Mot-clé : Occitanie

Par Agra

Bovins/DNC : Genevard lance la vaccination en Occitanie et dit « entendre » les éleveurs

La ministre de l’Agriculture s’est rendue en Occitanie lundi 15 décembre pour marquer le début de la campagne de vaccination préventive contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans les Pyrénées. Après avoir assisté à la vaccination d’un troupeau de blondes d’Aquitaine en Haute-Garonne, Annie Genevard a rejoint la préfecture de Toulouse pour une « réunion de crise » en fin d’après-midi, rapporte l’AFP. « Les agriculteurs m’ont demandé qu’on puisse élargir le territoire de la vaccination et je les ai entendus », a-t-elle déclaré à BFMTV. Malgré ce « premier infléchissement », la locataire de la Rue de Varenne est restée ferme sur les autres piliers de la stratégie de lutte, dont l’abattage total des lots d’animaux infectés, cible de la colère de nombreux éleveurs. Interrogée sur France 2 plus tôt dans la journée, Mme Genevard avait assuré que « le dialogue est ouvert avec la profession ». Et d’ajouter : « Nous allons écouter, regarder, concerter, nous allons rencontrer absolument tout le monde cette semaine ». Des propos qui ne concernaient que le protocole en Occitanie, et non au niveau national, a précisé son cabinet dans la foulée. « Le protocole sanitaire a fait ses preuves, il ne change pas », appuie le ministère dans un message à la presse, l’objectif reste « l’éradication » de la malade en appliquant « les protocoles scientifiques qui marchent ».


Par Agra

Vin : en Occitanie, région et chambre alertent sur des arrachages trop élevés (presse)

La région Occitanie et la chambre régionale d’agriculture alertent, le 8 décembre dans le journal Les Echos (article payant), sur le risque d’arrachages trop conséquents au sein de leur vignoble. « Il n’est pas question que le Languedoc-Roussillon soit une variable d’ajustement, avec trop d’arrachage de vignes », déclare le vice-président de la région Jean-Louis Cazaubon. La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé, le 24 novembre, 130 M€ pour un nouveau plan national d’arrachage. « Il y a déjà eu beaucoup d’arrachage en Languedoc-Roussillon, du fait de la pyramide des âges des exploitants et de nombreuses situations de détresse. Mais si 15 000 ha sont encore arrachés, les autres régions vont garder leur potentiel de production, et nous pourrions manquer de vin à terme », anticipe Jean-Louis Cazaubon. « En Occitanie, beaucoup veulent arrêter, notamment ceux qui exploitent les parcelles qui souffrent le plus de l’impact du réchauffement climatique », signale aux Echos le président de la chambre régionale d’agriculture Denis Carretier. L’élu propose de limiter à un tiers de l’arrachage national pour le Languedoc-Roussillon, soit 10 000 ha. Pour y parvenir, « des critères doivent être fixés par FranceAgriMer. Il doit cibler davantage les vins rouges, en surstock, que les blancs et les rosés. Et il faut éviter d’arracher dans les zones irrigables », précise-t-il.


Par Agra

Agrivoltaïsme : l’observatoire sera élargi nationalement « d’ici début 2026 »

Le gouvernement a publié le 18 novembre une première version de l’Observatoire de l’agrivoltaïsme, accompagné d’un panorama de l’Ademe dans cinq régions qui sera élargi nationalement « d’ici le début de l’année 2026 ». Mis en ligne cet été, l’outil recense « 218 installations photovoltaïques sur fonciers agricoles (mises en place ou autorisées pour la plupart avant la réglementation issue de la loi Aper) représentant une puissance cumulée de plus de 2,2 GWc », dont 121 installations déjà en exploitation, selon le communiqué. Un panorama de l’Ademe, publié le 23 septembre, vient le compléter. Plus de 1 600 projets y sont recensés dans les cinq régions étudiées (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté et La Réunion). Ce travail inédit donne une vue sur la localisation des centrales solaires, leur taille, les productions agricoles concernées. « L’Observatoire de l’agrivoltaïsme, en tant qu’outil de suivi national, permettra d’accompagner le déploiement national de la filière agrivoltaïque, tout en protégeant la vocation essentielle des terres agricoles de produire de l’alimentation pour préserver la souveraineté alimentaire de la France », souligne le gouvernement.


