Mot-clé : mobilisation

Par Agra

Syndicalisme : mobilisations FNSEA-JA envisagées dans les prochaines semaines

Maladies animales, Mercosur, budget : la colère monte parmi les agriculteurs, dont les syndicats ont souligné le 8 octobre au Sommet de l’élevage le ras-le-bol face à l’instabilité gouvernementale, en l’absence de ministre à ce grand rendez-vous agricole. Après les grandes mobilisations de l’hiver 2023-2024, l’idée n’est pas de « mettre la France à sac » mais que l’État « donne un cadre » aux agriculteurs qui ont « envie de se projeter, de produire et de transmettre leurs outils », a déclaré Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. Comprendre : des mobilisations sont envisagées, en premier lieu parmi les viticulteurs dans les prochaines semaines, mais l’alliance FNSEA-JA attend d’abord d’avoir un interlocuteur au gouvernement et une proposition de budget pour avancer ses pions, selon l’AFP. « Je crois que le ras-le bol qu’expriment les agriculteurs sur l’incapacité à savoir où on va, beaucoup de Français l’expriment », a ajouté M. Rousseau lors d’une conférence de presse. En septembre, le syndicat majoritaire avait annoncé des mobilisations « à la fin de l’automne », avant de lancer des manifestations plus tôt que prévu, le 26 septembre, contre les distorsions de concurrence et l’accord UE-Mercosur.


Par Agra

Syndicalisme : après les manifestations FNSEA/JA, rendez-vous avec Lecornu mercredi

De Versailles jusqu’en Occitanie, des agriculteurs ont mené le 26 septembre des actions pour protester contre les importations ne répondant pas aux mêmes normes qu’en Europe, une deuxième journée de mobilisations «symboliques» à l’appel de l’alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs. En fin de journée, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a salué «la réussite» de la mobilisation, qui «porte ses premiers fruits» : «Le Premier ministre nous recevra mercredi prochain», a-t-il annoncé à ses troupes dans un message posté sur X. Vendredi dès l’aube, une quinzaine de tracteurs devant le château de Versailles ont donné le coup d’envoi de la journée, destinée à dénoncer en particulier l’accord de libre-échange entre l’UE et des pays latino-américains du Mercosur. A l’entrée du parking d’un magasin Métro au Mans, une banderole proclamait «Mercosur de la merde à coup sûr», tandis qu’à Valenciennes, des agriculteurs ont mené une «opération de contrôle» des origines des produits dans un magasin de la même enseigne. Au sud de Perpignan, une cinquantaine d’agriculteurs ont mis le feu à des souches de vigne déposées sur un rond-point. Jeudi, dix actions «symboliques» avaient ainsi réuni environ 700 agriculteurs, selon la police. Vendredi à 18H30, les autorités avaient recensé 81 actions mobilisant 2.250 agriculteurs et 350 engins agricoles.


Aveyron | Europe | Par Elisa Llop

MOBILISATION – Face au Mercosur, sensibilisation ludique

Suite à l’appel de mobilisation nationale de la FNSEA et de JA pour dénoncer le Mercosur, FDSEA et JA de l'Aveyron étaient au rendez-vous à Rodez, entre la salle des fêtes et l’Esplanade des Rutènes, vendredi 26 septembre. Partout en France, des manifestations étaient organisées sous diverses formes, actions fortes, opérations escargots, blocages routiers, actions dans les grandes surfaces… La FDSEA et les JA Aveyron ont plébiscité l’originalité et le…


Par Agra

Manifestations : les arboriculteurs prévoient des actions le 27 septembre

En pleine période de récolte, de nombreux arboriculteurs se mobiliseront le 27 septembre plutôt que le 26, à travers une série d’actions dans des magasins alimentaires, prolongeant toutefois les actions programmées la veille par la FNSEA, a annoncé Pierre Venteau, directeur de l’Association nationale pommes et poires (ANPP), à Agra presse le 17 septembre. L’initiative s’inscrit dans un climat politique tendu. Après le mouvement protéiforme du 10 septembre, et alors que se profile la journée de mobilisation de l’intersyndicale du 18 septembre – à laquelle la Conf’ a annoncé se joindre – le Premier ministre, Sébastien Lecornu, va devoir faire face à un nouveau front la semaine suivante. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a appelé à « une grande journée d’action » nationale le 26 septembre, centrée sur la question des échanges internationaux pour les produits agricoles. La FNSEA avait indiqué ne pas vouloir participer au mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre pour éviter une « récupération politique », mais elle avait déjà prévu une mobilisation « cet automne » concernant ses propres revendications.


