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La FNSEA soutient Miimosa, plateforme de financement participatif 

Lancée en octobre 2014 par Florian Breton, Miimosa est une plateforme de financement participatif dédiée à l’agriculture. 40 projets y ont été déposés depuis son lancement, pour 200 000 euros collectés. Des agriculteurs peuvent ainsi faire financer par le grand public des projets divers, comme la création d’un magasin de vente à la ferme, un dépôt-vente pour la production horticole locale, ou encore la mise en place d’un élevage de lapin, en échange d’une gratification symbolique : remerciement sur Facebook, côte de bœuf, week-end à la ferme… Saluant dans cette initiative « un signal positif pour donner le coup de pouce à de nouveaux porteurs de projets qui feront l’agriculture de demain », la FNSEA affiche son soutien à la plateforme qui « s’inscrit dans un esprit d’initiative innovant et citoyen ».

Didier Bouville

Les indications géographiques désormais mieux protégées à l’international 

Le 21 mai, les 28 délégations membres de l’Arrangement de Lisbonne (qui concerne la protection des appellations d’origine) ont décidé à l’unanimité d’étendre aux indications géographiques le système international de protection et d’enregistrement des appellations d’origine. Sur les 28 Etats membres (dont la France fait partie), les indications géographiques « bénéficieront d’un haut niveau de protection », se sont félicités le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et le secrétaire d’Etat au commerce extérieur Matthias Fekl dans un communiqué, considérant cette avancée comme « une véritable reconnaissance internationale de la pertinence du concept d’indication géographique ». Gage de qualité, les indications géographiques améliorent les revenus des producteurs et jouent un rôle important dans le dynamisme économique des territoires. Stéphane Le Foll et Mathias Fekl, « engagés en faveur d’une « diplomatie des terroirs » qui promeut les productions de qualité liées à l’origine et la défense des savoir-faire dans toutes les enceintes de négociations », voient donc dans cette révision de l’Arrangement de Lisbonne un encouragement à poursuivre leur démarche, notamment dans le cadre des négociations de l’accord de libre-échange UE-Etats Unis, mais également à l’OMC.  

Didier Bouville

Aliments du bétail : la production française en baisse de 1% sur 9 mois

La production nationale d’aliments composés baisse de 1% sur les neuf premiers mois de la campagne 2014-2015, par rapport à la précédente, rapportent Coop de France et le Snia (fabricants d’aliments) dans un note de conjoncture parue le 20 mai. Les baisses les plus importantes sont enregistrées par les productions bovine (-4,4%) et caprine (-5,1%). En production porcine, la baisse atteint -2,8%. Seuls les aliments volailles sont en progression, grâce aux dindes (+3,2%), aux palmipèdes (+2,1%), et plus légèrement aux pondeuses (+0,9%) et aux poulets (+0,6%). Les aliments lapins reculent de 2,7%.

Didier Bouville

Enseignement agricole : simplification de l’attribution des bourses à la rentrée 2015 

L’attribution sur critères sociaux des bourses dans l’enseignement agricole est désormais simplifiée pour la rentrée de septembre, a fait savoir le ministère de l’Agriculture dans un communiqué, le 20 mai. « A la rentrée 2015, les conditions de versement et démarches d’attribution de ces bourses seront les mêmes que celles s’appliquant aux étudiant relevant du Ministère de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur » : dorénavant versées mensuellement par les Centre régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous), elles seront également versées dès le premier mois de formation. Les étudiants inscrits ou candidat en BTSA, classe préparatoire aux grandes écoles ou en école supérieure de l’enseignement agricole « peuvent dès maintenant présenter leur demande de bourse via le portail vie étudiante du CNOUS ou sur le site du CROUS de leur académie », ajoute le ministère.

Didier Bouville

Élevage: tensions sur le marché du lisier de porcs aux Pays-Bas

Le marché de l’épandage du lisier de porcs est sous tension aux Pays Bas, relève l’Ifip-Institut du porc dans une note de veille internationale, parue le 19 mai, d’après le journal agricole néerlandais Boerderij. Selon l’Ifip, les disponibilités d’épandage ont diminué pour les producteurs porcs, suite au développement des exploitations bovins-lait. Parallèlement, la réglementation sur l’épandage des phosphates s’est durcie: «Ceci a conduit à une augmentation du coût d’enlèvement du lisier de porcs. Actuellement, il se situe entre 19 et 21 euros par m3», rapportent les analystes de l’Ifip, qui prédisent que cette situation «devrait encore s’aggraver au 2ème semestre 2015».

