Les fédérations représentant les industriels et les distributeurs ont «toutes» signé la charte engageant leurs adhérents à respecter certains principes dans le cadre de la réouverture des contrats sur les tarifs des produits alimentaires, a annoncé le gouvernement à l’issue de la réunion de suivi des négociations commerciales le 31 mars. Les distributeurs prennent l’engagement «d’être souples» dans l’interprétation des clauses de renégociation et d’accepter de les déclencher «même lorsque les seuils ne sont pas atteints». Ils s’engagent, par ailleurs, à ne pas appliquer de pénalités logistiques lorsque les fournisseurs font la démonstration que les perturbations rencontrées sont liées à la crise ukrainienne ou à l’influenza.
De leur côté, les fournisseurs devront «faire preuve de transparence» et «justifier leurs demandes de hausse». «En cas de manque d’offre, ils s’engagent à avertir les distributeurs et appliquer une clé de redistribution équitable» entre leurs clients, explique le cabinet du ministre. La possibilité d’étendre la charte aux produits non-alimentaires – une demande portée par l’Ilec (marques nationales) – sera étudiée lors d’une nouvelle réunion de suivi, la semaine prochaine.
Didier Bouville


