Mot-clé : bien-être travail

Par Agra

Aide au répit administratif : premier bilan positif, la MSA demande sa pérennisation

 

Sur les six premiers mois de sa mise en oeuvre, au second semestre 2024, ce sont 400 exploitants qui ont été bénéficiaires du dispositif expérimental d’aide au répit administratif, a appris Agra Presse auprès de la MSA le 16 juillet. Le total des prestations financées s’est élevé à 845 000 euros (1 270 euros par prestation en moyenne). Les deux filières les plus demandeuses sont l’élevage bovin et ovin (viande et/ou lait) à 45% et l’horticulture à 24%.. Trois types de prestations ont été particulièrement sollicitées : le secrétariat administratif (gestion de factures, courriers, paiements…) par 71% des bénéficiaires, l’aide aux obligations réglementaires (registre d’élevage, déclaration des revenus professionnels MSA, demande de prise en charge de cotisations, etc.) par 15%, et le soutien au numérique par 14%. Une étude qualitative du dispositif a été réalisée au début de l’année. « L’évaluation de l’expérimentation confirme la pertinence de l’aide au répit administratif face à une surcharge administrative devenue un facteur majeur de mal-être et un symptôme pour les exploitants agricoles », précise la MSA. Autant d’éléments qui la pousse à demander la pérennisation du dispositif dans le cadre des négociations du COG 2026-2030 qui ont débuté en juin.


Par Agra

Saisonniers : le syndicalisme agri-agro européen propose de réglementer la sous-traitance

Le 25 juin, la Fédération européenne des syndicats de l’alimentation, de l’agriculture et du tourisme (Effat) a présenté une proposition de directive-type portant sur les intermédiaires de main-d’œuvre et la sous-traitance répandus dans l’agriculture et l’agroalimentaire. Elle vise à mettre fin aux pratiques de travail abusives, « source de dumping social et de concurrence déloyale » : exploitation de travailleurs migrants, conditions de travail dangereuses, logement précaire… « Il est temps de limiter la sous-traitance. S’il s’agit du même emploi sur le même lieu de travail, il doit bénéficier des mêmes droits et protections », a déclaré Enrico Somaglia, secrétaire général de l’Effat. La fédération propose de réglementer le secteur par la création d’une licence communautaire et de registres nationaux. Elle appelle aussi au renforcement de l’inspection du travail et au recoupement des données entre les autorités des États membres. L’Effat enjoint la Commission européenne d’inclure cette initiative dans la feuille de route pour des emplois de qualité (Quality Jobs Roadmap), prévue pour fin 2025. Récemment, en France plusieurs procès, certains concernant la viticulture champenoise, ont mis en lumière les agissements illégaux d’intermédiaires de main-d’œuvre.

 

source: Agra