National | Par Jérémy Duprat
Mercredi 2 mars, l’Aveyron était à l’honneur. Une journée dédiée à ce territoire et à ses produits. Mais surtout aux retrouvailles.
Les allées sont bondées. Les animations battent leur plein. Et les retrouvailles sont chaleureuses. «Nous sommes un label présent des Pyrénées jusqu’en Bourgogne. Alors forcément, le SIA est un moment de retrouvailles», raconte Eric Lagarde, responsable qualité chez Agneau fermier pays d’Oc.
Même son de cloche chez SA4R. «C’est l’évènement pour rencontrer les partenaires et tous ceux qui gravitent autour de l’agriculture. Et puis, c’est le moment pour poser nos questions au ministère et l’interpeller sur certains sujets». Au stand de l’Aveyron, dans le hall 1, les animations attirent du monde. Jacques Molières a inauguré la journée de l’Aveyron autour de 9h : «Nous sommes fier d’ouvrir cette journée dédiée à l’Aveyron. Nos produits sont à l’honneur et les visiteurs vont pouvoir découvrir les pépites produites chez nous».
Bruno Rascalou, le chef qui cuisine durant toute la durée du salon, se régale de ces moments de partage et d’échanges. Mais aussi de franche rigolade. «Nous nous sommes retrouvé par exemple avec la Haute-Savoie. À l’une des personnes présente, je lui demande qu’elle est la différence avec la Savoie. Il me répond que c’est la même différence qu’entre le prêt-à-porter et la haute-couture. Nous avons explosé de rire», plaisante Bruno Rascalou.
Si les esprits et surtout les jambes sont fatigués en ce 5ème jour du SIA, les animations continuent. Une table ronde autour du nutriscore s’est tenue à 10h. Et dans l’après-midi, les JA ont organisé un quizz avec les élèves de La Cazotte et de La Roque. Avant d’inviter les voisins du Lot à franchir l’allée qui les sépare pour se joindre au jeu. «Aller, nous envahissons pacifiquement les voisins», plaisante un animateur du stand Lotois.
Durant toute la matinée, le public s’est massé dans le SIA. L’après-midi, le flux ininterrompu de visiteurs a diminué. «Ce week-end était plein de chez plein. Là, on sent une baisse du nombre de visiteurs. C’est normal après-tout, nous sommes en semaine», remarque les Aveyronnais.
Jérémy Duprat