Mot-clé : investissement

Par Agra

Prêts garantis : une enveloppe de 2 Md€ pour les investissements des agriculteurs

Une enveloppe de 2 milliards d’euros (Md€) pour des prêts agricoles doit être débloquée le 21 mai dans le cadre de l’« Initiative nationale pour l’agriculture française » (Inaf), indique-t-on Rue de Varenne. Elle doit être signée par la ministre Annie Genevard et le vice-président de la BEI (Banque européenne d’investissement) Ambroise Fayolle, aux côtés des représentants de quatre banques partenaires (Arkéa, BPCE, Crédit agricole, Crédit mutuel Alliance fédérale). L’Inaf offre à ces dernières « un outil de garantie permettant de soutenir la transformation des exploitations », explique le ministère. « En mobilisant des fonds publics nationaux et européens, l’Inaf vise à faciliter l’accès au crédit pour accompagner la création de valeur, le renouvellement des générations et la transition vers des modèles agricoles plus durables. » Ce mécanisme financier, conçu par le ministère de l’Agriculture et le Fonds européen d’investissement (FEI), intervient dans le cadre du Grand plan d’investissement. Lors d’une première phase lancée en 2019, l’Inaf a permis de financer près de 8 500 prêts agricoles pour un total de 1 Md€ de crédits mobilisés, permettant de générer 2,7 Md€ d’investissements.


Par Agra

Reliquats d’aides bio : vers une redirection de 50 M€ en faveur des aides à l’investissement

À l’occasion d’une rencontre avec Régions de France il y a une dizaine de jours, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a promis qu’une somme de 50 millions d’euros serait redirigée vers les aides à l’investissement, en provenance de l’enveloppe non consommée des aides à la conversion en bio sur les années 2023 et 2024, indique une source proche du dossier, confirmant une information de Contexte. «On est en train d’y travailler, rien d’officiel à ce stade», répond la ministre, interrogée par Agra Presse. L’enveloppe en jeu serait bien d’environ 250 millions d’euros, dont une partie serait utilisée pour revaloriser l’écorégime bio, comme demandé par la Fnab (agriculteurs bio), qui attend que le secteur bio soit «priorisé» sur l’intégralité des reliquats, et que les travaux soient étendus aux années suivantes de la programmation. De son côté, la FNSEA demande que ces reliquats soient transférés vers l’aide à l’investissement, mais aussi les MAEC, et a bon espoir d’être entendu. Un rendez-vous de présentation de l’arbitrage est attendu courant mai, sans date connue à ce stade. Le ministère de l’Agriculture a fixé l’échéance du 31 mai aux régions pour le remaquettage de la programmation du Feader (second pilier), dont elles ne gèrent plus que les aides non-surfaciques depuis 2023. Ce qui n’exclut pas qu’une autre modification du PSN soit opérée cette année, d’ici l’été, indiquent des professionnels.


Par Eva DZ

Machinisme : les ETA prônent des aides à l’usage plutôt qu’à l’investissement

La FNEDT (entreprises de travaux agricoles) a proposé le 10 décembre à l’Etat de mettre en place des aides à l’usage d’agroéquipements au lieu des récurrentes aides aux investissements, un moyen selon elle de remédier à la «surmécanisation» des exploitations agricoles. «On demande des aides à l’usage, non pas des chèques en blanc sur une machine», a déclaré le nouveau président Philippe Largeau. «Depuis des décennies, l’Etat débloque des sommes d’argent pour permettre de financer du matériel agricole. Ce sont des chèques en blanc», a-t-il estimé. Et de critiquer des dispositifs «inéquitables», réservés aux exploitants agricoles et aux CUMA, les ETA n’étant «jamais éligibles», hormis quelques petites enveloppes pour deux ou trois machines, selon lui. Ces aides aux investissements «bénéficient aux constructeurs, dont une très forte majorité sont étrangers, et aux banques». «Quel est l’intérêt pour l’agriculteur ? Il n’y en a pas», considère Philippe Largeau.

La FNEDT propose à la place des aides à l’usage, comme celles pour les semis de couverts végétaux en Bretagne, ou dans le cadre du plan national d’arrachage des vignes. Un des avantages serait de remédier au «suréquipement» des fermes, selon la fédération. 


