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Par eva dz

Elevage : les instituts techniques lancent un comparateur de coûts d’investissement

Trois instituts techniques, l’Ifip (porc), Idele (ruminants) et Itavi (aviculture) ont mis au point, à l’initiative du premier, un comparateur sur internet de «coûts d’investissements et pratiques d’intérêt environnemental» (GT4E), qui a reçu une étoile au concours des innovations au salon Space, Innov’Space. Les principaux coûts concernés sont le stockage, l’épandage et le traitement des effluents d’élevage (lisiers, fumiers, fientes), les économies et productions d’énergie renouvelable (méthanisation agricole, photovoltaïque, chaudière biomasse), la réduction des émissions d’ammoniac, et le coût des études d’impact. Les instituts vont mettre en ligne des «calculatrices» en accès libre qui permettront à tout éleveur de déterminer rapidement ses coûts moyens. Ils ont l’objectif d’élaborer une chaîne nationale de référence des coûts d’investissements et de pratiques annexes à l’élevage. Sur le stand de l’Ifip, au Space, un concepteur a admis qu’il faudrait assurer les éleveurs de la confidentialité de leurs données et du bénéfice qu’ils pourront en tirer pour leur gestion et au titre des prestations qu’ils paient.

La rédaction


Par eva dz

Elevage : la part du marché de la restauration va grimper d’ici 2033

Selon une étude prospective de l’élevage dans 10 ans, présentée au Space par Abcis et le Crédit Agricole, la part de consommation en restauration de chaque production animale va croître d’ici 2033, au risque de favoriser les importations. Cette part (versus grande distribution) progresserait entre 2023 et 2033 pour chaque filière : en poulet (de 34 à 39%), en porc (de 15 à 18%), en bœuf (de 27 à 31%) et en lait (de 13 à 15%). L’Abcis, société de conseil fondée par trois instituts en bovins, porc, volailles (Idele, Ifip, Itavi), prévoit une forte progression de la consommation de produits avicoles, en particulier poulet et œufs, aux dépens des viandes de porc et bovine, grâce à la restauration. Elle prend le parti de considérer que la production pourra se développer. Aussi, le taux d’auto-approvisionnement (production/consommation) du poulet se stabilise-t-il. Celui de l’œuf suivrait un pente douce accidentée en 2026 par les distributeurs qui ne commanderaient plus d’œufs de poules élevées en cages (les cages disparaîtraient effectivement en 2031). La Bretagne y perdrait une part de production.

La rédaction


Par La rédaction

Affichage environnemental : un outil de l’Inrae et l’Ifip pour avancer sur la biodiversité

L’Ifip (institut français du porc) et l’Inrae ont produit un «schéma conceptuel» sur «les relations de cause à effet déjà établies» entre pratiques agricoles et biodiversité, a indiqué l’ingénieur à l’Ifip Corentin Babin, lors d’un webinaire de présentation le 5 juillet. Ce travail vise à alimenter la réflexion sur l’affichage environnemental, dont les derniers arbitrages concernant les produits alimentaires n’ont toujours pas été rendus par le ministère de la Transition écologique. «Il est destiné à toute personne qui s’intéresse à l’évaluation de la biodiversité, mais il peut surtout être une étape intermédiaire à la constitution d’une méthode, sous forme de scoring, puisqu’il atteste d’effets robustes de pratiques agricoles sur la biodiversité, avec une hiérarchisation des choses» a étayé Sandrine Lespagnol, experte en bilans environnementaux à l’Ifip et co-encadrante du projet. L’outil, «pas encore tout à fait achevé», hiérarchise les pratiques agricoles en faisant apparaître les «synergies», les «antagonismes» et les «modulateurs de réponse» sur la biodiversité, a expliqué Corentin Babin. Il résulte d’une étude lancée par les GIS avenir élevages et Grandes cultures (Irae) qui fait par ailleurs apparaître que la littérature scientifique sur le sujet est encore très lacunaire.