Mot-clé : Abattage

Par Agra

DNC : trois autres bovins infectés dans le troupeau abattu dans le Doubs (presse)

La préfecture du Doubs a indiqué le 4 décembre qu’une contamination à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) avait été constatée sur trois autres bovins du troupeau qui avait été abattu le 2 décembre malgré une forte mobilisation, rapporte l’AFP. La maladie avait été confirmée le 29 novembre dans un élevage de 82 bovins, tous vaccinés, à Pouilley-Français. À la suite de l’abattage du troupeau, les services de l’État ont repéré « quatre autres bovins » qui présentaient des signes potentiels de la maladie, et des analyses « ont confirmé que trois d’entre eux étaient infectés par la DNC », ajoute la préfecture. Ces résultats révèlent « une infection ancienne de l’élevage et prouvent que le virus de la DNC était déjà présent chez les bovins de cet élevage au moins trois semaines avant le 28 novembre », soit 15 jours environ après leur vaccination. Les bêtes ont ainsi été contaminées « avant l’acquisition de la protection vaccinale », conclut la préfecture. Dans un message posté sur X, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard rappelle qu’il est possible qu’un animal vacciné soit infecté par la DNC avant la mise en place totale de l’immunité (21 jours). Les premiers symptômes peuvent apparaître après « une trentaine de jours », ajoute-t-elle.


Par Agra

Bovins/DNC : un premier foyer dans le Doubs, mobilisation pour empêcher l’abattage

Un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé dans un élevage à Pouilley-Français (Doubs), a annoncé la préfecture dans un communiqué le 29 novembre. Il s’agit du premier cas dans ce département. Les autorités ont mis en place une zone réglementée dans un rayon de 50 km, qui recouvre partiellement quatre départements (Doubs, Jura, Haute-Saône, Côte-d’Or) et où les mouvements sortants d’animaux sont interdits. L’élevage infecté (Gaec de Pouilley-Français) compte 82 bovins, tous vaccinés, car l’exploitation se situe dans la zone réglementée liée à de précédents cas dans le Jura voisin. Les éleveurs refusent l’abattage total de leur cheptel prévu par la réglementation, qui doit être réalisé mardi 2 décembre. Selon L’Est républicain, la famille Lhomme à la tête de la ferme propose d’« utiliser leur exploitation comme ferme test ». « La famille souligne que leur élevage est isolé, que les bêtes sont vaccinées depuis plus de cinq semaines, et que la vache malade montre déjà une nette amélioration après une injection d’antibiotiques », indique le quotidien local.


Par Agra

L’agneau français chahuté

Dans une récente note, Agreste, le service statistique du ministère de l’agriculture, indique une baisse du nombre d’abattages d’agneaux. Seulement 278 000 têtes ont été abattues en juillet 2025 soit – 5,6 % par rapport à juillet 2024. Ce recul est encore plus prononcé si on le compare à la moyenne quinquennale 2020-2024 : -27,3 %. Dans le même temps, les statisticiens constatent un repli du cours moyen de l’agneau «qui poursuit sa baisse pour le troisième mois consécutif». Cependant avec 9,3€/kg de carcasse, il dépasse de 1,1 % son niveau de juillet 2024 et de 19 % la moyenne quinquennale. Enfin, la consommation de viande ovine a reculé de 14,2 % par rapport au niveau de 2024 et de 6,4 % par rapport à la moyenne quinquennale, dans un contexte de hausse des exportations et de baisse des importations, observe Agreste.


Par Eva DZ

Bovins : «rebond conjoncturel» des abattages en septembre (Idele)

Sous l’effet notamment des «nombreuses réformes laitières de l’automne», les abattages de bovins ont connu un «rebond conjoncturel» au mois de septembre, constate l’Idele dans son bulletin Tendances publié le 21 octobre. Sur les semaines 36 à 41 (du 2 septembre au 13 octobre), les abattages de gros bovins ont augmenté de 5% par rapport à la même période en 2023. Première explication: un «report des réformes [de vaches laitières] de l’été sur l’automne», dû à la forte production herbagère et à un prix du lait «incitatif». Second facteur de hausse, des sorties de jeunes bovins (JB) «dynamiques» (+11% en type viande, +4% en type lait) pour répondre notamment au marché européen «en demande de viande de JB», selon l’Idele.

Un phénomène qui s’ajoute à la «relocalisation de l’engraissement [des JB] en France», en cours depuis plusieurs mois. En revanche, les abattages de vaches allaitantes sont «quasiment stables» (+1% sur la période). Par ailleurs, depuis le début de l’année, les exportations totales de viande bovine (réfrigérée, congelée, transformée) progressent de 7% par rapport à 2023, «année d’exports faibles». Les importations, elles, sont en léger recul (-1% sur un an). Au sein des fournisseurs de l’Hexagone, la Pologne a fait une percée cet été «notamment pour servir la RHD durant cette période touristique» (+51% sur un an en août).