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Par eva dz

FNO : en congrès, la FNO demande un «plan Marshall» pour relancer la production

Réunie en congrès à Troyes (Aube) le 13 septembre, en l’absence de Marc Fesneau, la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA) a réclamé un «plan Marshall» pour relancer la production ovine. Le but : faire remonter, d’ici cinq ans, la production de viande d’agneau pour couvrir 55% de la consommation française, contre 47% aujourd’hui. Le syndicat compte aussi réduire les émissions de GES de 12% (en ligne avec le programme Life Green Sheep) et maintenir le taux d’auto-approvisionnement en lait de brebis.

Pour y parvenir, la FNO veut notamment renforcer la formation et le conseil, afin d’améliorer la productivité des élevages ou encore les conditions de travail. Ce qui passerait par un «pack d’accompagnement technique» co-construit avec les éleveurs, financé dans un premier temps par les pouvoirs publics, avant que les producteurs ne le reprennent à leur charge.

Côté conjoncture, la collecte de lait de brebis a reculé de 3% cette année (octobre-juin), à moins de 290 Ml. Quant à la production de viande ovine, elle a chuté de 5% en un an (janvier-juillet), à 45 000 téc. Bien qu’ils touchent des prix records pour leurs agneaux (9,18 €/kg en moyenne depuis début 2024), les producteurs ovins restent ceux qui gagnent le moins bien leur vie au sein de la ferme France (moins de 20 000 € de RCAI/ETP non salarié en 2022).

La rédaction


Par La rédaction

FCO/ovins : la FNO dénonce un manque d’anticipation de l’État

Qu’il s’agisse des sérotypes 8 ou 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), «les pouvoirs publics n’ont pas su anticiper la diffusion» de la maladie, a déploré Michèle Boudoin, la présidente de la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA), en conférence de presse le 27 août. Concernant la FCO-8, «il y a le feu partout», alerte-t-elle, avec environ «800 suspicions dans le sud». Et de poursuivre: «Il y a rupture sur le vaccin», qui est pris en charge par les éleveurs eux-mêmes. «Si le laboratoire (Syva, NDLR) ne produit pas de nouvelles doses de Syvazul 4-8, on ne pourra pas faire de rappel et on va anéantir le protocole» vaccinal, prévient l’éleveuse du Puy-de-Dôme. À titre d’exemple, l’Aveyron, important bassin laitier, compte 800 000 brebis, alors que «seules 250 000 doses sont disponibles pour la France entière». Or, la FCO-8 est «connue du ministère», fait valoir Michèle Boudoin: ce sérotype est présent en France depuis 2007, et une nouvelle souche est apparue dans le Massif central à l’été 2023, causant une «forte mortalité». Concernant le vaccin contre la FCO-3, financé par l’État, «les 600 000 premières doses [pour ovins] livrées après le 12 août sont déjà utilisées», affirme la présidente de la FNO. Les pouvoirs publics ont passé une deuxième commande de 500 000 doses qui «n’arriveront qu’en septembre, après le coup de feu», déplore-t-elle.


Par eva dz

Assurance prairies : un dispositif «inopérant» en cas de fortes pluies et de grêle

Dans un communiqué du 25 juillet, les associations spécialisées (AS) animales de la FNSEA (FNB, FNPL, FNO, FNEC) déclarent que le dispositif de gestion des risques climatiques pour les prairies (indice de production d’herbe calculé sur des photos satellites) est «inopérant» sur la détection des pertes liées aux aléas climatiques rencontrés par les éleveurs cette année : excès de pluviométrie, orages, grêle… «Avec le satellite, on ne voit pas ces aléas», souligne le directeur de la FNPL (lait), Benjamin Guillaumé. «Nous avons beaucoup de remontées d’éleveurs qui nous disent que leur assureur ne va pas prendre en compte leurs pertes parce que l’indice ne les montrent pas», rapporte-t-il.

En 2022 et en 2023, les limites de l’indice en cas de sécheresse avaient également été pointées. Les AS dénoncent les «engagements non tenus» du ministre de l’agriculture démissionnaire Marc Fesneau qui s’était engagé au printemps à revoir le décret encadrant les possibilités de recours contre l’indice et à développer le réseau de «fermes de référence» dans le cadre de l’Observatoire national de la pousse de l’herbe, en incluant 200 fermes supplémentaires. Ces deux dossiers sont «en suspens», indique Benjamin Guillaumé. «Il faut que la puissance publique permette des recours avec des expertises de terrain, comme cela existe en céréales, en viticulture et en arboriculture», affirme le président de la FNB (viande bovine), Patrick Bénézit.