Par Agra

UE/Mercosur: la FNSEA appelle à l’action le 26 septembre contre les distorsions de concurrence

Le syndicat agricole FNSEA appelle à «une grande journée d’action» autour des questions des échanges internationaux pour les produits agricoles le vendredi 26 septembre à travers toute la France, a annoncé son président Arnaud Rousseau dans un entretien au Journal du dimanche. Cette mobilisation aura lieu contre «le Mercosur, les taxes imposées par Donald Trump et le flot des importations internationales qui ne respectent pas les normes qui sont les nôtres», a expliqué le dirigeant. «A l’image des œufs ukrainiens: tous ces produits qui entrent sur notre territoire et que nous ne voulons pas voir dans nos assiettes, car ils sont dangereux pour la santé et pour l’environnement!», poursuit-il dans cet entretien au JDD. La FNSEA avait indiqué ne pas vouloir participer au mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre pour éviter une «récupération politique», mais elle avait déjà prévu une mobilisation «cet automne» sur ses propres revendications. «Nous attendons une date de rendez-vous avec (le nouveau Premier ministre) M. Lecornu dans les prochains jours», a dit le porte-parole de la FNSEA à l’AFP.


Par Agra

PPL Entraves : FNSEA et JA appellent à de « nouvelles actions » à partir du 26 mai

Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a appelé le 15 mai à « de nouvelles actions » en France à partir du 26 mai, date du début de l’examen à l’Assemblée en séance publique de la proposition de loi Entraves. « À partir du 26 mai, nous appelons, avec les Jeunes agriculteurs, à une nouvelle manifestation, à de nouvelles actions, parce que nous considérons aujourd’hui que, après avoir manifesté, travaillé, subi tout ce qui se passe sur le plan politique (…) les promesses qui nous sont faites ne sont pas là et c’est intolérable pour nous », a-t-il déclaré sur RMC. Adopté au Sénat en première lecture et actuellement en commission à l’Assemblée, ce texte est considéré comme « vital » par la FNSEA, car il répond aux attentes qu’elle a exprimée après la crise de l’an dernier. M. Rousseau estime que la parole donnée par le gouvernement « n’est pas tenue », car le texte, qui prévoit notamment de faciliter le stockage de l’eau, l’accès aux pesticides ou l’agrandissement des élevages, est « détricoté » en commission à l’Assemblée. « Nous n’avons aucune certitude sur ce qui se passera à la fin, ce que voteront les députés. Il est important pour nous de nous mobiliser et de nous faire entendre », a précisé M. Rousseau à l’AFP. Interrogé sur la mobilisation envisagée, il a indiqué que cela se ferait « à la fois à Paris et en province », à travers sans doute des « actions ponctuelles » à une époque de l’année où les agriculteurs sont occupés dans leurs exploitations.

source: Agra


Par Agra

OFB: les syndicats de fonctionnaires reprennent le mouvement de contestation

L’intersyndicale de l’Office français de la biodiversité (OFB) a décidé de réactiver le mouvement de protestation qui a conduit à une grève des agents le 31 janvier. « Des actions et des manifestations sont à prévoir, en élargissant notre mouvement. Nous reviendrons vers vous bientôt pour vous proposer de nouvelles modalités de mobilisation et de protestation », annonce-t-elle dans un communiqué le 30 avril. L’intersyndicale estime « inutiles et nuisibles » les dix mesures de sortie de crise présentées le 17 avril par les ministres de la Transition écologique et de l’Agriculture lors d’un déplacement dans les Yvelines (lire ici et là). Des mesures validées en interne par Matignon dès la fin février, et peu surprenantes vu ce qui avait déjà été validé en coulisses ou envisagé dans le cadre d’une convention avec les chambres d’agriculture début 2024. A l’évènement du 17 avril, l’intersyndicale regrette « l’absence du directeur général » de l’OFB, et l’impossibilité pour les représentants des personnels d’échanger avec les ministres car « tenus à distance ». Elle demande « une entrevue avec la ministre de l’Agriculture » pour lui « rappeler » ses revendications.

