«Avec la baisse des prix et la baisse des productions, la France n’aura pas les mêmes résultats» financiers en 2016 par rapport à l’an passé, a annoncé Stéphane Le Foll au sujet du commerce extérieur, lors de la journée Export de BusinessFrance le 13 octobre. Il évoque une baisse des échanges de l’ordre de «300 millions d’euros sur les céréales et de 150 millions sur le lait». Mais, selon lui, «il faut regarder ce qui a été structurant. Nous avons su mieux nous organiser. […] Nous avons des structures plus adaptées au besoin des entreprises françaises». Il a évoqué la difficulté des professionnels «à se rassembler sous une même bannière à l’export. Dans la filière porcine, je me fâcherais et dans la filière bovine, je me fâche tous les jours !». Il est revenu également sur les cahiers des charges, parfois pris comme des contraintes handicapantes, alors qu’ils sont «un atout qu’il faut transformer en valeur» à l’internationale. Il a aussi rappelé les trois enjeux stratégiques de l’export français : déterminer «des plates-formes d’export» dans certains pays étranger, redéfinir une stratégie sur le marché européen avec la sortie de la Grande Bretagne et pérenniser le moindre marché à l’étranger, même petit.
Didier Bouville