La rédaction


Par eva dz

FCO : de nouvelles règles en cas d’arrivée d’un nouveau sérotype

Un arrêté du 4 juillet prévoit des dispositions spécifiques pour préparer l’arrivée du sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) en France, apparu en 2023 aux Pays-Bas et particulièrement virulent. Les règles pour les sérotypes déjà présents (4 et 8) ne sont pas modifiées de manière significative, observe la FNO (producteurs ovins, FNSEA). En revanche, l’arrêté instaure des mesures particulières en cas d’apparition de foyers d’un sérotype «exotique» de FCO sur le territoire : une zone «régulée» de 150 km autour du foyer et une zone «tampon» de 50 km autour de la zone régulée. La vaccination contre le sérotype exotique sera obligatoire au sein de la zone tampon pour les animaux des espèces «répertoriées sensibles à la FCO» (ovins, bovins, caprins). Dans les zones régulées, la vaccination sera obligatoire pour sortir de la zone.

L’arrêté prévoit également la possibilité de créer une «zone tampon frontalière» où la vaccination serait obligatoire afin de former «une barrière vaccinale», explique la FNO. L’obligation vaccinale ne pourra être respectée «qu’à condition d’avoir les vaccins à temps», souligne la fédération d’éleveurs. Un premier vaccin contre le sérotype 3 a été autorisé aux Pays-Bas en mai. Ce sérotype circule également en Angleterre, en Allemagne et en Belgique. Depuis 2018, tout l’Hexagone et la Corse sont en zone régulée pour les sérotypes 4 et 8 (vaccination volontaire).

La rédaction


National | Par Didier Bouville

Ovins : Ramadan et recul des importations ont soutenu les cours (Agreste)

Avec un repli des abattages de 3,5% en tec en 2020 par rapport à 2019, le service de la statistique (Agreste) du ministère de l’Agriculture confirme que «les effets du confinement de la population lié au Covid-19 semblent avoir été contenus» dans la filière ovine.«La baisse traditionnelle des cours après Pâques n’a pas lieu», rappelle Agreste, soulignant que les cours ont poursuivi leur hausse pour atteindre 6,50 euros le kilo…


National | Par Didier Bouville

«L’élevage ovin est un bien public» (FNO)

Photo ActuagriLa crise du Coronavirus a révélé la fragilité de l’élevage ovin, l’une des premières victimes en France de la mondialisation des échanges. Interview de Michèle Boudoin (notre photo), présidente de la Fédéation Nationale Ovine (FNO).- Vous aviez beaucoup de craintes sur l’écoulement des agneaux à la veille de Pâques. Leur commercialisation s’est-elle mieux passée que prévue ?Michèle Boudoin : «Ce n’était pas une crainte que nous avions, mais une…


National | Par Didier Bouville

A la veille de Pâques, la FNO interpelle le gouvernement et les distributeurs

Dans un communiqué du 20 mars, la FNO (Fédération nationale ovine) demande une «plus grande solidarité nationale», interpelant le gouvernement et les distributeurs. L'inquiétude monte dans la filière à la veille de Pâques, «une période cruciale de la consommation de viande d’agneaux français», rappelle la FNO.«On ne sait pas ce que ça va donner, s’interroge Hervé des Déserts, directeur de la Fedev (métiers de la viande), car c’est une viande…


National | Par Didier Bouville

La filière ovine s’intéresse au principe du compagnonnage

La filière ovine s'intéresse au principe du compagnonnage qu'elle examine actuellement de près au travers du programme Inn'ovin, en vue de proposer un nouveau parcours d'apprentissage, a expliqué Patrick Soury, secrétaire général de la Fédération nationala ovine (FNO), lors d'une conférence de presse sur le thème du renouvellement des générations, le 26 mars à Paris.S'il ne s'agit pas de faire un "copier-coller", assure Patrick Soury à Agra presse, la filière…


National | Par Didier Bouville

Viande ovine : la FNO mobilise face au défi du renouvellement des consommateurs

80% des achats de viande ovine sont le fait de personnes de plus de 50 ans. Un constat qui a fait réfléchir la Fédération nationale ovine (FNO), lors de son conseil national du 11 décembre, sur le besoin d’adapter l’offre à la demande des "millénials" pour capter de nouveaux consommateurs.«Le risque est de voir disparaître l’agneau des étals, se désole Patrick Soury, secrétaire général du syndicat. Notre maillon faible, c’est…


National | Par Didier Bouville

L’aide ovine est remaniée

Un arrêté du 26 septembre 2018, publié le 29 septembre au Journal officiel, définit le montant de l’aide ovine et de l’aide caprine pour la campagne 2018 en France métropolitaine.Le montant unitaire de l’aide ovine est fixé à 22,05 € par animal primé. S’y ajoute une majoration de 2 € pour les 500 premières brebis, comme en 2017.En revanche, l’an passé, l’aide ovine était constituée d’une aide de base de…