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Par Agra

Energies renouvelables : Ferracci pousse la PPE « en haut de la pile » de l’exécutif

Le ministre de l’Energie sortant Marc Ferracci assure vouloir faire en sorte que le texte stratégique et sensible de la programmation énergétique, retardé cet été, « soit en haut de la pile », qu’il soit « reconduit ou non », a indiqué le 10 septembre son entourage à l’AFP. Avec la chute du gouvernement Bayrou, les acteurs de l’énergie se sont inquiétés que le texte, qui a déjà deux ans de retard et déchire la classe politique, ne tombe dans les limbes. Mais l’entourage de Marc Ferracci l’assure : « le ministre qu’il soit reconduit ou non s’attachera à faire en sorte que ce dossier soit en haut de la pile du nouveau gouvernement » Lecornu. Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret sur cette PPE3 d’« ici à la fin de l’été », avant finalement de renoncer. Le texte a donné lieu à des débats enflammés pendant tout le printemps, lors de l’examen d’une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique. Le projet de décret sur la PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur les 10 prochaines années pour sortir des énergies fossiles et atteindre à la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée à un développement des renouvelables.


Par Agra

Énergies renouvelables : la crise politique met en péril la publication de la feuille de route

La crise politique en France et un François Bayrou en sursis mettent en péril la publication de la feuille de route énergétique du pays, promise avant la fin de l’été. La troisième Programmation pluriannuelle énergétique (PPE) vise à sortir des énergies fossiles et à atteindre la neutralité carbone en 2050. Le gouvernement s’était engagé à publier «avant la fin de l’été» un décret sur cette PPE3, mais le sujet déchire la classe politique en raison de divergences sur la place du nucléaire et des énergies renouvelables dans le mix énergétique. La situation est d’autant plus complexe qu’un autre texte sur l’avenir énergétique de la France, la proposition de loi dite Gremillet, censée aider l’exécutif à finaliser son décret, doit reprendre sa navette parlementaire à la rentrée.

Marc Ferracci, ministre de l’énergie, qui n’a pas ménagé ses efforts pour sortir le décret, avait indiqué que le texte n’attendrait pas la fin de la navette de la PPL Gremillet. Mais sa parution fin juillet a été reportée par le Premier ministre, François Bayrou assurant vouloir le publier en «août, septembre». Au ministère de l’énergie, on pousse pour une publication avant le 8 septembre, date du vote de confiance du gouvernement Bayrou. « Il y a un plaidoyer très, très important pour une publication de la PPE avant le 8 pour pouvoir avancer ce dossier qui traîne depuis 4 ans», selon l’entourage de Marc Ferracci.

Source Agra


Par Agra

Renouvelables : les chambres d’agriculture alertent sur les conséquences d’un moratoire

A la veille du vote à l’Assemblée sur la proposition de loi Grémillet concernant le futur énergétique du pays, Chambres d’agriculture France a mis en garde le 23 juin contre un moratoire sur le photovoltaïque qui « fragilise notre agriculture et la souveraineté énergétique ». « En 2024, 80 % des installations photovoltaïques de « moyennes toitures » (100-500 kW) ont été posées sur bâtiment agricoles, d’après un communiqué. Cela représente un revenu de 800 M€ par an pour le monde agricole. » Un moratoire sur le solaire « condamnerait aussi, de fait, le développement de l’agrivoltaïsme, qui permet d’améliorer la production agricole tout en assurant un revenu complémentaire aux agriculteurs. » Le ministre de l’Energie Marc Ferracci a réaffirmé le 23 juin son soutien « indéfectible » aux énergies renouvelables, lors d’un déplacement en Vendée. Dans une interview aux Echos (article payant), Marc Fesneau a lui indiqué que le groupe des députés MoDem à l’Assemblée votera contre la PPL. Le président du groupe Horizons Paul Christophe a aussi déclaré à l’AFP qu’il proposera à son groupe de s’opposer au texte. De son côté,le groupe LR apparaît divisé, le député Antoine Vermorel-Marques fustigeant dans Le Monde le récent vote à l’Assemblée. Le 19 juin, les députés ont adopté un moratoire sur l’éolien et le solaire, avec les voix de la droite et de l’extrême droite.


Par Agra

Énergie : l’Assemblée nationale approuve un objectif de production des renouvelables

L’Assemblée nationale a approuvé le 19 juin un objectif de production d’énergie renouvelable pour 2030, dans le cadre de l’examen de la proposition de loi Gremillet sur le futur énergétique de la France, qui se poursuit jusqu’au lendemain. Avec un avis de sagesse du rapporteur et du gouvernement, les députés ont approuvé un amendement socialiste, puis l’article auquel il se rattachait, prévoyant que sur les 560 TWh d’électricité décarbonée qui devront être produits en 2030, « au moins 200 » devront être « issus de sources renouvelables ». Le texte, qui fixe comme objectif de porter la part d’énergie décarbonée à 58 % au moins de la consommation finale brute d’énergie en 2030, ne précisait initialement pas la part laissée au renouvelable, au grand dam de la gauche, pour qui le risque était d’augmenter encore celle du nucléaire. La gauche a regretté que les amendements suivants visant à donner des objectifs chiffrés par filière (éolien, hydraulique, solaire, etc.) n’aient pas été retenus. Marc Ferracci, ministre de l’Industrie, a dit, lui, préférer ne pas inscrire d’objectifs chiffrés dans la loi, pour « garder la possibilité d’ajuster ces objectifs en fonction de l’évolution des techniques industrielles, (…) des consommations, (…) du marché ».

 

source: Agra