Mot-clé : Irrigation

National | Par La rédaction

Les semences françaises peinent à s’exporter

La France est leader dans l’exportation de semences végétales, mais le secteur semencier rencontre des points de fragilité qui profitent dangereusement à ses concurrents : le crédit-impôt-recherche n’est pas sécurisé, l’accès à l’irrigation n’est pas garanti et surtout l’administration assimile de façon croissante les semences traitées à des produits phytopharmaceutiques, ce qui discrédite l’offre française à l’extérieur. CS Actuagri Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la France réalise bon an mal…


Par eva dz

Nappes phréatiques : situation «très fragile» en Languedoc-Roussillon, très bonne ailleurs en France

La situation des nappes phréatiques reste «très satisfaisante sur une grande partie» de la France, avec toutefois une «situation très fragile» dans le Roussillon, qui connaît parfois des minima historiques, et l’ouest du Languedoc, selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). «En septembre, la situation des nappes reste très satisfaisante sur une grande partie du territoire, avec des niveaux modérément hauts à très hauts», indique le bulletin mensuel du BRGM publié mercredi, qui explique ce constat «par une recharge 2023-2024 excédentaire» et les pluies abondantes du printemps et de l’été.

En revanche, «la situation est très fragile, avec des niveaux bas à très bas sur les nappes du Roussillon et de l’ouest du Languedoc (Aude, Hérault et Orb)», et «sur la plaine du Roussillon et le massif des Corbières, l’état des nappes est très préoccupant», selon le bulletin. «Les niveaux sont en baisse depuis plus de deux ans, atteignant parfois des minima historiques», souligne le BRGM.

La rédaction


Par eva dz

Irrigation : nouvelle augmentation des tarifs en Adour-Garonne en 2025

A l’occasion de l’adoption de son 12e programme, pour la période 2025-2030, l’agence de l’eau Adour Garonne a prévu d’augmenter à nouveau les tarifs des redevances pour prélèvements en 2025. Pour l’usage irrigation, les taux vont augmenter au même rythme que l’an passé, soit +15% dans les nappes des sables des Landes (à 0,73 c€/m3) et +6% dans les nappes captives (à 1,37c€/m3) et dans le reste du bassin (à 1,04 c€/m3), indique-t-on au sein de l’agence. La hausse de redevance de l’an passé avait été l’un des motifs d’une grande manifestation à Toulouse  début janvier, qui fut l’un des points de départs des grandes mobilisations de cet hiver dans le Sud-Ouest, puis l’ensemble de la France. A l’issue, le directeur de l’agence de l’eau avait déclaré avoir accordé aux agriculteurs «une année blanche sans augmentation sur 2024».

En octobre, le président du comité de bassin Alain Rousset avait annoncé une hausse de 60% de la contribution des agriculteurs dans le cadre des prélèvements. Quelques mois plus tôt, c’est le gouvernement qui avait renoncé à rehausser les planchers nationaux imposés aux agences pour fixer leurs redevances.

La rédaction


Aveyron | Par La rédaction

Eau : mesures de restriction encore renforcées

En milieu de semaine dernière, un petit front pluvieux a traversé le département, ne donnant que de faibles précipitations (moins de 5 mm), sans influence sur les débits des cours d’eau. Un temps chaud et sec s’est ensuite installé suivi d’un épisode caniculaire du samedi 10 au lundi 12 août. En conséquence, les sols se sont asséchés et les données des stations hydrométriques montrent une baisse généralisée des débits des cours…


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : restrictions renforcées

Les restrictions sur les prélèvements et usages de l'eau à partir du milieu naturel se renforcent à compter de samedi 10 août, 8h. L’étiage 2024 a débuté dans des conditions favorables. La période de recharge des nappes (septembre 2023 à mars 2024) et les pluies régulières, notamment en juillet, ont été propices au maintien d’un débit satisfaisant dans la majorité des cours d’eau du département.Toutefois, le temps chaud et sec…


Par eva dz

Sécheresse : 29 départements face à des restrictions d’eau, notamment pour l’agriculture

