« Traditionnellement plutôt orientée vers les soins aux chevaux et aux animaux de ferme, cette profession se diversifie de plus en plus vers les animaux de compagnie », constate une note publiée par l’Insee début octobre et consacrée à l’activité des vétérinaires. Seules 19 % des unités légales sont spécialisées dans les animaux de rente, et sont donc essentiellement rurales et tournées vers les éleveurs, avec un chiffre d’affaires (CA) moyen de 680 000 euros, davantage que pour les unités légales spécialisées dans les animaux de compagnie (400 000 €). Parmi les animaux de rente, ce sont les bovins qui représentent la part la plus importante de l’activité des vétérinaires (80 % du CA lié aux animaux de rente, 23 % du CA total), loin devant les autres espèces qui représentent 5 % du CA total de l’activité vétérinaire. Pour les porcs et la volaille, ce sont d’ailleurs les ventes de médicaments qui constituent 90 % du CA. Globalement, pour les vétérinaires ruraux la vente de médicaments participe au CA à hauteur de 80 %, contre 25 % seulement pour les vétérinaires urbains. Néanmoins, malgré la hausse des prix, l’activité de soins aux animaux de rente est en recul en valeur, tout comme en volume du fait de la contraction du cheptel français.
Didier Bouville


