Par eva dz
Relations commerciales : la marge brute de l’aval a progressé sur 2022-2023, sauf en porc
Dans son rapport annuel publié le 19 juillet, l’Observatoire des prix et des marges (OFPM) constate que les deux années d’inflation 2022 et 2023 ont profité à la fois à la matière première agricole (MPA) et à la marge brute de l’aval. C’est la MPA qui représente «la part la plus importante de l’inflation» (10,7 points des 19,7% d’augmentation des prix au détail), devant la marge brute agrégée de l’aval (+9 points). Les moyennes masquent évidemment des disparités par filière. La MPA est orientée à la baisse dans une filière, le «panier de fruits», après l’année atypique de 2021 marquée par les aléas climatiques. Pour l’aval, quatre marges brutes sont en baisse dans les filières mareyage (saumon fumé et coquille Saint-Jacques ) et charcuterie (jambon et rôti de porc). Quid du partage de la valeur ? Dans 20 produits sur 30, la part du prix au détail rémunérant la MPA est à la hausse, parfois de plus de 10 points. La hausse de la part de la MPA est «surtout sensible sur les légumes (y.c. la pomme de terre), les produits laitiers conventionnels riches en matière grasse (beurre et fromages) et les produits issus des troupeaux bovins et porcins», constate l’OFPM.
La rédaction