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Par Agra

Influenza aviaire : un premier cas dans les Landes, dans un élevage de dindes

Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été confirmé dans un élevage de dindes et de poulets à Herm, au nord de Dax, a annoncé la préfecture des Landes dans un communiqué le 12 décembre. C’est le premier cas dans ce département pour la campagne 2025-2026, démarrée le 1er août. La recherche de virus a été menée « après le constat d’un mortalité importante des animaux de cette exploitation ». Les 6 000 dindes et les 10 500 poulets présents devaient être abattus le jour-même. Ces volailles n’étaient pas vaccinées, la vaccination contre l’influenza aviaire étant obligatoire uniquement pour les canards (elle est interdite pour les autres espèces). Conformément à la procédure habituelle, les autorités ont mis en place une zone réglementée de 10 km autour du foyer, où les mouvements et mises en place de volailles sont interdits. Selon la préfecture, « avec les fortes mortalités de grues cendrées migratrices et la découverte de mammifères carnivores sauvages contaminés par l’IAHP, ce premier foyer confirme la circulation du virus d’IAHP dans les Landes ». Avant ce cas, la France comptait 93 foyers en élevage, dans de nombreuses régions, selon le bilan du ministère arrêté au 9 décembre. L’Hexagone a été placé en risque « élevé » pour l’influenza aviaire le 22 octobre.


Par Agra

Pin : un foyer de nématode détecté pour la première fois en France

Un foyer de nématode du pin, un ver microscopique dangereux pour les conifères, a été détecté pour la première fois en France, à Seignosse (Landes), a annoncé le ministère de l’Agriculture le 4 novembre. Ce ravageur, classé « organisme de quarantaine prioritaire » par la législation européenne, est susceptible d’avoir des effets particulièrement importants s’il venait à proliférer sur le territoire, souligne le ministère. Le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine va réunir les acteurs locaux concernés dans la journée et prendra des mesures afin d’éviter sa propagation, ajoute-t-il. « S’il constitue un sérieux danger pour les pins, ce nématode ne présente en revanche aucun risque pour la santé humaine ou animale », souligne le ministère. Ce foyer a été confirmé par le laboratoire de référence de l’Anses, dans le cadre de la surveillance officielle des organismes de quarantaine. Sa première détection dans l’Union européenne a eu lieu au Portugal en 1999 puis en Espagne en 2008. C’est « une menace sanitaire majeure pour les massifs résineux de la région », soulignait dans une note ce printemps la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Nouvelle-Aquitaine (Draaf).