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Par eva dz

Fruits et légumes : Familles rurales appelle à une «allocation alimentaire»

Malgré la baisse des prix des fruits et légumes entre juin 2023 et juin 2024, l’association de défense des consommateurs Familles rurales a appelé à un «coup de pouce» de l’État pour encourager la consommation de ces produits. D’après son observatoire 2024, «on constate un appel d’air, [le prix de] notre panier, qui est composé de dix légumes et de neuf fruits de saison, baisse de 7% cette année», a indiqué Nadia Ziane, directrice du département consommation de l’association, interrogée sur France Inter. Reste que cette baisse n’est pas assortie d’un «sursaut de la consommation», déplore-t-elle, évoquant «un renoncement aux fruits et légumes». Ce dernier s’expliquerait notamment par le fait que la baisse des prix ne compense pas les hausses des dix dernières années, de l’ordre de 50% supplémentaires pour les fruits et de 70% pour les légumes. «Il va falloir aider les petits budgets, leur donner un coup de pouce et mettre en place une allocation alimentaire», souligne Nadia Ziane. Alors que la France «dépense 20 milliards d’euros à soigner des pathologies dont on sait qu’elles sont dues à une alimentation inadaptée», Familles rurales chiffre ladite aide entre «huit et neuf milliards d’euros par an». «Quand vous rapportez cela aux 20 milliards de dépenses publiques, ça vaut le coup d’investir dans la prévention», résume Nadia Ziane.

La rédaction


Par eva dz

Fruits et légumes : des prix en baisse sur 2024, sauf en fruits bio, selon Familles Rurales

L’association de défense des consommateurs Familles Rurales a publié la 18e édition de son Observatoire des prix des fruits et légumes, qui porte sur 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio. Entre juin 2023 et juin 2024, le prix des fruits de ce panier a baissé de 5 % en conventionnel mais augmenté de 2% en bio. Sur la même période, celui des légumes a baissé de 9% en conventionnel et de 3% en bio : «Une baisse des prix à relativiser au regard des niveaux avant crise : une hausse de 25% entre 2021 et 2023», souligne l’association qui rappelle qu’en 10 ans, «l’augmentation du prix des fruits (50%) et des légumes (70%,) en net décrochage avec l’évolution du salaire moyen par tête (+22%), a contribué à la précarisation alimentaire de 10 800 000 personnes».

Familles rurales demande aux parlementaires et décideurs politiques d’engager un «plan manger sain» pour redonner du pouvoir d’achat et  rendre accessible à tous une alimentation saine : «Bouclier Qualité Prix» (existant déjà en Outre-Mer), transparence sur les marges et la taxation de celles excessives, abandon des «sur-marges» imposées par la loi (seuil de revente à perte +10%), implication des professionnels de santé pour accompagner les parents dans leur rôle éducatif.

La rédaction


Par eva dz

Fruits et légumes : Nestlé cède ses petits pots pour bébés à un fonds spécialisé

Le géant de l’agroalimentaire Nestlé a cédé des marques d’aliments pour bébé (hors laits infantiles) en France à FnB, selon un communiqué le 3 juillet de ce fonds d’investissement spécialisé dans la transformation d’entreprises agro-industrielles et notamment propriétaire des purées Mousline ou de Café Legal. FnB rachète à Nestlé, pour un montant non communiqué, les marques NaturNes, Babicao, Babivanille et les franchises P’tit, «regroupées au sein d’Azuré holding et produites sur le site d’Arches» où travaillent 235 personnes, dans les Vosges, selon le communiqué de ce fonds d’investissement publié dans la nuit du 2 au 3 juillet. FnB précise devenir «majoritaire au capital d’Azuré holding». L’entreprise rachetée réalise environ 100 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel en France, selon FnB. Les négociations sur ce dossier avaient débuté début février. Nestlé avait indiqué vouloir se concentrer sur les laits infantiles, un des produits phares du groupe. De son côté, FnB signe ainsi sa « 13e transaction », dont les plus emblématiques sont la purée Mousline, déjà rachetée à Nestlé, et Café Legal, grand nom du café brièvement détenu par l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon.

La rédaction


Par eva dz

Fruits/légumes/vins/fromages : Strasbourg adopte la législation sur les emballages

A l’occasion de la dernière session plénière de la législature, les eurodéputés ont largement adopté (par 476 voix contre 129 et 24 abstentions) le compromis politique relatif au projet de règlement sur les emballages et les déchets d’emballages. Au niveau agroalimentaire, ce texte prévoit ainsi l’interdiction des plastiques à usage unique pour les fruits et légumes frais non transformés à compter du 1er janvier 2030, l’usage du papier restant cependant autorisé. Les colégislateurs se sont également accordés sur l’interdiction dès 2026 de l’ajout intentionnel de polyfluoroalkylés (PFAS) dans les emballages alimentaires.

Autre sujet de préoccupation : des objectifs contraignants pour 2030 et indicatifs pour 2040 en matière de réutilisation et de recharge ont été fixés pour le secteur des boissons. Toutefois, les vins et vins aromatisés, le lait et les boissons hautement périssables ne sont pas concernés. Enfin, l’exclusion des emballages légers en bois, en cire et en liège est confirmée. Le Conseil de l’UE doit maintenant formellement entériner le texte pour qu’il soit publié au Journal officiel et qu’il puisse ainsi entrer en vigueur.

La rédaction


Par Didier Bouville

Terr’Eau Bio : montagne, petits fruits et confitures à Alrance

La dernière journée Terr'Eau Bio Occitanie 2017 relayée en Aveyron par l'APABA s'est déroulée sur la ferme Les Vents Sauvages à Alrance, le 20 novembre, lors d'une rencontre technique sur le thème : "produire, transformer et commercialiser des petits fruits en agriculture biologique". Le groupe d'une vingtaine de personnes, a été reçu par le producteur, Philippe Piard, dans le cadre d'un après-midi encadré par Alexandre Bancarel, animateur APABA. apaba+bio+fruits


Aveyron | National | Par Didier Bouville

Cerises et Diméthoate : pour une harmonisation européenne [point de vue]

Cerises et Diméthoate : pour une harmonisation européenne [point de vue]Le ministre de l’agriculture a décidé d’interdire le Diméthoate, insecticide qui permet aux arboriculteurs de lutter contre la Drosophila Suzukii qui s’attaque notamment aux cerises. Les arboriculteurs craignent une perte de récoltes et la concurrence européenne, alors que Stéphane Le Foll a demandé l’interdiction de la mise en marché de cerises traitées avec ce produit, dans toute l’Union européenne. Une…