Mot-clé : Espagne

Par Agra

Bovins/DNC : début imminent de la vaccination dans les Pyrénées-Orientales

« Les vaccins arrivent demain » (jeudi 9 octobre, NDLR) dans les Pyrénées-Orientales, ce qui permettra de protéger les bovins situés dans la zone réglementée pour la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) établie après un cas en Espagne, a indiqué le cabinet de la ministre de l’Agriculture le 8 octobre. La campagne de vaccination obligatoire concerne « environ 3 500 bovins recensés », précise la Rue de Varenne à Agra Presse. L’Espagne a connu son premier cas de DNC le 1er octobre dans un élevage de 123 bovins laitiers de Castelló d’Empuries (Catalogne), suivi d’un second le 4 octobre à Peralada, « à 4,5 km au nord », selon la plateforme française ESA. Ce nouveau foyer a conduit à étendre la zone réglementée (50 km autour des cas), qui englobe désormais 93 communes des Pyrénées-Orientales, selon l’arrêté préfectoral correspondant. Par ailleurs, dans la deuxième zone réglementée en France (Loire, Rhône, Isère), 40 % des bovins sont vaccinés, selon le ministère. Instaurée après le foyer confirmé le 18 septembre dans le Rhône (le dernier en date des 79 cas français), cette zone comprend 350 000 bovins. Les élèves vétérinaires, qui participaient déjà à la campagne de vaccination, pourront y être mobilisés jusqu’au 31 mars 2026, en vertu d’un arrêté paru au Journal officiel le 8 octobre.


Par Agra

Bovins/DNC : cas en Espagne, mise en place d’une zone de surveillance en France

La confirmation d’un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage de Catalogne, en Espagne, a conduit le 4 octobre les autorités françaises à mettre en place une «zone réglementée» de l’autre côté des Pyrénées, interdisant notamment les mouvements de bovins. «Un foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) a été confirmé ce samedi 4 octobre dans un élevage de veaux en Espagne (commune de Castello d’Empuries – Catalogne)», indique le ministère français de l’Agriculture dans un communiqué publié dans la soirée. «Ce foyer en Espagne conduit à la mise en place d’une zone de surveillance dans le département des Pyrénées-Orientales concernant 75 communes», indique le ministère, précisant que la liste de mesures prises était «prescrite ce jour par arrêté préfectoral». «En particulier, les mouvements de bovins sont interdits dans, vers et à partir de cette zone, à des fins d’élevage, le temps d’observer le caractère éventuellement évolutif de la situation sanitaire dans cette zone et en Espagne», prévient le ministère. «La décision de vacciner les bovins détenus dans cette nouvelle zone réglementée sera prise en début de semaine prochaine en concertation avec les parties prenantes professionnelles», ajoute-t-on de même source. La France «dispose d’un stock suffisant de doses vaccinales pour une campagne de vaccination supplémentaire», assure le ministère.


Par Eva DZ

UE/Mercosur : le ministre de l’agriculture italien contre l’accord en l’état, l’Espagnol pour

En marge de la réunion du Conseil Agriculture, le 18 novembre à Bruxelles, les ministres de l’agriculture italien et espagnol ont exprimé des positions opposées au sujet de l’accord UE/Mercosur. Ces prises de position interviennent alors qu’un mouvement de protestation contre le traité a lieu en France et que les négociations pourraient se conclure lors de la réunion du G20, qui se déroule les 18 et 19 novembre à Rio de Janeiro (Brésil). Ainsi, l’italien Francesco Lollobrigida s’est prononcé contre l’accord. «Le traité UE-Mercosur sous sa forme actuelle n’est pas acceptable», a-t-il indiqué, tout en mettant en avant la nécessité de réciprocité en matière de normes entre les agriculteurs européens et ceux du Mercosur. A contrario, l’espagnol Luis Planas a rappelé l’importance de l’accord pour l’UE, notamment dans le contexte géopolitique. «Je pense qu’il est important au niveau mondial et qu’il peut également l’être pour le secteur agroalimentaire», a-t-il précisé.