Par Agra

Climat : l’Occitanie appelle l’État et l’Europe à soutenir son plan de « résilience »

La région Occitanie a présenté le 14 novembre son plan « Ambition Occitanie Résiliente », qui vise notamment l’adaptation au changement climatique, et pour lequel elle demande le soutien financier de l’État et l’UE. Annoncé au lendemain de l’incendie historique qui a ravagé les Corbières cet été, ce plan vise « à renforcer, à l’horizon 2050, la protection de la population, des activités et de la biodiversité, prévenir les effets du dérèglement climatique tout en assurant un développement équilibré, juste et durable », selon un dossier de presse. L’exécutif régional veut y consacrer 14,5 Md€ : 2 Md€ de la région, 4,6 Md€ « demandés à l’État », 5,3 Md€ « demandés à l’UE » et 2,6 Md€ provenant des « autres cofinanceurs (collectivités, porteurs de projet privés, banques, etc.) ». Dans le détail, il comprend neuf plans sectoriels (agriculture, « énergie décarbonée », biodiversité, eau, etc.), qui seront « proposés aux élus régionaux entre novembre 2025 et juin 2026 ». Le plan pour la « souveraineté alimentaire et l’agriculture » sera présenté en juin 2026. Réunis en session plénière le 14 juin, les conseillers régionaux ont adopté les deux premières déclinaisons, consacrées à la réindustrialisation et à la biodiversité (création de deux réserves naturelles régionales par an, extension des sites Natura 2000, plantation d’un million d’arbres, etc.).


Aveyron | National | Par Eva DZ

UE/MERCOSUR : FRSEA-JA Occitanie mettent la pression sur Emmanuel Macron

Mercredi 12 novembre, 250 agriculteurs de toute la région Occitanie dont une délégation de l’Aveyron, sont venus à la rencontre d’Emmanuel Macron, en déplacement à Toulouse. Répondant à l’appel de la FRSEA et de JA Occitanie, ils ont profité de la visite du chef de l’Etat dans la région pour lui exprimer leur colère face aux propos qu’il a tenu sur l’accord UE - MERCOSUR ces derniers jours. A l'appel…


Par Agra

Crise viticole : appel à la « mobilisation inter-régionale » le 15 novembre à Béziers

Une manifestation « inter-régionale » pour dénoncer l’impact de la crise du secteur viticole est prévue le 15 novembre à Béziers, selon un communiqué de la FDSEA de l’Hérault, des JA, du Syndicat des vignerons de l’Aude, des Vignerons coopérateurs d’Occitanie et des Vignerons indépendants. « Cette mobilisation vise à interpeler les pouvoirs publics sur la gravité de la situation que traversent nos territoires : effondrement des prix, explosion des charges, contraintes réglementaires intenables et désespoir grandissant dans les exploitations », indiquent-ils. Leurs revendications portent sur le prix du vin, un soutien à l’arrachage et la distillation, des aides d’« urgence », des mesures de simplification concernant les moyens de production, la commercialisation. À l’issue d’une réunion le 6 novembre avec la filière vitivinicole, Annie Genevard s’est dit « pleinement mobilisée à Bruxelles et à Paris (…) pour sortir notre production viticole de cette crise ». Et de s’engager « à revenir vers [les viticulteurs] avec des propositions concrètes d’ici la fin du mois » sur un plan d’arrachage. À cette occasion, la ministre a également annoncé le déblocage de 5 M€ pour la prise en charge des cotisations sociales des viticulteurs en 2025 et la prorogation du guichet des aides sécheresse jusqu’à fin 2026, avec une enveloppe de 10 M€.


