Aveyron | Par eva dz
Quelques semaines après les BTS ACSE, c’était au tour des BPREA de faire leur rentrée à l’ADPSA. Une première salve de stagiaires a rejoint le centre de formation lundi 11 septembre. D’autres les rejoindront dans un mois.
Lundi 11 septembre c’était jour de rentrée pour une partie des BPREA de l’ADPSA. En particulier pour les stagiaires qui suivent la formation en 1 an non titulaires du bac et pour les apprentis 1ère année qui suivent le BPREA en 2 ans et ceux qui suivent des stages rapidement. Pour ceux dont le niveau est supérieur au bac et pour les apprentis 2ème année, la rentrée s’effectuera le 9 octobre. Au total 37 stagiaires composeront la promotion 2023/2024.
Parmi les profils recrutés, la diversité est de mise à l’image des promotions précédentes. «Nous accueillons des personnes de tout niveau de formation», explique Cathy Bessière, coordonnatrice des formations BPREA à l’ADPSA. «Des jeunes qui ne se retrouvent plus dans le système scolaire traditionnel mais qui ont un projet d’installation agricole et choisissent une formation plus concrète pour la réaliser. Ou encore des personnes en reconversion professionnelle qui souhaitent changer de voie pour celle de l’agriculture. Ou encore des conjointes qui envisagent d’intégrer le GAEC familial. Ou encore et c’est un phénomène un peu nouveau depuis la crise sanitaire, des personnes qui recherchent une complémentarité dans leur carrière professionnelle en faisant le lien avec l’agriculture, comme par exemple des personnes dans la médiation, des éducateurs, des infirmiers…», détaille Cathy Bessière.
Un public mixte
«Notre spécificité à l’ADPSA est de proposer un parcours de formation presque individualisé et de nous adapter à tout type de public», poursuit-elle. «L’étoffe de l’ADPSA est de permettre aux futurs exploitants d’être performants, de les aider à faire aboutir leur projet, en intégrant notamment des publics non issus du milieu agricole», continue la coordonnatrice.
La diversité se retrouve aussi dans les choix de productions des stagiaires : maraîchage (7), ovins lait et/ou viande (9), bovins viande (5), bovins lait (7), caprins (2) mais aussi des productions un peu plus atypiques (héliciculture, apiculture, PPAM – plantes à parfum, aromatiques et médicinales). «La tendance est identique aux autres années avec toujours une demande soutenue dans les filières dites traditionnelles ainsi que des demandes dans des filières plus inhabituelles», constate Cathy Bessière. D’ailleurs, l’ADPSA maintient des partenariats avec d’autres centres de formation sur des productions spécifiques telle l’héliciculture et accueille également des stagiaires d’autres centres notamment lors des UCARE (modules de spécialisation sur la transformation, l’apiculture, l’agritourisme… par exemple).
Des nouveautés
Parmi les nouveautés de cette année, les stagiaires du BPREA travailleront sur les techniques de recherche d’emploi. L’équipe pédagogique a ainsi prévu des rencontres avec des professionnels, des entreprises, le service de remplacement mais aussi l’espace emploi service afin de montrer toutes les potentialités d’emploi dans le secteur agricole. De même, des sessions seront programmées pour acquérir des compétences transversales et transposables avec d’autres métiers, comme la communication, l’environnement, la commercialisation, la consommation… «Le métier d’agriculteur nécessite une remise en question permanente au vu du contexte en perpétuelle évolution. Notre ambition est de les aider à appréhender au mieux ces évolutions», explique Cathy Bessière. Un volet sera aussi consacré au Pacte vert à travers les notions d’agro-écologie, de changement climatique… Des sujets abordés déjà depuis plusieurs années par l’ADPSA.
Pour les accompagner tout au long de l’année, l’équipe pédagogique et administrative de l’ADPSA au complet est mobilisée. «Nous disposons d’une équipe de spécialistes dans tous les secteurs, comptabilité, gestion… Ainsi que d’agriculteurs formateurs qui partageront leur expertise sur la technique notamment», avance la coordonnatrice des BPREA.
Tous les ingrédients semblent donc réunis pour atteindre le même objectif que l’année dernière à savoir 100% de réussite à l’examen final. Réponse dans 10 mois !
Eva DZ