En cas de conclusion des pourparlers, la question de la position des États membres pourrait se poser. En effet, si la partie commerciale est scindée de l’accord global, ces derniers pourraient être amenés à se prononcer à la majorité qualifiée (55% des États membres représentant 65% de la population de l’UE) et non plus à l’unanimité. Pour ne pas autoriser Bruxelles à signer le texte, il faudra alors, pour les partisans du rejet, obtenir une minorité de blocage.


Par Eva DZ

FCO : rythme de propagation stable en France, nouveau sérotype en Espagne

La France compte 3743 foyers confirmés de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3), selon le dernier bilan du ministère de l’agriculture au 26 septembre, soit 931 nouveaux cas en une semaine. Le rythme de propagation de la maladie semble se stabiliser, après plusieurs semaines de doublement, voire de triplement, du nombre de cas. Lors du bilan hebdomadaire précédent, le 19 septembre, l’Hexagone dénombrait 2812 foyers (+883 en une semaine), avec une extension en Mayenne et en Seine-Maritime. Selon la plateforme épidémiosurveillance en santé animale, la FCO se propage aussi dans les autres pays européens : 10 216 foyers en Allemagne (dont 3500 confirmés FCO-3), 3272 en Belgique, 2046 foyers cliniques et 6236 confirmés aux Pays-Bas.

En Espagne, les autorités ont annoncé le 23 septembre la découverte de cinq foyers d’un nouveau sérotype de la maladie (le n°1), dans la communauté autonome de l’Estrémadure (sud-ouest). Les éleveurs hispaniques sont déjà aux prises avec les sérotypes 4 et 8 de la FCO. Des formes aussi présentes en France (en Corse pour le n°4, dans une large moitié sud pour le n°8). Par ailleurs, la maladie hémorragique épizootique (MHE) – véhiculée par les moucherons Culicoïdes comme la FCO – continue aussi sa progression, avec 1484 foyers entre le 1er juin et 26 septembre (+324 en une semaine).


Par La rédaction

Gaspillage alimentaire : en Espagne, la chaleur extrême augmente fortement les pertes

En Espagne, pendant les mois d’été, 30% de produits alimentaires périssables en plus sont gaspillés par rapport au reste de l’année, rapporte la revue Mercados. C’est ce qui ressort des données du panel de quantification des déchets alimentaires ménagers du ministère espagnol de l’Agriculture, recueillies par la start-up française Phénix (spécialisée dans l’optimisation des surplus alimentaires). Les plus importantes pertes sont enregistrées pour les fruits et légumes et les produits carnés. Outre l’accélération de la détérioration des aliments périssables à cette époque, Phénix souligne aussi l’évolution des habitudes de consommation, rendant difficile la prévision de la demande et l’ajustement de l’offre dans les supermarchés, provoquant des déséquilibres générateurs de gaspillage. Des actions peuvent être menées : vente de fruits et légumes «moches», dons aux associations locales, sensibilisation des consommateurs, etc. En janvier, le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi sur la prévention du gaspillage alimentaire, une première en Espagne, qui est en cours d’examen aux Cortes (Parlement). Selon les données du ministère de l’Agriculture, le pays a gaspillé 2,8 millions de tonnes de produits alimentaires en 2023.


Par La rédaction

Manifestations : les agriculteurs se retirent de la frontière franco-espagnole

Les agriculteurs espagnols et français qui bloquaient, depuis le 3 juin, huit points de passage transfrontaliers le long des Pyrénées, entre le Pays basque et la Catalogne (notamment l’A9 Montpellier-Barcelone et l’A63 Bordeaux-Bilbao), ont peu à peu levé leurs barrages le 4 juin dans la matinée. Du côté des manifestants, on se félicite de la mobilisation à laquelle n’ont pas participé les principaux syndicats agricoles. «La manifestation a été un succès parce que nous nous sommes joints aux Français et [à des agriculteurs du] reste de l’Espagne, et cela a été un succès en termes d’organisation», a estimé Martí Planas, agriculteur espagnol, auprès de l’AFP.

Les manifestants ont assuré avoir eu une conversation téléphonique avec Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’agriculture.