Par Agra

Légumes : les PAT peuvent diversifier un territoire vers le maraîchage (étude)

Selon une publication scientifique parue fin octobre dans la publication « So What ? » de la Chaire Unesco Alimentations du monde, les PAT (Projets alimentaires territoriaux) ont la capacité de faire émerger des filières maraîchères dans le cadre de systèmes agricoles et alimentaires laissant peu de place à cette diversification. L’étude, conduite par l’Inrae, a mis en avant le rôle d’interface qu’ont joué trois PAT d’Occitanie entre les initiateurs du maraîchage, dont la restauration collective, et les tenants de la spécialité agricole locale – respectivement la viticulture, les grandes cultures et l’élevage. Dans ces trois territoires, les PAT ont pu lever les freins à ce développement en dépit de moyens financiers limités. Ils ont pour cela mis en place des gouvernances adaptées à chaque contexte : soit « territorialisée » afin de convaincre les parties prenantes d’une nécessaire transition agricole et alimentaire, soit « partagée » pour entraîner l’implication collective, soit « centralisée » pour, dit l’étude, « mobiliser efficacement les moyens et définir les objectifs de politiques publiques »


Par Agra

DNC : mobilisation de citoyens contre l’abattage dans les Pyrénées-Orientales

Une centaine de manifestants ont tenté le 3 novembre de s’opposer à l’abattage, dans les Pyrénées-Orientales, d’environ 80 bovins dans le cadre de la lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), avant d’être délogés par une cinquantaine de gendarmes, a constaté un photographe de l’AFP. «Je ne pouvais pas laisser faire un blocage parce que cela aurait eu pour conséquence de laisser se propager la maladie», a indiqué à l’AFP le préfet des Pyrénées-Orientales, Pierre Régnault de la Mothe, qui a assuré ne pas avoir procédé «de gaieté de coeur» à ce «nécessaire» chantier d’abattage. Les protestataires avaient tenté de bloquer un premier abattage tôt lundi matin dans la commune voisine de Fontpédrouse, mais, trop peu nombreux, n’avaient pu empêcher l’arrivée des services vétérinaires, selon un photographe de l’AFP.


Par Agra

Changement climatique : en Occitanie, scientifiques et agriculteurs vont se parler

Une consultation inédite en France visant à renforcer le dialogue entre les secteurs de l’agriculture, de l’agro-industrie et le monde de la recherche a été lancée le 28 octobre en région Occitanie, avec pour objectif d’élaborer des réponses concertées au changement climatique. Elle comprendra d’un côté trois «panels» réunissant des citoyens, des agriculteurs et des chercheurs tirés au sort, et d’autre part des groupes constitués de représentants des acteurs: agriculteurs, acteurs économiques, élus, autorités publiques, associations, chercheurs et enseignants, soit de 130 à 140 intervenants en tout, qui commenceront à se réunir dans les prochaines semaines. La consultation, baptisée CoRAE (Consultation Recherche Agriculture Alimentation Environnement), doit s’achever en juin ou en juillet par un forum chargé d’adopter un document proposant des solutions pour «adapter la stratégie de recherche en Occitanie» aux défis, notamment climatiques, et accélérer leur traduction dans les pratiques agricoles. La CoRAE est une initiative conjointe de l’Inrae et de la Chambre régionale d’agriculture d’Occitanie. Elle bénéficie du soutien de l’État et de la région.


Par Agra

Vin : en Occitanie, lancement d’un observatoire des marchés « d’ici début 2026 »

Comme prévu en décembre dans son « contrat de filière » vitivinicole, la région Occitanie va créer un observatoire des marchés, a-t-elle annoncé le 14 octobre. « Plus de 1 M€ » lui sont consacrés, avec un lancement prévu « d’ici début 2026 », selon le communiqué. « Cet outil inédit et stratégique pour la filière, coordonné par la chambre régionale d’agriculture Occitanie, a pour objectif de mutualiser, acquérir et diffuser des données stratégiques (production, consommation, exportations, tendances de marché…) à destination des opérateurs de la filière, détaille la région. Il permettra d’identifier, en France comme à l’international, les attentes des consommateurs et d’orienter les productions régionales vers des marchés cibles porteurs. » L’idée est de collecter les informations dans les différentes bases de données existantes, d’en acquérir de nouvelles pour les centraliser, les analyser et de diffuser, « quasi en temps réel », une information commune partagée. De multiples usages sont prévus. L’observatoire permettra de « définir une stratégie par bassin, par produit, se différencier, mieux piloter le vignoble ou encore organiser une segmentation fine de l’offre indispensable au pilotage de son développement économique et de sa notoriété ».