Didier Bouville

Malgré les promesses de Ségolène Royal et de Manuel Valls, les modalités et les règles relatives à l’identification et à d’entretien des cours d’eau n’ont pas encore été rendues publiques. Or dans le même temps, le ministre de l’Agriculture vient de publier, le 7 mai, un nouvel arrêté national concernant les bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE). Il remplace l’arrêté précédent datant du 13 juillet 2010 et établit, dans les départements, la liste des cours d’eau dits BCAE, le long desquels les bandes tampons végétalisées doivent être implantées et entretenues. Ce texte remet en cause la cartographie déjà existante et appliquées par les agriculteurs alors que les cultures sont déjà semées. Bref, la FNSEA et les JA revendiquent une cohérence entre les deux ministères et de la stabilité dans la réglementation 2015. « Les agriculteurs n’en peuvent plus des changements », déplorent les deux syndicats.

Didier Bouville

Bovins: au Canada, les engraisseurs se réjouissent du partenariat transpacifique

L’Association nationale des engraisseurs de bovins canadiens (Aneb) est particulièrement «heureuse de constater que la stratégie du gouvernement d’utiliser les négociations de libre échange du Partenariat transpacifique (PTP), pour ouvrir des marchés dans la région du Pacifique et pour améliorer les perspectives pour les exportateurs canadiens, portera bientôt ses fruits», selon un communiqué du 14 mai. «L’accès aux marchés du littoral du Pacifique – et en particulier le marché japonais – est d’une importance cruciale pour l’industrie canadienne du bœuf. En 2013, le Canada a exporté au Japon des produits alimentaires et agricoles d’une valeur dépassant 4,1 milliards de dollars. Ce marché est encore plus important pour l’agriculture canadienne que le marché de l’Union européenne, vers lequel l’industrie agroalimentaire canadienne a exporté des produits valant 2,8 milliards de dollars en 2013.» L’ANEB demande au gouvernement canadien à ce que «l’accès aux marchés du PTP soit aussi bon que l’accès dont profitent […] les Etats-Unis».

Didier Bouville

Lait: la France termine la campagne 2014/2015 en sous-réalisation de 3,4% du quota

Selon les chiffres publiés le 15 mai par le ministère de l’Agriculture, la France termine sa dernière campagne laitière sous le régime des quotas en sous-réalisation de 3,4% de son quota national, soit 900 000 tonnes manquantes. «Les éleveurs ont nettement ralenti leurs livraisons depuis le mois d’octobre 2014, pour certains à cause de la baisse du prix du lait et pour d’autres afin de ne pas dépasser leur référence individuelle prévue dans les contrats», commente la ministère. La collecte de lait de vache progresse néanmoins de 2,9% par rapport à la campagne 2013/2014. Dans le reste de l’Europe, l’Allemagne termine sa campagne en dépassement de 3,7% (1 million de tonnes). Les Pays-Bas et le Danemark sont en situation similaire de fort dépassement.

Didier Bouville

Cours d’eau : FNSEA et JA demandent une réglementation stable

La FNSEA et les JA fustigent le gouvernement à propos des imprécisions en matière de réglementation sur les cours d’eau. « Les modalités et les règles de cartographie et d’entretien des cours d’eau ne sont toujours pas publiées », déplorent les deux syndicats dans un communiqué de presse du 13 mai. « Cela provoque incertitudes, hésitations et incompréhension chez les agriculteurs ». L’arrêté national qui identifie les cours d’eau nécessitant une végétalisation de protection, publié par le ministère de l’Agriculture « remet en cause les cartes déjà existantes et appliquées par les paysans sur le terrain. Ceci alors que les cultures sont déjà semées. »

Didier Bouville

La hausse des surfaces de blé confirmée, celles de maïs annoncées en baisse  

Dans sa note « Agreste » datée du 12 mai, le ministère de l’Agriculture apporte quelques modifications aux estimations d’ensemencements en grandes cultures et formule les premières pour certaines productions. Ainsi, les estimations d’avril pour le blé tendre et le blé dur ne sont qu’ajustées à la marge, avec une progression annoncée de 3,5 % pour le blé tendre par rapport à l’an dernier, et de 11,3 % pour le blé dur, ce dernier affichant toutefois un retard de près de 20 % sur la moyenne quinquennale. Le Ministère garde pratiquement la même estimation de surface que celle annoncée en avril pour l’orge mais propose une première estimation pour le maïs grains, à 1,63 Mha (hors semences) soit un retrait important de 6,9 % par rapport à 2014. Le repli du colza (-1,5 %, à 1,48 Mha) est confirmé et la première annonce pour le tournesol accentue le recul de cette culture, avec 619 000 ha, soit 5,8 % de moins qu’en 2014, mais 12,6 % de moins que la moyenne quinquennale.

Didier Bouville