 

source: Agra


Par Agra

PPL Entraves/élevage : la FNB et la FNPL lancent un appel à mobilisation

À l’issue de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale le 19 mars, la proposition de loi sur les Entraves n’apparaît pas à l’ordre du jour de la semaine du gouvernement du 7 avril, comme l’avait promis le gouvernement lors du Salon de l’agriculture. Depuis dix jours, le syndicalisme majoritaire avait appris et dénonçait le fait que le gouvernement prévoie d’examiner le texte autour du 10 avril (après le projet de loi Simplification), craignant que les débats ne s’achèvent pas dans les temps, et que leur conclusion soit reportée fin mai-courant juin. Lors d’une conférence de presse le 18 mars, le président de la FNSEA a indiqué que si « le texte n’était pas abouti à l’été, cela risque de créer de la chaleur ». Arnaud Rousseau doit justement rencontrer le Premier ministre le 19 mars, pour évoquer ce sujet. Face au risque d’obstruction de l’opposition contre la proposition de loi, le président du groupe Modem, Marc Fesneau a proposé le 8 mars d’en réduire le périmètre en commission, avec notamment dans le viseur les dossiers de la gouvernance de l’Anses et la gestion de l’eau. Une option que rejettent en bloc la FNSEA et le co-auteur du texte, le sénateur Laurent Duplomb.

Dans un communiqué commun du 18 mars, la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) et la FNB (producteurs de bovins viande, FNSEA) appellent les éleveurs « à se mobiliser très activement dans tous les départements », sans préciser de date. Un appel inscrit « dans le cadre du mot d’ordre d’action lancé par la FNSEA et JA », affirment les associations spécialisées. Interrogée par Agra Presse, la FNSEA précise avoir demandé à son réseau de « se tenir prêt à se mobiliser » en cas de retard dans l’examen de la proposition de loi (PPL) sur les « entraves ». « À ce stade, les modalités ne sont pas définies et dépendront des suites », indique la centrale syndicale. Dans leur communiqué, la FNB et la FNPL évoquent brièvement la PPL Entraves. Mais elles développent plus largement deux revendications de longue date concernant les élevages de bovins : la « demande d’un recours terrain opérationnel » dans le cadre de l’assurance prairies et le « relèvement des seuils applicables à la réglementation ICPE ». Par ailleurs, les associations spécialisées réclament une « stratégie claire » sur la lutte contre les maladies vectorielles (FCO et MHE), rappelant les sujets sur lesquels elles attendent des « réponses » : « l’indemnisation des veaux morts nés, des pertes indirectes, le manque de vaccins ».

 

Source Agra


Par Elisa Llop

Manifestations : Matignon rencontrera les syndicats le 13 janvier

Les syndicats agricoles seront reçus par le Premier ministre le 13 janvier, a confirmé Matignon. François Bayrou recevra «tour à tour» les organisations, a précisé Matignon en citant la FNSEA, la Coordination rurale, la Confédération paysanne et les Jeunes agriculteurs (JA). Il s’agit d’une «première rencontre avec les organisations pour évoquer les sujets et les urgences», souligne le gouvernement.

Selon des sources syndicales, le président du syndicat majoritaire FNSEA, Arnaud Rousseau, sera reçu lundi 13 janvier dans la matinée et un rendez-vous le même jour à 14h a été proposé à la présidente de la CR, Véronique Le Floc’h.


National | Par La rédaction

Filières en label rouge : un appel à la mobilisation générale

A l’initiative des députés Julien Dive et Guillaume Garot, un appel à la mobilisation générale en faveur des filières Label Rouge en grandes difficultés a été lancé. Il est basé sur un «manifeste» présenté par FEDELIS, la Fédération Nationale du Label Rouge. Son lancement a eu lieu depuis l’Assemblée Nationale, en présence des représentants du secteur et de députés de plusieurs groupes politiques. Il y a, encore, des enjeux politiques…