Mot-clé : Aide à l'arrachage

Par Agra

Vin : en Occitanie, région et chambre alertent sur des arrachages trop élevés (presse)

La région Occitanie et la chambre régionale d’agriculture alertent, le 8 décembre dans le journal Les Echos (article payant), sur le risque d’arrachages trop conséquents au sein de leur vignoble. « Il n’est pas question que le Languedoc-Roussillon soit une variable d’ajustement, avec trop d’arrachage de vignes », déclare le vice-président de la région Jean-Louis Cazaubon. La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé, le 24 novembre, 130 M€ pour un nouveau plan national d’arrachage. « Il y a déjà eu beaucoup d’arrachage en Languedoc-Roussillon, du fait de la pyramide des âges des exploitants et de nombreuses situations de détresse. Mais si 15 000 ha sont encore arrachés, les autres régions vont garder leur potentiel de production, et nous pourrions manquer de vin à terme », anticipe Jean-Louis Cazaubon. « En Occitanie, beaucoup veulent arrêter, notamment ceux qui exploitent les parcelles qui souffrent le plus de l’impact du réchauffement climatique », signale aux Echos le président de la chambre régionale d’agriculture Denis Carretier. L’élu propose de limiter à un tiers de l’arrachage national pour le Languedoc-Roussillon, soit 10 000 ha. Pour y parvenir, « des critères doivent être fixés par FranceAgriMer. Il doit cibler davantage les vins rouges, en surstock, que les blancs et les rosés. Et il faut éviter d’arracher dans les zones irrigables », précise-t-il.


Par Agra

Vin : la FNSEA déplore un calendrier des aides à l’arrachage « pas à la hauteur »

La FNSEA a jugé le 25 novembre que le calendrier des aides à l’arrachage de vignes n’était « pas à la hauteur de ce qui avait été demandé », après un échange avec Annie Genevard, présente à l’ouverture du salon Sitevi à Montpellier. « Le 130 M€ d’hier soir n’est plus à ce stade que 70 M en 2026 », a déploré auprès de l’AFP le président Arnaud Rousseau. « La ministre vient de préciser que ce ne serait que 70 M€ en 2026 », a-t-il déploré, précisant que le reste serait « étalonné en 2027. À 4 000 euros l’hectare arraché, ça ne fait qu’un peu moins de 20 000 hectares », loin de la première phase de 50 000 ha souhaités par la FNSEA. « Ça n’est pas ce que les viticulteurs avaient compris hier soir », d’après lui. « Nous ferons une première évaluation à 70 M€ pour un déploiement ensuite à la hauteur de ce que nous avons dit, a déclaré à la presse la ministre de l’Agriculture. Nous verrons bien ce que nous aurons consommé en 2026 », a-t-elle précisé, ajoutant qu’« il n’y avait absolument aucun doute sur la somme des 130 M€ sur laquelle le gouvernement s’est engagé ». « Nous, nous demandons que cet arrachage ne soit pas définitif, mais temporaire, a souligné Rémi Dumas, président JA de l’Hérault. Nous voulons des perspectives pour planter de la vigne qui s’adapterait aux consommateurs, tels que de nouveaux cépages par exemple ».


Par Agra

Vin : le calendrier des aides à l’arrachage est prolongé de plusieurs semaines

Le calendrier de l’aide nationale à la réduction définitive du potentiel viticole, dotée de 120 millions d’euros, est allongé de plusieurs semaines, selon une décision modificative publiée le 8 mai par FranceAgriMer. Ainsi, les viticulteurs ont jusqu’au 21 juillet (non plus le 2 juin) pour déclarer leurs arrachages de vignes, jusqu’au 22 juillet (non plus le 3 juin) pour déposer leur demande de paiement. FranceAgriMer comptabilise 5 433 demandes à l’échelle nationale, représentant 27 434 hectares. Des surfaces qui sont « susceptibles d’évoluer d’ici la clôture de la demande de paiement : certains bénéficiaires pourraient, par exemple, renoncer à l’arrachage », indique à Agra Presse l’établissement public. Leur répartition montre en tête les bassins Languedoc-Roussillon (12 539 hectares), puis Aquitaine (5 532 hectares), Vallée du Rhône-Provence (4 644 hectares), Sud-Ouest (3 700 hectares), Val de Loire-Centre (913 hectares), Bourgogne-Beaujolais-Savoie-Jura (109 hectares).