Mot-clé : Apiculteurs

Aveyron | Par Elisa Llop

Les apprentis sensibilisés au rucher – école (Formation à Bernussou)

Atelier de découverte de l'apiculture pour les apprentis de Bernussou au rûcher-école de Villefranche-de-Rouergue. E.LLOP Le 1 er août, les apprentis de la formation Certification de spécialisation conduite d’un élevage bovin (viande et lait), du Pôle de formation de Bernussou avaient rendez-vous au RLSA de Villefranche (dit Rucher La Santé de l’Abeille) aux Champs des Chartreux. Ces ruches-écoles sont gérés par un groupe d’apiculteurs de Santé Abeille Aveyron (Groupement de…


Par Agra

Miel : récolte 2024 en baisse de 28 % et faible rendement, selon FranceAgriMer

La récolte de miel en 2024 s’élevait à 21 585 t, soit une baisse de 28 % par rapport à 2023, selon l’observatoire 2025 de production de FranceAgriMer-Agrex consulting publié fin juillet. La campagne a été compliquée par « le printemps très pluvieux, froid et venteux », comme décrit par l’Unaf en octobre, même si le syndicat apicole annonçait une récolte bien moindre. Le tournesol (10,9 % des volumes) détrône le colza en tant que première miellée mono-florale, talonné par la lavande (10,3 %). Les miellées « toutes fleurs d’été » pèsent 25 % des volumes et devancent les « très mauvaises » miellées « toutes fleurs de printemps », qui ne représentent que 9,6 % de la production. Le rendement moyen par ruche est de 15,2 kg, contre 22,5 kg en 2023. C’est « l’un des plus bas constaté sur les dix dernières années, seule la campagne 2021 avait été moins bonne (14 kg/ruche) », souligne l’observatoire. Il est toutefois plus élevé pour les exploitations de plus de 400 ruches (18,2 kg). Les stocks étaient de 13 222 t en fin de campagne, après un record à 15 900 t fin 2023. Enfin, le nombre d’apiculteurs déclarés, en progression de 8 %, reflète une régularisation des déclarations plutôt qu’une hausse réelle du nombre d’apiculteurs.


Par La rédaction

Apiculture : les sénateurs adoptent la proposition de loi sur le frelon asiatique

Le Sénat a adopté à l’unanimité en première lecture, le 11 avril, la proposition de loi visant à «endiguer la prolifération du frelon asiatique et à préserver la filière apicole», qui prévoit que les ministres de l’Agriculture et de l’Environnement chapeauteront la création d’un «plan national de lutte» contre le ravageur. Celui-ci déterminera en particulier des «indicateurs de suivi»; une «classification» des départements selon «la pression de prédation et des dégâts causés aux ruchers et aux pollinisateurs sauvages» ; et les financements de l’État, des collectivités et autres acteurs pour améliorer la connaissance, la prévention, la lutte et l’information du public. Est introduite la possibilité de reclasser le frelon asiatique en danger sanitaire de deuxième catégorie. Le plan national sera décliné en plan départementaux, lesquels devront organiser l’évaluation des dégâts sur les ruchers et la procédure de signalement de destruction. Les signalements pourront être faits par les maires ou un membre de leur conseil municipal. Enfin, les «pertes économiques» dues au frelon asiatique pourront être indemnisées par le Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA). La PPL doit maintenant être examinée à l’Assemblée.