Mot-clé : Occitanie

Aveyron | National | Par Eva DZ

UE/MERCOSUR : FRSEA-JA Occitanie mettent la pression sur Emmanuel Macron

Mercredi 12 novembre, 250 agriculteurs de toute la région Occitanie dont une délégation de l’Aveyron, sont venus à la rencontre d’Emmanuel Macron, en déplacement à Toulouse. Répondant à l’appel de la FRSEA et de JA Occitanie, ils ont profité de la visite du chef de l’Etat dans la région pour lui exprimer leur colère face aux propos qu’il a tenu sur l’accord UE - MERCOSUR ces derniers jours. A l'appel…


Par Agra

Crise viticole : appel à la « mobilisation inter-régionale » le 15 novembre à Béziers

Une manifestation « inter-régionale » pour dénoncer l’impact de la crise du secteur viticole est prévue le 15 novembre à Béziers, selon un communiqué de la FDSEA de l’Hérault, des JA, du Syndicat des vignerons de l’Aude, des Vignerons coopérateurs d’Occitanie et des Vignerons indépendants. « Cette mobilisation vise à interpeler les pouvoirs publics sur la gravité de la situation que traversent nos territoires : effondrement des prix, explosion des charges, contraintes réglementaires intenables et désespoir grandissant dans les exploitations », indiquent-ils. Leurs revendications portent sur le prix du vin, un soutien à l’arrachage et la distillation, des aides d’« urgence », des mesures de simplification concernant les moyens de production, la commercialisation. À l’issue d’une réunion le 6 novembre avec la filière vitivinicole, Annie Genevard s’est dit « pleinement mobilisée à Bruxelles et à Paris (…) pour sortir notre production viticole de cette crise ». Et de s’engager « à revenir vers [les viticulteurs] avec des propositions concrètes d’ici la fin du mois » sur un plan d’arrachage. À cette occasion, la ministre a également annoncé le déblocage de 5 M€ pour la prise en charge des cotisations sociales des viticulteurs en 2025 et la prorogation du guichet des aides sécheresse jusqu’à fin 2026, avec une enveloppe de 10 M€.


Par Agra

Légumes : les PAT peuvent diversifier un territoire vers le maraîchage (étude)

Selon une publication scientifique parue fin octobre dans la publication « So What ? » de la Chaire Unesco Alimentations du monde, les PAT (Projets alimentaires territoriaux) ont la capacité de faire émerger des filières maraîchères dans le cadre de systèmes agricoles et alimentaires laissant peu de place à cette diversification. L’étude, conduite par l’Inrae, a mis en avant le rôle d’interface qu’ont joué trois PAT d’Occitanie entre les initiateurs du maraîchage, dont la restauration collective, et les tenants de la spécialité agricole locale – respectivement la viticulture, les grandes cultures et l’élevage. Dans ces trois territoires, les PAT ont pu lever les freins à ce développement en dépit de moyens financiers limités. Ils ont pour cela mis en place des gouvernances adaptées à chaque contexte : soit « territorialisée » afin de convaincre les parties prenantes d’une nécessaire transition agricole et alimentaire, soit « partagée » pour entraîner l’implication collective, soit « centralisée » pour, dit l’étude, « mobiliser efficacement les moyens et définir les objectifs de politiques publiques »


Par Agra

DNC : mobilisation de citoyens contre l’abattage dans les Pyrénées-Orientales

Une centaine de manifestants ont tenté le 3 novembre de s’opposer à l’abattage, dans les Pyrénées-Orientales, d’environ 80 bovins dans le cadre de la lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), avant d’être délogés par une cinquantaine de gendarmes, a constaté un photographe de l’AFP. «Je ne pouvais pas laisser faire un blocage parce que cela aurait eu pour conséquence de laisser se propager la maladie», a indiqué à l’AFP le préfet des Pyrénées-Orientales, Pierre Régnault de la Mothe, qui a assuré ne pas avoir procédé «de gaieté de coeur» à ce «nécessaire» chantier d’abattage. Les protestataires avaient tenté de bloquer un premier abattage tôt lundi matin dans la commune voisine de Fontpédrouse, mais, trop peu nombreux, n’avaient pu empêcher l’arrivée des services vétérinaires, selon un photographe de l’AFP.


