«Le loup doit être régulé sans plafond», estiment la FNSEA et plusieurs de ses associations spécialisées animales (ovins, bovins et équins) dans un communiqué du 26 novembre, à la veille d’une manifestation nationale prévue le 27 novembre. Le même jour se tiendra une réunion du groupe national loup. Les organisations syndicales y demanderont «que le loup soit soumis à une régulation sans plafond de prélèvement, tout au long de l’année et sur tous les territoires, y compris dans les cœurs de parcs naturels nationaux et les réserves naturelles». «Notre demande reste la même: faire baisser la pression de prédation», explique Claude Font, en charge du dossier à la FNO (éleveurs d’ovins) à Agra Presse. Plus de 10 000 animaux ont été tués par le loup au 31 octobre, selon le dernier bilan officiel, et «on va finir l’année à 12 000 brebis tuées par le loup», prédit M. Font. Un niveau comparable à 2018, sachant qu’avec le relèvement du plafond de prélèvement, 93 loups ont été «détruits» au 15 novembre 2019 (contre 47 pour toute l’année 2018). En 2019, le plafond de prélèvement a été augmenté à 17% (contre 10% auparavant) de manière expérimentale. «Nous ne comprendrions pas un retour en arrière», prévient M. Font.
Didier Bouville


