Mot-clé : bovin lait

Par Agra

Influenza aviaire : le virus toujours présent dans le lait cru au bout de 120 jours (étude)

Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 subsiste dans les fromages au lait cru jusqu’à 120 jours d’affinage, selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université américaine Cornell et publiée dans la revue Nature le 8 octobre. Toutefois, les chercheurs se sont aperçus que le niveau d’acidité du lait avait un impact sur la persistance du virus : le virus infectieux persiste « tout au long du processus de fabrication du fromage et jusqu’à 120 jours d’affinage dans les fromages fabriqués avec un lait cru à pH 6,6 et 5,8 mais pas à 5,0 ». Les chercheurs ont également étudié la transmission du virus par la voie alimentaire sur des furets. « Alors que les furets nourris avec du lait cru contaminé par le virus H5N1 ont été infectés, ceux nourris avec du fromage au lait cru ou une suspension de fromage ne l’ont pas été », ont-ils constaté. L’absence d’infection pourrait être liée « à la tendance des furets à avaler de petits morceaux de fromage entiers, limitant ainsi le contact viral avec la zone oropharyngée » ou « à des niveaux inférieurs de virus infectieux dans ces échantillons ». Aux États-Unis, le virus H5N1 a infecté environ 1 000 troupeaux bovins laitiers depuis 2024, contaminant également le lait issu de ces vaches.


Par Agra

Bovins : la FNPL va « promouvoir la vaccination », devenue « inévitable »

La FNPL (producteurs de lait, FNSEA) « va s’engager pour défendre et promouvoir la vaccination » contre les maladies animales, a annoncé son président Yohann Barbe le 7 octobre au Sommet de l’élevage. Le sujet « va nous animer tout l’hiver », a-t-il indiqué, précisant que son syndicat « passera dans tous les départements pour rappeler l’intérêt de la vaccination ». Selon M. Barbe, ce moyen de prévention est devenu « inévitable » dans un contexte de multiplication des maladies animales. Concernant la fièvre catarrhale ovine (FCO) – pour laquelle la vaccination n’est pas obligatoire –, « c’est à nous, éleveurs, de prendre notre responsabilité de vacciner leurs animaux au printemps » afin de les protéger avant le pic d’activité vectorielle à l’été. Pour d’autres maladies, comme la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), d’origine exotique, la vaccination est obligatoire. Dans ce cas, « nous demandons à la ministre de mettre en place une astreinte financière pour les éleveurs qui refusent de vacciner ». Par ailleurs, rappelle M. Barbe, dans le cadre du repeuplement après la DNC, il sera nécessaire de « vacciner les animaux entrant en zone réglementée ». Et, selon lui, les éleveurs des zones touchées demanderont probablement une vaccination préventive contre la DNC l’année prochaine.


Par Agra

Lait : 75 % des éleveurs déclarent se prélever moins de 2 000 €/mois (étude)

Selon une étude publiée par le réseau coopératif Innoval (génétique), les éleveurs laitiers sont 75 % à déclarer se prélever moins de 2 000 €/mois (par UTH, unité de travail humain) dont 45 % moins de 1 500 €/mois. Cette enquête titrée Organiser le travail pour mieux en vivre, à laquelle ont pris part plus de 1720 répondants éleveurs bovins laitiers, allaitants et caprins (dont 50% spécialisés en bovins laitiers) début 2025, montre aussi que 25 % déclarent se prélever plus de 2 000 € dont 5 % plus de 3 000 €. Ceux ayant une autre activité d’élevage sur l’exploitation déclarent des revenus plus élevés tandis que les éleveurs allaitants sont plus représentés dans les prélèvements inférieurs à 1 500 €. La fluctuation des cours des produits et la hausse des charges sont identifiées comme les premiers facteurs d’incertitude pour 86 % des répondants. Les aléas apparaissent comme le second défi, notamment les aléas climatiques pour 57 % des répondants. « Ce chiffre a plus que doublé en deux ans (cité par 26 % des répondants en 2023), signe d’une prise de conscience forte de la part des éleveurs, en première ligne face au dérèglement climatique », commentent les auteurs.


Par Agra

Bovins viande : la Fnab lance un projet national pour engraisser les veaux laitiers bio

Dans un communiqué du 13 mai, la Fnab (agriculteurs bio) annonce le lancement du projet Casdar « Valov Bio » visant à développer l’engraissement sur place et en bio des veaux laitiers. Actuellement, environ huit veaux laitiers bio sur dix « finissent en centres d’engraissement conventionnels », rappelle le syndicat. Or, les éleveurs sont « soucieux de garantir des conditions d’élevage bio à tous leurs animaux », selon la Fnab. Le projet « vise aussi à développer de nouveaux débouchés rémunérateurs », dans un contexte de crise du marché bio depuis 2022. Le projet Valov Bio se base sur l’expérience menée par le Civam bio 53 (Mayenne) : un groupe y « développe depuis six ans l’élevage sous nourrices, avec des partenariats inédits entre éleveurs laitiers et allaitants ». En s’appuyant sur son réseau national, la Fnab veut « démultiplier les initiatives des éleveurs de Mayenne sur une dizaine de territoires ». D’une durée de trois ans, Valov Bio rassemble de nombreux partenaires de la recherche (Inrae de Mirecourt, Idele, Itab, FiBL), économiques (groupements de producteurs et « opérateurs économiques » bio), de l’enseignement agricole, ainsi que l’ONG Welfarm.