Par Agra

Changement climatique : en Occitanie, scientifiques et agriculteurs vont se parler

Une consultation inédite en France visant à renforcer le dialogue entre les secteurs de l’agriculture, de l’agro-industrie et le monde de la recherche a été lancée le 28 octobre en région Occitanie, avec pour objectif d’élaborer des réponses concertées au changement climatique. Elle comprendra d’un côté trois «panels» réunissant des citoyens, des agriculteurs et des chercheurs tirés au sort, et d’autre part des groupes constitués de représentants des acteurs: agriculteurs, acteurs économiques, élus, autorités publiques, associations, chercheurs et enseignants, soit de 130 à 140 intervenants en tout, qui commenceront à se réunir dans les prochaines semaines. La consultation, baptisée CoRAE (Consultation Recherche Agriculture Alimentation Environnement), doit s’achever en juin ou en juillet par un forum chargé d’adopter un document proposant des solutions pour «adapter la stratégie de recherche en Occitanie» aux défis, notamment climatiques, et accélérer leur traduction dans les pratiques agricoles. La CoRAE est une initiative conjointe de l’Inrae et de la Chambre régionale d’agriculture d’Occitanie. Elle bénéficie du soutien de l’État et de la région.


Par Agra

Vin : en Occitanie, lancement d’un observatoire des marchés « d’ici début 2026 »

Comme prévu en décembre dans son « contrat de filière » vitivinicole, la région Occitanie va créer un observatoire des marchés, a-t-elle annoncé le 14 octobre. « Plus de 1 M€ » lui sont consacrés, avec un lancement prévu « d’ici début 2026 », selon le communiqué. « Cet outil inédit et stratégique pour la filière, coordonné par la chambre régionale d’agriculture Occitanie, a pour objectif de mutualiser, acquérir et diffuser des données stratégiques (production, consommation, exportations, tendances de marché…) à destination des opérateurs de la filière, détaille la région. Il permettra d’identifier, en France comme à l’international, les attentes des consommateurs et d’orienter les productions régionales vers des marchés cibles porteurs. » L’idée est de collecter les informations dans les différentes bases de données existantes, d’en acquérir de nouvelles pour les centraliser, les analyser et de diffuser, « quasi en temps réel », une information commune partagée. De multiples usages sont prévus. L’observatoire permettra de « définir une stratégie par bassin, par produit, se différencier, mieux piloter le vignoble ou encore organiser une segmentation fine de l’offre indispensable au pilotage de son développement économique et de sa notoriété ».


Par Agra

Foncier : en Occitanie, la Foncière agricole augmente de 2,7 M€ son capital

La Foncière agricole d’Occitanie augmente son capital et s’ouvre au financement participatif citoyen, a annoncé le 16 septembre la région, qui en est à l’initiative. Créée en 2022, elle entre dans « une nouvelle phase de développement avec une augmentation de son capital, porté à 4,16 M€, soit 2,7 M€ supplémentaires », d’après le communiqué. L’opération est menée avec « trois nouveaux actionnaires, dont la Banque des Territoires qui s’engage pour la première fois dans une foncière agricole régionale ». Par ailleurs, l’ouverture au financement participatif se matérialisera « d’ici quelques mois », avec la création d’une SCA (société en commandite par actions). Objectif : « augmenter le nombre de dossiers soutenus et financer jusqu’à 25 % des futurs portages via l’épargne des citoyens et investisseurs privés ». Depuis sa création, la Foncière agricole d’Occitanie a accompagné 23 jeunes dans leur installation, selon le communiqué. Ses investissements atteignent 2,4 M€, son portage concerne 442 ha (585 ha prévus d’ici à la fin de l’année). La structure réunit l’Arac Occitanie, le Crédit Agricole, la Safer, Banque Populaire, la Caisse d’Epargne, la chambre d’agriculture, La Coopération agricole.