Par La rédaction

Porc : l’investissement en élevage «est reparti à la hausse», selon la FNP

En assemblée générale ce 28 juin à Brest, la FNP (producteurs de porc, FNSEA) s’est penchée sur les moyens de soutenir l’investissement dans la production porcine. Dans son intervention de clôture, le président François Valy a appelé à attirer les porteurs de projet, la rentabilité étant revenue après plusieurs années très difficiles. Il a souligné, de source bancaire, que l’investissement en élevage porcin «est reparti à la hausse», avec un encours total avoisinant les 2 milliards d’euros. «L’essentiel des encours porte sur les bâtiments dont les besoins de renouvellement sont estimés à plusieurs centaines de millions d’euros, et la part d’énergie renouvelable est en forte croissance», est-il écrit dans son discours, transmis à la presse. François Valy a retenu du congrès le «seuil-clé» de 3000 porcs par exploitation. En matière de transmission, le président de la FNP (par ailleurs vice-président d’Inaporc) s’est fait l’écho du plan interprofessionnel «Demain le porc», dont l’objectif est qu’en 2035 100% des exploitations transmissibles soient reprises.


Par Eva DZ

Agroéquipements : FranceAgriMer dévoile un calendrier pour onze guichets d’aide

FranceAgriMer a présenté, dans un communiqué le 28 mai, un calendrier de déploiement pour onze dispositifs d’aide l’investissement en agroéquipements, pour un total de 291 millions d’euros. Le 30 mai, FranceAgriMer ouvrira un guichet d’aide à l’investissement dans du «matériel d’irrigation», et un appel à projet «rénovation des vergers». Le 3 juin, s’ouvre un guichet «phyto» (baisse des usages). Le lendemain, l’établissement ouvre un guichet «maturation» d’aide à «l’ingénierie des projets territoriaux», dans le cadre des «fonds en faveur de la souveraineté et des transitions», du Fonds Avenir Bio», ou d’aides «faveur des légumineuses».

Le 10 juin, autour du guichet «élevage» d’aide à l’achat d’agroéquipements (fuite d’azote dans l’air, engrais organiques). Le 12 juin, c’est un appel à projets territoriaux qui va être ouvert en faveur des filières légumineuses, puis le 17 juin, un guichet «décarbonation des serres». Le 19 juin, FranceAgriMer ouvre un appel à projets territoriaux de développement des filières des produits agricoles, aquacoles, agroalimentaires (hors légumineuses et bio). Le 24 juin, il s’agira d’un guichet «protéines» végétales. Enfin le 1er juillet, FranceAgriMer ouvrira le guichet «agro-équipement pour les fruits et légumes», et le 8 juillet le guichet «agro-équipement pour les vergers» d’aide à l’achat d’agroéquipements pour les vergers. Un guichet dédié à l’outre-mer sera annoncé ultérieurement.


Aveyron | Par La rédaction

Aides à l’installation et à l’investissement : La Région Occitanie renforce son soutien

Lors de l’assemblée plénière de la Région Occitanie fin mars, les élus régionaux ont décidé d’abonder de 22 M€ le dispositif unique d’investissement des exploitations agricoles et des CUMA et de majorer le Pass «Petits investissements dans les exploitations agricoles», avec des mesures exceptionnelles spécifiques aux Jeunes Agriculteurs. Ces aides complètent la boîte à outils de la Région pour favoriser et accompagner l’installation de nouveaux agriculteurs et la transmission des…


Par Eva DZ

Aides à l’investissement : l’Occitanie va quasiment doubler son enveloppe

La présidente de la Région Occitanie Carole Delga a annoncé un abondement de 22 millions d’euros (M€) au «dispositif unique d’investissement» des exploitations agricoles et CUMA, alimenté par les crédits européens Feader pour l’investissement. «J’avais un budget de 28M€, je vais le porter à 50M€» a annoncé Carole Delga en conférence de presse au Salon de l’agriculture le 27 février. Elle a expliqué cette décision par un afflux de demandes avec «1200 dossiers, c’est-à-dire plus du double d’une année de début de programmation».

«Quand on est en début de programmation de crédits européens, la première année est toujours importante. On avait pris comme équivalent [le budget de] la première année de programmation il y a 5 ans et on avait rajouté 25%, mais malgré cela ce n’est pas suffisant», a-t-elle justifié. Par ailleurs, le dispositif d’aides à l’investissement pour les jeunes agriculteurs baptisé « Pass Exploitation » est finalement plafonné à 100 000 euros de dépenses éligibles, au lieu de 20 000 euros comme prévu initialement, précise le dossier de presse.