Une visite attendue, entre bonne entente et requêtes du secteur agricole aveyronnais.
Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie est en visite à Rodez cet après-midi. Une rencontre qui commencera par un déjeuner à la préfecture à 12h30. S’ensuivra un entretien avec le président de la Chambre d’agriculture Jacques Molières à 14h. Le rendez-vous à la préfecture se terminera par une table ronde avec les représentants du secteur agricole et les élus, dont le président de la FDSEA Laurent-Saint Affre, le président des JA Romain Déléris et Dominique Fayel, administrateur de la FNSEA. Le tout se déroulera à huit-clos.
Pour clôturer cet après-midi, Julien Denormandie se déplacera sur la ferme de Séverine Barrau à Luc-la-Primaube. Un rendez-vous ouvert à la presse. Les discussions devraient se consacrer à plusieurs points importants. Et, en première ligne, la PAC et les spécificités des mesures prises sur un milieu agricole comme l’Aveyron. Une discussion qui se poursuivra sur le terrain de la juste rémunération et du marché intérieur et extérieur. Puis, le renouvellement des générations, intrinsèquement lié au revenu des éleveurs, question majeure pour l’avenir de l’agriculture et la souveraineté alimentaire, sera abordé. Et enfin, la prédation, les vautours et les sangliers, qui excèdent au quotidien les paysans aveyronnais.
Un rendez-vous attendu par le monde agricole depuis quelques mois. Et encore davantage après la fausse joie de l’annonce de la venue du Premier ministre Jean Castex le 16 septembre. Un déplacement annulé à la dernière minute le lendemain, « agenda trop chargé » oblige. Et, peut-être, quelques craintes concernant les revendications fermes de la FDSEA, réclamant coûte que coûte un entretien avec le Premier ministre.
Julien Denormandie, lui, sera au rendez-vous vendredi 24 septembre, après s’être exprimé lors de la clôture du congrès de la FNSEA à Niort la veille. Une entente bienvenue avec le ministre, entré en fonction en 2020, né à Cahors, dans le département voisin du Lot. « Nous n’avons pas toujours eu cette écoute depuis le début du quinquennat», a souligné la président de la FNSEA Christiane Lambert.
Jérémy Duprat