Mot-clé : Fruits

Par Agra

Fruits transformés : les faibles récoltes en Europe entrainent une forte hausse des prix

La Fédération française des industries d’aliments conservés, déshydratés et surgelés (Fiac) tire la sonnette d’alarme, dans un communiqué de presse le 23 juillet, face aux difficultés d’approvisionnement en fruits que le secteur rencontre à l’échelle européenne. «Gelées tardives, grêle, sécheresse ou pluies excessives : les aléas météorologiques liés au dérèglement climatique ont très lourdement affecté cette année les principales régions de production européennes» souligne-t-elle.

Ainsi, en framboises, la Serbie, principal bassin d’approvisionnement, fait face à une sécheresse exceptionnelle réduisant la récolte de moitié. Pluies et gel en Pologne entraînent une baisse jusqu’à 50 % des volumes de fraises. Les récoltes de cerises griottes sont aussi en baisse (-30 à -80 % en Europe de l’Est), tout comme en cerises noires, en cassis et en rhubarbe. Situation similaire mais moins affirmée en abricots.

Au total, ces évolutions se traduisent par une hausse très importante des coûts de revient des confitures et autres produits transformés à base de fruits. «En France, si les récoltes sont globalement correctes, les volumes orientés vers la transformation sont très insuffisants pour couvrir les besoins. Les transformateurs continuent donc à s’approvisionner dans les grands bassins européens, où les prix sont tirés vers le haut par la rareté à un niveau jamais vu», analyse la Fiac.

Source Agra


Par Agra

Pomme/poire : les premières estimations donnent des récoltes en légère baisse

Selon les premières prévisions arrêtées au 1er juillet par les services du ministère de l’agriculture (Agreste) , la production française de poires de table serait de près de 138 000 tonnes, en retrait de 7 % par rapport à la bonne récolte 2024. Elle resterait supérieure de 8 % à la récolte moyenne 2020-2024. «Clairement, il faut s’attendre à une légère baisse en poires après une année pleine en 2024 et un phénomène d’alternance cette année. Nous présumons plutôt une récolte autour de 124 000, 127 000 tonnes, avec surtout moins de poires d’été que d’automne»,  explique Pierre Venteau, directeur de l’ANPP (producteurs) contacté par Agra Presse.

En pommes, le ministère avance une production en baisse de 3 % sur un an, à 1,57 million de tonnes. Un chiffre sur lequel l’ANPP diverge une fois de plus : «A mi-juin, nous avons évalué une récolte similaire à celle de l’année dernière, donc plutôt des volumes stables par rapport à 2024». Sur l’analyse, ministère et producteurs convergent : «En effet, le puceron cendré a été très présent en régions de production, alors que la floraison laissait espérer une belle récolte. En revanche, les producteurs n’ont pas enregistré de tavelure», précise Pierre Venteau qui rappelle que l’ANPP alerte sur le recul de surfaces de pommes en France.  

Source Agra


Par Elisa Llop

Fruits et légumes: «C’est qui le patron?!» se lance dans la filière, avec six références

La coopérative «C’est qui le patron?!» annonce étendre sa gamme de produits au domaine des fruits et légumes dans un communiqué de presse le 30 janvier. D’ici à septembre 2025, six fruits et légumes seront «co-construits avec les consommateurs en soutien aux producteurs et lancés dans les rayons des grandes surfaces»: cerises, pommes, oignons, ail, échalotes et carottes, précise-t-elle. Les premières cerises «C’est qui le patron?!» devraient arriver dans les linéaires en mai (jusqu’à la mi-juillet). Ensuite devraient apparaitre les pommes en octobre. Les carottes sont en cours de discussion avec les producteurs, mais sont aussi attendues pour l’automne. La coopérative chiffre les augmentations de prix nécessaires pour assurer aux producteurs un prix décent, par exemple pour la pomme: «Il manque 21 centimes sur un kilo pour donner aux producteurs les moyens de replanter leurs vergers et investir dans des pratiques arboricoles plus vertueuses». La marque «C’est qui le patron?!» concerne aujourd’hui 17 produits. En 2024, 87 millions de produits ont été vendus, avec comme fer de lance la brique de lait demi-écrémé (le premier produit lancé il y a neuf ans), le beurre bio et les œufs plein air par six.


National | Par La rédaction

Arboriculture : encore une molécule menacée de retrait

La filière arboricole écrit à la ministre de l’agriculture pour demander le maintien de la molécule lambda-cyhalothrine. ©iStock - Brane La lambda-cyhalothrine est un insecticide crucial pour la protection des cultures fruitières. Cette substance est en cours de réhomologation au niveau européen. Les travaux menés par l’Agence Sanitaire grecque, en tant qu’’État membre rapporteur zonal’, ont abouti à une réhomologation des produits concernant cette molécule pour tous les usages historiques.…


Par Eva DZ

Fruits et légumes : Familles rurales appelle à une «allocation alimentaire»

Malgré la baisse des prix des fruits et légumes entre juin 2023 et juin 2024, l’association de défense des consommateurs Familles rurales a appelé à un «coup de pouce» de l’État pour encourager la consommation de ces produits. D’après son observatoire 2024, «on constate un appel d’air, [le prix de] notre panier, qui est composé de dix légumes et de neuf fruits de saison, baisse de 7% cette année», a indiqué Nadia Ziane, directrice du département consommation de l’association, interrogée sur France Inter. Reste que cette baisse n’est pas assortie d’un «sursaut de la consommation», déplore-t-elle, évoquant «un renoncement aux fruits et légumes». Ce dernier s’expliquerait notamment par le fait que la baisse des prix ne compense pas les hausses des dix dernières années, de l’ordre de 50% supplémentaires pour les fruits et de 70% pour les légumes. «Il va falloir aider les petits budgets, leur donner un coup de pouce et mettre en place une allocation alimentaire», souligne Nadia Ziane. Alors que la France «dépense 20 milliards d’euros à soigner des pathologies dont on sait qu’elles sont dues à une alimentation inadaptée», Familles rurales chiffre ladite aide entre «huit et neuf milliards d’euros par an». «Quand vous rapportez cela aux 20 milliards de dépenses publiques, ça vaut le coup d’investir dans la prévention», résume Nadia Ziane.


