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Par La rédaction

Vaccination contre l’influenza aviaire: 27 M€ resteraient à charge des filières canard (Anvol)

Les filières foie gras et canard à rôtir supporteraient environ 27 millions d’euros (M€) de frais de vaccination contre l’influenza aviaire pour 2024-2025, selon un rapide calcul effectué par Anvol (interprofession des volailles de chair). Cette première évaluation s’appuie sur l’annonce du ministère de l’Agriculture d’une prise en charge de 70% des frais (hors doses), contre 85% pour 2023-2024, et sur une estimation de ces coûts à 90 M€ (contre 100 M€ pour 2023-2024). Le reste à charge serait d’environ 0,45 € par tête, sur une base de 60 millions de canards vaccinés. Rapporté à la tonne de vif en canard à rôtir (en considérant un poids moyen mâles/femelles de 4 kg pour un lot mixte avec un ratio de 70/30), le coût de la vaccination reviendrait à 7% du prix du vif. Cette année, la première injection sera pratiquée à grande échelle chez l’accouveur, la phase pilote réalisée avant l’été ayant été concluante sur les plans de l’organisation, de la santé des canetons et du coût. Ce service est attendu des éleveurs. Le ministère déclare avoir commandé 67,75 millions de doses auprès des laboratoires Ceva Santé Animale et Boehringer Ingelheim.


Par La rédaction

Influenza aviaire : la vaccination prise en charge à 70%, la filière canards à rôtir déçue

Le ministère de l’Agriculture a annoncé dans un communiqué ce 20 août que l’État «prendra en charge 70% des coûts générés par les trois premiers mois» de la nouvelle campagne de vaccination des canards contre l’influenza aviaire. Celle-ci démarrera le 1er octobre; cette prise en charge porte donc sur le quatrième trimestre 2024. Cette annonce succède au Copil restreint de ce lundi soir (19 août), au cours duquel les représentants de la filière canards à rôtir, la plus fragile économiquement, avaient continué de réclamer une participation publique à hauteur de 85% des coûts – notamment attrapage et acte de vaccination –, ainsi que 100% de prise en charge pour les accouveurs. Guy-Marie Brochard, le président du Cicar (interprofession du canard à rôtir), a signalé à son conseil élargi ses inquiétudes quant au «désengagement» de l’État dans la lutte contre l’influenza aviaire, alors que celle-ci commence à affecter le grand Ouest. Il fait référence au cas confirmé le 13 août en Ille-et-Vilaine, suivi d’un second confirmé ce 20 août dans un élevage de dindes à Camoël (Morbihan). M. Brochard a fait part des difficultés économiques de la filière, déplorant «un stock de plus de 5000 t de filets de canard, plus que pendant le Covid». «Le débouché du Royaume-Uni est actuellement bloqué; il correspond à 15% de la production nationale, ce sont plus de 60 000 canards par semaine sans ce débouché.»


Par eva dz

Influenza aviaire : vers une reconduction de la stratégie vaccinale en 2024-2025

Réuni le 18 juin, le Comité de pilotage (Copil) sur la vaccination contre l’influenza aviaire devrait proposer de reconduire à l’identique en 2024-2025 la stratégie vaccinale appliquée l’année dernière. Si cette décision se confirme, une nouvelle campagne de vaccination démarrera en octobre, ciblant de manière obligatoire et toute l’année l’ensemble des canards dans les élevages de plus de 250 têtes (à l’exception des reproducteurs destinés à l’export). En revanche, les arbitrages sur l’accompagnement financier n’auraient pas encore été rendus, car ils nécessitent des négociations budgétaires au sein du gouvernement.

Au sein du Copil – qui réunit professionnels et pouvoirs publics -, «il y a une volonté partagée de baisser les factures par centre de coût», avance-t-on au Cicar (interprofession des canards de chair). La filière souhaite réduire le coût global de la vaccination et maintenir la prise en charge par l’État à 85%. La décision ministérielle pourrait être annoncée lors d’une réunion du Cnopsav (Conseil national d’orientation de la politique animale et végétale) début juillet. Le Cicar espère que le sujet sera bouclé «avant les élections», car «les négociations commerciales pour les fêtes de fin d’année sont déjà en retard : les canards sont en place, mais on ne connaît pas le reste à charge de la vaccination pour les éleveurs».

La rédaction