National | Par La rédaction

meilleur apprenti de France palefrenier – soigneur La Cazotte a accueilli la première édition

Jeudi 19 mai, l’EPL La Cazotte avec l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Equitation) accueillaient et organisaient l’étape régionale du Concours Un des Meilleurs Apprentis de France dans la catégorie Palefrenier Soigneur. Une première pour cette distinction et pour l’établissement de Saint Affrique, heureux de pouvoir mettre en avant ce métier autour du cheval, méconnu et parfois mal perçu.

Les infrastructures de La Cazotte ont accueilli l’étape régionale du concours Meilleur Apprenti de France palefrenier – soigneur.

L’EPL La Cazotte a été sollicité par l’IFCE, institut français du cheval et de l’équitation, pour recevoir une étape régionale (Occitanie et PACA) du concours Meilleur apprenti de France dans la catégorie palefrenier soigneur. Il faut préciser que les insfrasctructures de l’établissement se prêtent tout à fait l’exercice. «Notre grand manège couvert, nos box pour les chevaux… sont tout à fait adaptés pour accueillir ce type d’événement», confirme Christèle Droz-Vincent, la directrice. «Et puis pour nos jeunes, c’est l’occasion d’observer de près un événement d’une telle ampleur dans une filière qui les passionne, le cheval mais aussi d’assister si besoin, les concurrents», ajoute la directrice. En effet, si aucun étudiant de La Cazotte n’était sélectionné pour ce concours, en revanche, ils étaient quelques-uns à épauler les concurrents, soigner les chevaux, les préparer, faciliter l’organisation…

Une filière qui recrute

Au-delà des jeunes en formation équine à La Cazotte, l’occasion est aussi belle pour l’établissement de communiquer sur les formations spécialisées tant au lycée qu’en apprentissage qu’il propose. «Cette manifestation est l’occasion de mettre en lumière les métiers du monde du cheval, qui revêtent une importance particulière sur notre territoire», atteste Christèle Droz-Vincent. Car le métier de palefrenier – soigneur ne jouit pas toujours d’une belle image auprès des jeunes… Cette filière est pourtant en recherche de jeunes et recrute à l’image du message porté sur les tee-shirts des encadrants et organisateurs, pendant ce concours.
Marielle Zanchi, adjointe au délégué territorial de l’IFCE, explique que la création de ce concours de Meilleur apprenti de France pour cette catégorie de métier, est une occasion rêvée de le mettre en lumière, de le valoriser : «Le métier de palefrenier soigneur demande des compétences et a un niveau d’exigence élevé, c’est la pièce maîtresse puisqu’il est au plus près de l’animal, il s’assure de son bien-être, de son alimentation, des soins…». Le concours du Meilleur apprenti de France palefrenier – soigneur comporte quatre épreuves : évaluer le bien-être d’un cheval, les signes de bonne santé ; entretenir son habitat, assurer le toilettage et présenter le cheval (qualités, défauts…). «Il existait un concours MAF-MOF pour les maréchaux-ferrant, les selliers harnacheurs, il manquait les palefreniers-soigneurs… c’est chose faite désormais grâce à la collaboration entre l’IFCE, la société des MOF, l’interprofession et la fédération française équine», se réjouit Marielle Zanchi.

L’étape qui s’est déroulée à La Cazotte accueillait 7 jeunes en compétition, 5 jeunes de la région Occitanie et 2 de PACA. Des professionnels référent parmi les cavaliers d’entraînement, les enseignants d’équitation, les lad-driver ainsi que des formateurs de La Cazotte, un agent de l’IFCE, formaient le jury. Trois jeunes ont été primés au niveau départemental dont une jeune primée au niveau régional (médaille d’argent) : Jade Bernardinis et Mélina Leglise-Fontanel, sont médaillées de bronze départementales et Charline Vigne, est médaillée d’argent départementale et régionale. En revanche aucun candidat n’a été sélectionné pour la finale nationale qui se déroulera les 1er et 2 juillet à Chantilly.

«Nous sommes très satisfaits de cette première», résume Marielle Zanchi. «L’organisation était très réussie et nous remercions l’établissement La Cazotte pour son accueil. Il y a eu une vraie bonne connection entre nos équipes !».

De quoi donner des idées pour communiquer à nouveau sur les métiers de la filière équine pour l’établissement !

Eva DZ

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