Alors que la sécheresse touche une partie de l’Hexagone, 29 départements français ont pris des arrêtés d’arrêt ou de réduction des prélèvements d’eau, rapporte la plateforme gouvernementale VigiEau le 5 août. En crise, onze départements d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine*, ainsi que la Guadeloupe, sont concernés par la mise en place de mesures d’interdiction provisoires des usages de l’eau, y compris ceux à des fins agricoles (hors abreuvement des animaux et irrigation de certaines «cultures prioritaires» comme, par exemple, le maraîchage). Neuf départements (Ain, Ardèche, Ariège, Bouches-du-Rhône, Charente, Hérault, Landes, Loiret, Tarn-et-Garonne) sont en alerte renforcée. Un tel arrêté implique une réduction des prélèvements à des fins agricoles de 50% (calculée en fonction de la moyenne mensuelle des prélèvements des trois à cinq dernières années sans restriction) ou l’interdiction de prélever deux jours sur quatre. Enfin, huit départements sont «en alerte», avec tout ou partie de leur territoire visé par des réductions de prélèvements à des fins agricoles de 25% (calculée en fonction de la moyenne mensuelle des prélèvements des trois à cinq dernières années sans restriction) ou l’interdiction de prélever un jour sur quatre.
* Aude, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Lot, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn

La rédaction


Par La rédaction

Irrigation : les taux de redevance définitivement connus fin octobre

Les négociations autour de l’adoption du douzième programme d’intervention des agences de l’eau pour la période 2025-2030 sont toujours en cours. Au cœur des discussions figure notamment la question de la fixation des taux de redevances pour prélèvement, qui seront définitivement connus lors de la promulgation au Journal officiel du douzième programme le 31 octobre. Pour l’heure, les négociations risquent d’être relativement «calmes», selon Éric Frétillère, président des Irrigants de France, organisation qui compte parmi ses membres l’AGPM (producteurs de maïs, FNSEA), et ce alors que la nomination d’un nouveau gouvernement se fait attendre. Pour rappel, à l’automne 2023, le gouvernement avait prévu d’introduire des taux planchers et de relever le plafond annuel dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2024. Après la protestation des syndicats agricoles majoritaires, la Première ministre avait accepté d’abaisser les planchers prévus, sans précision chiffrée par la suite. «Nous voulons bien que les redevances augmentent, mais dans des proportions acceptables», précise M. Frétillère, estimant notamment que les contraintes autour de la création des retenues d’eau sont pour l’heure « trop importantes ».


National | Par La rédaction

Etude France Stratégie : une radiographie des usages de l’eau

«Prélèvements et consommations d’eau : quels enjeux et quels usages ?». Telle est l’étude présentée le 18 avril par France Stratégie, une institution autonome placée auprès du Premier ministre. Leurs dirigeants ont posé le cadre des usages de l’eau en France et appelé à la «nécessaire sobriété». Illustration Irrigation iStock-Songbird839 Il pleut moins en France en 2024 qu’au début des années 2000 constate tout d’abord France Stratégie qui estime le…


Aveyron | Par Jérémy Duprat

Point de vue – Agriculture de conservation des sols : Sarah Singla, une agriculture productrice d’eau

Sarah Singla est agricultrice. Elle a repris la ferme de son grand-père en 2010. Et elle a continué dans ses pas avec des pratiques d’agriculture de conservation. Une pratique qu’elle affirme incontournable pour assurer la pérennité du monde agricole. L’agriculture est aujourd’hui à un tournant social, environnemental et économique. Estimez-vous que l’agriculture de conservation des sols est la clé pour une agriculture raisonnée ? Sarah Singla : «Aujourd’hui, nous prenons…


Aveyron | Par eva dz

Premières mesures de restriction en Aveyron

Les conditions météorologiques du mois de mai, exceptionnellement chaud et sec, se poursuivent en ce début de mois de juin. Dans ce contexte, la sécheresse des sols superficiels s’accentue atteignant des valeurs habituellement constatées mi-juillet. Le déficit pluviométrique, combiné aux fortes températures, accélère également la chute des débits des cours d’eau.Au vu de la situation climatique et hydrologique, la préfecture de l’Aveyron prend les premières mesures de restriction des prélèvements…