Interbev dénonce la tendance de Bruxelles à ouvrir sans cesse les frontières aux viandes non-UE
« Il est inacceptable que l’élevage se retrouve une nouvelle fois la variable d’ajustement de la Commission européenne (CE) », a déclaré Dominique Langlois, président d’Interbev (interprofession bétail et viande), dans un communiqué, le 10 décembre. Concernant les négociations entre les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Bali du 3 au 6 décembre dernier, les professionnels dénoncent « l’empressement de la CE à vouloir céder sur ces questions agricoles pour relancer la machine OMC, quitte à obtenir un accord déséquilibré ». Si le gouvernement français semble vouloir protéger son agriculture, Interbev rappelle que « la politique commerciale est une compétence exclusive de l’Union européenne ». Pour la filière bétail et viande française, la situation est alarmante : « la Commission ne doit plus jouer sur tous les fronts et cesser d’ouvrir son marché à tous ceux qui en font la demande ».
Didier Bouville