National | Par Didier Bouville

PAC : verdissement et aides directes, points durs du marathon ministériel

Les modalités du verdissement des aides directes et le maintien de paiements couplés à la production sont les deux points durs du marathon de négociation sur la réforme de la Pac que les ministres de l’agriculture de l’UE ont entamé le 18 mars et poursuivent ce mardi à Bruxelles. Sur le verdissement, le flou persiste, surtout en ce qui concerne les modalités de mise en œuvre des surfaces d’intérêt écologique.

Le maintien d’aides couplées, à hauteur de 15 % de l’enveloppe nationale comme le propose le Parlement européen, est réclamé par un nombre croissant d’États membres, dont la France qui veut notamment en faire bénéficier le secteur de l’élevage. D’autres s’y opposent, l’Allemagne en particulier.

Autres dossiers, plus techniques, en débat : les modalités de la prorogation des quotas de sucre et du système d’autorisation de nouvelles plantations de vignes. De plus, la France, mais aussi l’Espagne et la Pologne, demandent que les Vingt-sept s’engagent à réfléchir sans tarder à l’après quotas laitiers. Une réunion ministérielle consacrée à ce dossier sera convoquée en septembre. La présidence irlandaise devait tenter de soumettre un deuxième projet de compromis global dans la matinée du 19 mars.

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Même si la plupart des constructeurs de tracteurs travaillent sur des énergies alternatives pour leurs engins, à ce jour, les solutions pour remplacer les moteurs thermiques des tracteurs ne semblent pas suffisamment abouties. Les prototypes élaborés sont encore loin de donner satisfaction et ne permettent pas d’envisager une commercialisation massive des tracteurs répondant aux besoins de la polyculture-élevage. Parmi les perspectives envisageables, 3 principales sources énergétiques alternatives sont en cours de développement : l’électricité, le biogaz purifié et l’hydrogène. Plusieurs constructeurs affichent néanmoins des engagements concrets vers l’électrique. Quelques modèles de tracteurs de faible puissance (de l’ordre de 60/70 CV) sont commercialisés. Ce sont des tracteurs bien adaptés pour des applications comme la vigne ou le maraîchage. En polyculture/élevage, en revanche,…