Par Eva DZ

Fruits et légumes : des prix en baisse sur 2024, sauf en fruits bio, selon Familles Rurales

L’association de défense des consommateurs Familles Rurales a publié la 18e édition de son Observatoire des prix des fruits et légumes, qui porte sur 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio. Entre juin 2023 et juin 2024, le prix des fruits de ce panier a baissé de 5 % en conventionnel mais augmenté de 2% en bio. Sur la même période, celui des légumes a baissé de 9% en conventionnel et de 3% en bio : «Une baisse des prix à relativiser au regard des niveaux avant crise : une hausse de 25% entre 2021 et 2023», souligne l’association qui rappelle qu’en 10 ans, «l’augmentation du prix des fruits (50%) et des légumes (70%,) en net décrochage avec l’évolution du salaire moyen par tête (+22%), a contribué à la précarisation alimentaire de 10 800 000 personnes».

Familles rurales demande aux parlementaires et décideurs politiques d’engager un «plan manger sain» pour redonner du pouvoir d’achat et  rendre accessible à tous une alimentation saine : «Bouclier Qualité Prix» (existant déjà en Outre-Mer), transparence sur les marges et la taxation de celles excessives, abandon des «sur-marges» imposées par la loi (seuil de revente à perte +10%), implication des professionnels de santé pour accompagner les parents dans leur rôle éducatif.


Par Eva DZ

Fruits et légumes : Nestlé cède ses petits pots pour bébés à un fonds spécialisé

Le géant de l’agroalimentaire Nestlé a cédé des marques d’aliments pour bébé (hors laits infantiles) en France à FnB, selon un communiqué le 3 juillet de ce fonds d’investissement spécialisé dans la transformation d’entreprises agro-industrielles et notamment propriétaire des purées Mousline ou de Café Legal. FnB rachète à Nestlé, pour un montant non communiqué, les marques NaturNes, Babicao, Babivanille et les franchises P’tit, «regroupées au sein d’Azuré holding et produites sur le site d’Arches» où travaillent 235 personnes, dans les Vosges, selon le communiqué de ce fonds d’investissement publié dans la nuit du 2 au 3 juillet. FnB précise devenir «majoritaire au capital d’Azuré holding». L’entreprise rachetée réalise environ 100 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel en France, selon FnB. Les négociations sur ce dossier avaient débuté début février. Nestlé avait indiqué vouloir se concentrer sur les laits infantiles, un des produits phares du groupe. De son côté, FnB signe ainsi sa « 13e transaction », dont les plus emblématiques sont la purée Mousline, déjà rachetée à Nestlé, et Café Legal, grand nom du café brièvement détenu par l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon.


Par Eva DZ

Fruits/légumes/vins/fromages : Strasbourg adopte la législation sur les emballages

A l’occasion de la dernière session plénière de la législature, les eurodéputés ont largement adopté (par 476 voix contre 129 et 24 abstentions) le compromis politique relatif au projet de règlement sur les emballages et les déchets d’emballages. Au niveau agroalimentaire, ce texte prévoit ainsi l’interdiction des plastiques à usage unique pour les fruits et légumes frais non transformés à compter du 1er janvier 2030, l’usage du papier restant cependant autorisé. Les colégislateurs se sont également accordés sur l’interdiction dès 2026 de l’ajout intentionnel de polyfluoroalkylés (PFAS) dans les emballages alimentaires.

Autre sujet de préoccupation : des objectifs contraignants pour 2030 et indicatifs pour 2040 en matière de réutilisation et de recharge ont été fixés pour le secteur des boissons. Toutefois, les vins et vins aromatisés, le lait et les boissons hautement périssables ne sont pas concernés. Enfin, l’exclusion des emballages légers en bois, en cire et en liège est confirmée. Le Conseil de l’UE doit maintenant formellement entériner le texte pour qu’il soit publié au Journal officiel et qu’il puisse ainsi entrer en vigueur.


Par Didier Bouville

Terr’Eau Bio : montagne, petits fruits et confitures à Alrance

La dernière journée Terr'Eau Bio Occitanie 2017 relayée en Aveyron par l'APABA s'est déroulée sur la ferme Les Vents Sauvages à Alrance, le 20 novembre, lors d'une rencontre technique sur le thème : "produire, transformer et commercialiser des petits fruits en agriculture biologique". Le groupe d'une vingtaine de personnes, a été reçu par le producteur, Philippe Piard, dans le cadre d'un après-midi encadré par Alexandre Bancarel, animateur APABA. apaba+bio+fruits


Aveyron | National | Par Didier Bouville

Cerises et Diméthoate : pour une harmonisation européenne [point de vue]

Cerises et Diméthoate : pour une harmonisation européenne [point de vue]Le ministre de l’agriculture a décidé d’interdire le Diméthoate, insecticide qui permet aux arboriculteurs de lutter contre la Drosophila Suzukii qui s’attaque notamment aux cerises. Les arboriculteurs craignent une perte de récoltes et la concurrence européenne, alors que Stéphane Le Foll a demandé l’interdiction de la mise en marché de cerises traitées avec ce produit, dans toute l’Union européenne. Une…