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Par Agra

Agrivoltaïsme : l’observatoire sera élargi nationalement « d’ici début 2026 »

Le gouvernement a publié le 18 novembre une première version de l’Observatoire de l’agrivoltaïsme, accompagné d’un panorama de l’Ademe dans cinq régions qui sera élargi nationalement « d’ici le début de l’année 2026 ». Mis en ligne cet été, l’outil recense « 218 installations photovoltaïques sur fonciers agricoles (mises en place ou autorisées pour la plupart avant la réglementation issue de la loi Aper) représentant une puissance cumulée de plus de 2,2 GWc », dont 121 installations déjà en exploitation, selon le communiqué. Un panorama de l’Ademe, publié le 23 septembre, vient le compléter. Plus de 1 600 projets y sont recensés dans les cinq régions étudiées (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté et La Réunion). Ce travail inédit donne une vue sur la localisation des centrales solaires, leur taille, les productions agricoles concernées. « L’Observatoire de l’agrivoltaïsme, en tant qu’outil de suivi national, permettra d’accompagner le déploiement national de la filière agrivoltaïque, tout en protégeant la vocation essentielle des terres agricoles de produire de l’alimentation pour préserver la souveraineté alimentaire de la France », souligne le gouvernement.


Par Agra

Agrivoltaïsme : l’Ademe publie un premier observatoire national des installations

L’Ademe, agence de la transition écologique, vient de publier un observatoire national des installations agrivoltaïques. Se présentant sous la forme d’une carte interactive, l’outil indique notamment leur localisation, année de mise en service, puissance installée, type de production agricole et de structure photovoltaïque. Toutes les régions métropolitaines sont équipées, avec en tête la Nouvelle-Aquitaine (53 installations), l’Occitanie (45), suivies à égalité de l’Auvergne-Rhône-Alpes (21), Bourgogne-Franche-Comté et Provence-Alpes-Côte d’Azur, auxquelles s’ajoute entre autres La Réunion (10). L’observatoire recense 196 unités, dont 140 unités en exploitation, 18 en construction et 38 au stade de l’autorisation. Seules trois installations correspondent au décret du 8 avril 2024, l’écrasante majorité (puissance totale : 2,16 GW) ayant eu un feu vert avant les textes de la loi Aper. Parmi les productions agricoles concernées, les cultures spécialisées figurent en tête (93), au coude-à-coude avec l’élevage (86) ; les grandes cultures (16) sont loin derrière. Une plus vaste étude est « en cours », sur quelque 1 600 projets agrivoltaïques dans cinq régions, avait indiqué le 16 juin Rachel Baudry (Ademe) au colloque de France Agrivoltaïsme. « Quand on extrapole à l’échelle nationale, on pense qu’il y a aujourd’hui entre 2 000 et 3 000 projets dans les cartons », selon elle.


Par La rédaction

Affichage environnemental : abandon de la marque «Eco-score», nouveau nom «d’ici l’été»

La fédération européenne de l’agriculture biologique (Ifoam organics Europe) a obtenu le «retrait» de la marque «Eco-score», déposée par l’Ademe, pour le secteur alimentaire. Ce retrait résulte d’une «médiation» à la suite d’une action en justice introduite par l’Ifoam devant le tribunal judiciaire de Paris, en janvier 2023, contre l’indicateur environnemental de l’agence rattachée au ministère de la Transition écologique. L’Ifoam contestait l’utilisation du terme «Eco» qui, selon elle, doit être réservé aux produits de l’agriculture biologique. Selon la fédération, ce terme pouvait donc créer de la confusion chez les consommateurs, vu que la marque utilisée par les applications Yuka, Etiquettable (Eco2 Initiative) et OpenFoodFacts concerne aussi les produits issus de l’agriculture conventionnelle. Les opérateurs de ces applications devront cesser d’utiliser le terme et les visuels Eco-score «au plus tard le 31 décembre».

L’Ademe a confirmé s’orienter vers «un autre nom» pour le dispositif d’affichage environnemental dont les derniers arbitrages tardent à être rendus publics, alors qu’ils étaient annoncés pour le printemps. «Ce nom devrait être annoncé d’ici l’été par le ministère [de la Transition écologique]», a précisé l’Ademe.


National | Par Didier Bouville

Unités de méthanisation à la ferme : «difficilement» rentables ? [étude économique]

« La méthanisation à la ferme est très difficilement rentable », a affirmé Nicolas Chapelat, porteur d’une étude des bilans économiques d’unités de méthanisation pour le Semaeb (société d’économie mixte pour l’aménagement et l’équipement de la Bretagne), présentée lors de la journée technique nationale sur la méthanisation organisée par l’Ademe (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) à Paris, le 13 mai.L’étude réalisée sur 22 unités de méthanisation…