophyto de réduction des pesticides; un plan de relance du bio ; le programme de certification à haute valeur environnementale ; le plan de performance énergétique des exploitations. Il n’a toutefois pas réussi à empêcher la fin des quotas laitiers face à la commissaire européenne Mariann Fischer Boel, ni à jeter les bases d’une PAC forte.

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PLF 2025 : Matignon prépare un budget constant par rapport à 2024

Malgré la démission du gouvernement, le Premier ministre a envoyé les «lettres plafond» fixant les dépenses maximales de chaque ministère afin de préparer le projet de loi de finances pour 2025 (PLF), a indiqué son cabinet à la presse le 20 août. Le budget total de l’État resterait constant par rapport à 2024 (à 492 Md€), d’après Matignon. Avec cette proposition de budget «zéro valeur» (sans hausse globale), «nous nous plaçons sur une trajectoire qui permet d’atteindre l’objectif de 3% de déficit public en 2027», assure l’entourage de Gabriel Attal. Alors que la Banque de France prévoit 2% d’inflation en 2025, l’exécutif doit trouver 10 Md€ d’économies. Pour le ministère de l’Agriculture, un maintien du budget au niveau de 2024 (7,6 Md€ d’autorisations d’engagement) serait synonyme d’environ 80 M€ d’économies, comme il avait dû le faire en février quand Bruno Le Maire avait annulé 10 Md€ de crédits publics. Étape nécessaire dans la préparation du PLF, l’envoi des lettres plafond répond aussi à un «objectif républicain», selon Matignon: «permettre au prochain gouvernement de présenter un budget dans les temps». D’après la loi organique relative aux lois de finances, le PLF doit être déposé à l’Assemblée au plus tard le premier mardi d’octobre (soit le 1er octobre cette année). «Le nouveau gouvernement pourra faire les ajustements qu’il estimera nécessaires», rappelle l’exécutif, qui va jusqu’à qualifier son projet de budget de «réversible».


Par La rédaction

Gouvernement : la nomination du Premier ministre repoussée après le 23 août

Initialement attendue autour de la mi-août, la nomination du Premier ministre (ou d’une Première ministre) est repoussée d’une semaine, après une réunion le 23 août avec les présidents des groupes politiques, a annoncé l’Élysée le 16 août. D’après un communiqué envoyé à la presse, Emmanuel Macron a invité les «présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que les chefs de partis représentés au Parlement» vendredi 23 août, pour une «série d’échanges». «La nomination d’un Premier ministre interviendra dans le prolongement de ces consultations et de leurs conclusions», précise la présidence.


Par eva dz

Matignon : Attal reste «pour le moment», Faure promet un candidat dans la semaine

Arrivée en tête des législatives, mais loin de la majorité absolue, la gauche assure le 8 juillet qu’elle proposera «dans la  semaine» un nom pour Matignon, où Gabriel Attal, qui a présenté sa démission, a été maintenu pour «assurer la stabilité du pays». Aucun camp ne semble en mesure de gouverner seul : ni le Nouveau Front populaire (autour de 190 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) n’ont obtenu la majorité absolue à l’Assemblée nationale (289 députés).

Prenant acte de ce résultat, le Premier ministre sortant Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui lui a demandé de rester en poste «pour le moment» afin d’«assurer la stabilité du pays». La gauche met déjà la pression sur Matignon. La cheffe des écologistes Marine Tondelier a estimé qu’Emmanuel Macron «devrait appeler aujourd’hui» la gauche «à lui transmettre un nom de Premier ministre». Le socialiste Olivier Faure a pour sa part souhaité que le NFP «puisse être en mesure de présenter une candidature» pour Matignon «dans la semaine».

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