Par Agra

Bovins : la mesure fiscale sera rétroactive sur 2024, promet le gouvernement

« Le gouvernement entend autoriser les exploitants agricoles » à bénéficier de la provision pour augmentation de la valeur des stocks de vaches « dès les exercices clos à compter du 1er janvier 2024 », annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué le 1er avril. Pour cela, l’exécutif prévoit une « traduction législative dans le prochain projet de loi de finances » (PLF 2026). Annoncée à l’automne 2023, cette mesure fiscale avait été créée par la loi de finances 2025, avec application pour quatre ans à partir du 1er janvier 2025. Le projet de loi d’orientation agricole prévoyait d’avancer cette date au 1er janvier 2024, mais l’article concerné (n°56) a été censuré par le Conseil constitutionnel comme « cavalier législatif ». D’après l’article 73 A du Code général des impôts, les agriculteurs imposés au réel peuvent pratiquer une provision dont le montant correspondant à l’augmentation de la valeur de leurs vaches laitières ou allaitantes. Cette provision doit être réinjectée dans le résultat de l’exploitation au plus tard dans les six ans, avec exonération en cas de hausse du cheptel. Le but ? Favoriser la rétention des vaches dans un contexte de décapitalisation et de hausse des prix des animaux alourdissant la valeur des stocks. Une enveloppe de 150 M€ est prévue pour cette provision plafonnée à 15 000 € par exploitation.


Par La rédaction

Lait : la FNPL demande le rehaussement des seuils ICPE pour les élevages bovins

A l’occasion d’un point presse de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) organisé le 23 février lors du Salon de l’agriculture, son président Yohann Barbe, entouré de plusieurs responsables de la fédération a demandé un allègement des contraintes environnementales pesant sur les élevages de bovins laitiers. Plus précisément, la FNPL souhaite que le seuil de 150 vaches pour lequel il faut enregistrer l’exploitation comme installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) soit relevé à 400 vaches. Elle demande que le seuil de 400 vaches qui entraine aujourd’hui une demande d’autorisation ICPE soit lui aussi rehaussé, sans indiquer précisément quel serait le seuil souhaité. Elle propose aussi qu’une souplesse de 15% soit mise en place pour ce qui concerne les seuils pratiqués afin que l’éleveur soit alerté et puisse anticiper les franchissements de seuils. Cette revendication s’appuie sur le coût d’un dossier ICPE évalué par la FNPL à 15000 euros pour l’éleveur, une charge qui vient s’ajouter, selon la fédération, à des coûts de production qui restent élevés notamment pour l’énergie et les équipements.


Par La rédaction

Collecte de lait : +1,3 % sur un an

« En octobre 2024, la collecte de lait de vache a progressé de 1,1 % par rapport à octobre 2023 », a indiqué Agreste dans une note de conjoncture publiée mi-décembre. Pas moins de 1,825 millions de litres (Ml) ont été collectés en octobre 2024 contre 1,805 Ml en octobre 2023. En cumul sur les dix premiers mois de l’année, elle se maintient également en hausse (+ 1,5 %). Le prix payé en moyenne aux éleveurs reste ferme, avec une moyenne de 486 euros /1 000 litres en octobre 2024 (464,5€ sur un an). Il est même en hausse de 15€/1 000 l par rapport à octobre 2023 (471,3 €). Le lait bio reste toujours plus valorisé que le lait conventionnel à 557,2€/1 000 litres en moyenne en octobre dernier (509,5€ sur un an). Cette même note d’Agreste indique que la collecte européenne s’est stabilisée sur un an (+0,1 %) mais qu’elle recule en Allemagne (-1,8 %) et aux Pays-Bas (-2,6 %).

 


Aveyron | Par Jérémy Duprat

Réunions d’hiver du service bovins lait de la Chambre d’agriculture : des discussions sur l’organisation du travail

Le service bovins lait de la Chambre d’agriculture, plus particulièrement le contrôle laitier, organise 8 réunions de secteur avec les adhérents. La visite du GAEC Balmette. Sur une journée, ces derniers ont pu écouter Arnaud Marignac, conseiller du service, sur différents thèmes. Le matin se déroulait en salle avec des thèmes comme l’acide gras et l’organisation du temps de travail. Chaque après-midi se déroule sur une ferme différente avec, forcément,…