Par Agra

Pistaches : le projet Pistamed retenu dans le cadre du Plan Agriculture Méditerranée

Le projet Pistamed, qui vise à poursuivre la structuration de la filière pistaches en France, a été retenu le 24 juillet dans le cadre du Plan Agriculture Méditerranée (PAM), a appris Agra Presse le 21 août. Il s’inscrit sur le territoire de l’Aire agricole de résilience climatique (AARC) Pistache, labellisée en juin. « Nous sommes en attente de l’instruction finale qui définira le niveau de financement. Pistamed a pour objectif d’assister les agriculteurs désirant développer une production de pistaches comme diversification agricole : accompagnent technique, formation et aide à l’acquisition de matériels pour les opérations post récolte », précise Benoit Dufaÿ, coordinateur de France Pistache, contacté par Agra Presse. La production de pistaches en France reste limitée : environ 800 kg bruts en 2024, un volume qui sera reconduit cette année à cause d’un printemps pluvieux et d’une mauvaise pollinisation. « 2026 pourrait voir une augmentation notable des volumes, les vergers plantés en 2020 entrant en production », souligne Benoit Dufaÿ. La pistache est cultivée sur 500 ha, dont environ 300 ha en Paca : « La dynamique de plantations est de 50 à 80 ha par an », avec des développements en Occitanie (principalement dans l’Aude et les Pyrénees-Orientales), en Corse et dans le sud de l’Auvergne-Rhône-Alpes (Ardèche et Drôme).


Par Agra

Moissons : la coopérative sudiste Arterris satisfaite d’une collecte en hausse de 11 %

La coopérative Arterris, basée à Castelnaudary (Aude), a dressé le 19 août un bilan « globalement positif » de la moisson, affichant une collecte de 480 000 t de grains (+11 % par rapport à 2024). « Si les rendements et la qualité sont globalement au rendez-vous pour le blé tendre et l’orge, le blé dur accuse quant à lui un léger recul, tandis que les cultures de colza et de protéagineux se montrent plus décevantes », selon un communiqué. En blé dur, un recul des surfaces explique la baisse des volumes, malgré des rendements proches de la moyenne. Des taux de protéines un peu faibles sont relevés, même constat pour ce qui est des poids spécifiques (PS). En blé tendre, la collecte est bonne grâce à des surfaces plus importantes et des rendements satisfaisants. Les PS sont « historiquement élevés ». En orge, les volumes et la qualité sont au rendez-vous, après trois campagnes marquées par des PS faibles. Côté protéagineux, les fortes chaleurs et le manque d’eau se traduisent par des rendements inférieurs à la moyenne. Déception aussi avec le colza, pénalisé dès les semis. Arterris exprime par ailleurs son inquiétude pour les récoltes à venir de maïs, tournesol et sorgho, victimes de la sécheresse.


Par Agra

Incendie dans l’Aude : Annie Genevard annonce un fonds d’urgence de 8 M€

En déplacement le 14 août dans l’Aude, à la suite de l’incendie historique qui a ravagé le massif des Corbières et affecté environ 2 000 ha de terres agricoles, la ministre de l’Agriculture a annoncé « un fonds d’urgence de 8 M€ » pour l’ensemble des productions agricoles sinistrées. Cette enveloppe réclamée par les professionnels « servira à indemniser à la fois les pertes de récolte, les pertes de fonds (…) et la destruction de bâtiments et du matériel agricole », a-t-elle indiqué devant la presse. Elle concernera « les terres affectées par le feu, les productions affectées par les fumées et par les mousses retardantes [utilisées pour lutter contre le feu], les productions impropres à la consommation et qui ne sont pas assurables », a précisé Annie Genevard. Son cabinet a précisé à la presse que le fonds d’urgence sera financé par « des crédits nationaux déjà obtenus et validés en interministérielle ». À la demande du Premier ministre, une avance allant « jusqu’à 10 000 euros » sera versée « dans les quinze jours qui viennent ». Autre aide annoncée par la ministre : « un dispositif fiscal qui permettra d’exonérer les taxes foncières, à la main des préfets » (exonération de la TFNB). Par ailleurs, Annie Genevard s’est engagée à revenir sur place « avant la fin de l’année » pour faire le point sur le « plan de sauvegarde et d’avenir » pour les Corbières annoncé par François Bayrou le 6 août.