National | Par Didier Bouville
Les modalités du verdissement des aides directes et le maintien de paiements couplés à la production sont les deux points durs du marathon de négociation sur la réforme de la Pac que les ministres de l’agriculture de l’UE ont entamé le 18 mars et poursuivent ce mardi à Bruxelles. Sur le verdissement, le flou persiste, surtout en ce qui concerne les modalités de mise en œuvre des surfaces d’intérêt écologique.
Le maintien d’aides couplées, à hauteur de 15 % de l’enveloppe nationale comme le propose le Parlement européen, est réclamé par un nombre croissant d’États membres, dont la France qui veut notamment en faire bénéficier le secteur de l’élevage. D’autres s’y opposent, l’Allemagne en particulier.
Autres dossiers, plus techniques, en débat : les modalités de la prorogation des quotas de sucre et du système d’autorisation de nouvelles plantations de vignes. De plus, la France, mais aussi l’Espagne et la Pologne, demandent que les Vingt-sept s’engagent à réfléchir sans tarder à l’après quotas laitiers. Une réunion ministérielle consacrée à ce dossier sera convoquée en septembre. La présidence irlandaise devait tenter de soumettre un deuxième projet de compromis global dans la matinée du 19 mars.