Afin de lutter contre l’influenza aviaire, en voie d’endémisation en France, «une prise en charge par l’État du coût de la vaccination sera essentielle», réclame Anvol (interprofession des volailles de chair) dans un communiqué le 21 décembre. Évalué entre 35 et 330 M€ selon une étude commandée par les filières avicoles, le coût de la vaccination «sera conséquent», estime Anvol, souhaitant un dispositif qui «devra être obligatoire dans le cadre défini». «La stratégie vaccinale doit cibler les palmipèdes», précise l’interprofession, alors que deux vaccins sont en cours d’essai pour ces espèces, avec une disponibilité espérée en juin 2023, selon la présidente de la FNSEA Christiane Lambert. Alors que le ministre de l’agriculture doit présenter sa stratégie vaccinale en mars, Anvol exige des «garanties» sur deux plans. D’abord que la vaccination «soit adoptée dans toute l’Union européenne, sans différenciation entre États membres», afin «d’éviter des distorsions de concurrence». La deuxième «garantie» réclamée porte sur l’export : pour Anvol, l’État devra «obtenir, en amont de l’élaboration d’une stratégie vaccinale (…) l’ensemble des certificats d’exportations, par espèces, pour le commerce intra et extra-européen».
Eva DZ


