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Par eva dz

Foie gras : «reprise» de la production, qui retrouve les niveaux de 2020 et 2021

La production de foie gras en 2024 devrait augmenter d’un tiers par rapport aux mauvaises années 2022 et 2023, a indiqué le Cifog (interprofession du foie gras) le 17 octobre, se félicitant de cette «reprise» après les épizooties successives d’influenza aviaire. L’interprofession a estimé que l’offre des abatteurs français en foie gras cru devrait remonter à environ 13 500 t en 2024, selon une extrapolation basée sur la production des six premiers mois. Ce tonnage atteint presque celui des années 2020 et 2021, tout en restant restant bien inférieur aux 16 663 t enregistrées en 2019. De ce fait, la production française couvrirait 87% de la fourniture hexagonale (importations comprises), contre 80% en 2023.

Fabien Chevalier, nouveau président du Cifog, s’est félicité d’un volume enfin suffisant pour les fêtes de fin d’année. Quant aux exportations, les ventes de tous types de foie gras français sont en augmentation de 3%, à 30 M€ sur les six premiers mois (de source Itavi d’après les douanes). Si la France est pénalisée au Royaume-Uni et au Japon du fait de la vaccination, ses concurrents, la Bulgarie et la Hongrie, le sont du fait de cas d’influenza aviaire, estime-t-on au Cifog. L’interprofession se réjouit du retour de l’excédent commercial, qui est de 3,6 M€ pour les six premiers mois de l’année. Les importations ont en effet reculé de 31%, à 26,5 M€.

La rédaction


Par La rédaction

Vaccination contre l’influenza aviaire: 27 M€ resteraient à charge des filières canard (Anvol)

Les filières foie gras et canard à rôtir supporteraient environ 27 millions d’euros (M€) de frais de vaccination contre l’influenza aviaire pour 2024-2025, selon un rapide calcul effectué par Anvol (interprofession des volailles de chair). Cette première évaluation s’appuie sur l’annonce du ministère de l’Agriculture d’une prise en charge de 70% des frais (hors doses), contre 85% pour 2023-2024, et sur une estimation de ces coûts à 90 M€ (contre 100 M€ pour 2023-2024). Le reste à charge serait d’environ 0,45 € par tête, sur une base de 60 millions de canards vaccinés. Rapporté à la tonne de vif en canard à rôtir (en considérant un poids moyen mâles/femelles de 4 kg pour un lot mixte avec un ratio de 70/30), le coût de la vaccination reviendrait à 7% du prix du vif. Cette année, la première injection sera pratiquée à grande échelle chez l’accouveur, la phase pilote réalisée avant l’été ayant été concluante sur les plans de l’organisation, de la santé des canetons et du coût. Ce service est attendu des éleveurs. Le ministère déclare avoir commandé 67,75 millions de doses auprès des laboratoires Ceva Santé Animale et Boehringer Ingelheim.


Par La rédaction

Foie gras / ovosexage : une cotisation depuis le 1er juillet pour aboutir à 100% de canetons mâles

Depuis le 1er juillet 2024, une cotisation est prélevée auprès des éleveurs de canards à foie gras et une compensation versée aux accouveurs afin qu’en 2030, au plus tard, ces derniers ne fassent plus éclore que des canetons mâles. C’est l’effet d’un arrêté d’extension daté du 20 juin 2024 de l’avenant à l’accord interprofessionnel du comité interprofessionnel Cifog conclu le 5 avril 2024. Cette cotisation de 25 centimes par caneton mis en place se répercutera en cascade au gaveur puis à l’abatteur et fabricant de foie gras, explique-t-on au Cifog. Les accouveurs de leur côté reçoivent 55 centimes par caneton vendu afin de mettre au point les équipements et pratiques de sexage. «Les prototypes sont suffisamment fiables pour que nous puissions déployer les processus à grande échelle», explique Marie-Pierre Pé, d.g. du Cifog. «Nous sommes fiers du consensus auquel nous avons abouti en neuf mois, sur la base des estimations de coûts de mise en œuvre d’un expert de l’Itavi. L’intérêt collectif prévaut», se félicite-t-elle. L’interprofession du foie gras a souhaité cet accord dès lors que les débouchés pour les femelles sont apparus compromis. En effet, comme l’explique Marie-Pierre Pé, les derniers épisodes d’influenza aviaire ont anéanti les débouchés à l’export – principalement vers l’Egypte, l’Italie, l’Allemagne et en Asie du Sud-Est. Les tentatives d’engraissement en France des femelles n’ont pas été concluante.


Par eva dz

Influenza aviaire : le Royaume-Uni suspend l’importation de viande de canards vaccinés

Les autorités britanniques ont suspendu, depuis le 7 mars, les importations de viande de canards vaccinés contre l’influenza aviaire en provenance de France, a appris Agra Presse le 18 avril de sources concordantes. Cette mesure concerne les canards à rôtir (et les produits qui en sont issus), mais aussi le foie gras. «Les échanges entre les administrations sont toujours en cours», indique une source proche du dossier, selon laquelle les pouvoirs publics français ont récemment envoyé leurs réponses aux questions de leurs homologues britanniques. La Commission européenne participe également aux négociations. Sollicité par Agra Presse, le ministère de l’agriculture n’a pas encore répondu.

En 2023, l’Hexagone a exporté au Royaume-Uni environ 1500 t de viande de canard à rôtir (soit 8,5% du total des exportations), ainsi que 28 t de foie gras cru et 15 t de foie gras transformé (soit 1,5 M€ pour la filière canards gras). Depuis le lancement, en octobre dernier, de la campagne de vaccination des canards contre l’influenza aviaire, au moins sept pays ont mis en place des embargos à divers degrés*. La France est le premier pays au monde à vacciner contre cette maladie tout en continuant à exporter, avec la mise en place d’un plan de surveillance.
* Canada, États-Unis, Hong Kong, Japon, Philippines, Taïwan, Thaïlande

La rédaction


National | Par La rédaction

La filière foie gras relancée par la vaccination

Le comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog) a fait un point de situation, fin mars, sur son secteur d’activité et sur les premières campagnes de vaccination. La confiance revient. Illustration iStock-epixx « Notre espoir sur la vaccination s’est concrétisé. 2023 a été l’année du renouveau, du rebond pour la filière foie gras ». Le président du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog) Éric Dumas n’a pas…