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Besoins en fourrage dans la Haute-Garonne et les Hautes Pyrénées

Pour subvenir aux besoins des éleveurs touchés par les intempéries, les FDSEA – JA de Haute-Garonne et de Haute Pyrénées ont lancé un appel à la solidarité le 9 juillet.  En Haute-Garonne, ils auraient besoin de 2 300 tonnes de foin et 500 tonnes de paille. En Haute Pyrénées : 3 700 tonnes de foin et 1000 tonnes de paille.

Pour les contacter : fdsea31@gmail.com et agrisolidarité65@gmail.com.

Didier Bouville

Lait : pas d’avancées sur le prix du lait chez Lactalis

Jeudi 11 juillet 2013, Lactalis a refusé d’augmenter le prix du lait payé à ses éleveurs livreurs, selon ces derniers, alors que les cours mondiaux flambent. « Lactalis ne veut pas respecter les indicateurs interprofessionnels sous prétexte qu’il n’arrive pas à répercuter les hausses aux distributeurs », témoigne Philippe Jehan, président FDSEA Mayenne, suite à une réunion entre les représentants de Lactalis, des organisations de producteurs (OP), et du médiateur des relations commerciales du ministère de l’Agriculture, qui s’est tenue à Paris. Le suivi de ces indicateurs dans la formation du prix du lait est pourtant inscrit sur les contrats signés entre les producteurs et la laiterie. « Le médiateur a reconnu que Lactalis ne respectait pas les contrats, nous allons étudier une réponse juridique », assure Philippe Jehan. L’entreprise avait accepté de participer à cette table ronde après que ses usines de Laval (Mayenne) et d’Andrézieux (Loire) aient été occupées par les éleveurs, mardi 9. Jeudi soir, Philippe Jehan espérait encore des négociations entre Lactalis et les OP permettent des avancées. Si rien ne bouge, une nouvelle mobilisation est prévue lundi 15 à 20 h 30, devant l’usine Lactalis de Laval.

Didier Bouville

Qui pourra conduire un tracteur à la retraite ?

Les ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur se sont positionnés sur les règles applicables aux retraités pour la conduite des tracteurs. Jusqu’à présent, la situation n’était pas clarifiée. Dorénavant, un retraité agricole affilié ou non à la MSA peut conduire son tracteur agricole (ou véhicule avec un PTAC supérieur à 3,5T, attelé d’une remorque au PTAC supérieur à 750 kg)  rattaché à une exploitation agricole ou forestière, entreprise de travaux agricole ou CUMA avec un permis B.  D’autre part, un retraité agricole qui ne possède plus de numéro d’exploitation et qui ne cotise plus à la MSA peut continuer de conduire son tracteur  agricole avec un permis B.

Didier Bouville

84,2 % de réussite aux examens de l’enseignement agricole 2013

84,2 % : c’est le taux de réussite global, cette année, pour l’ensemble des diplômes de l’enseignement agricole. C’est 1,1 point de plus qu’en 2012, annonce le ministère de l’Agriculture qui a publié les chiffres nationaux le 9 juillet. Dans le détail, les taux de réussite sont en hausse pour les CAP agricoles (+1,3 %, à 87 %), pour les BEP agricoles (+4,5 % à 92 %) et pour le bac technologique (+2 % à 78 %, quand le taux de réussite dans l’éducation nationale est de 73,5 % en bac technologique). En bac professionnel, le taux de réussite est de 82 % (contre 70,5 % dans l’éducation nationale). Pour les BTA et BTSA, les taux de réussite sont de 93 % et 74 %.

Didier Bouville

Fusion des syndicats du machinisme agricole 

Le syndicat des entreprises de commerce international de matériel agricole (Secima), le Syndicat national des constructeurs de véhicules agricoles (SNCVA) et le Syndicat général des constructeurs de tracteurs et de machines agricoles (Sygma) ont décidé de fusionner en une seule entité au sein de l’Union des industriels de l’agroéquipement (Axema). La décision a été prise par les différentes assemblées générales des syndicats à l’issue de la 1ère biennale d’Axema qui s’est tenue à Paris, le 4 juillet. Patrick Pérard (Société Pérard) a été élu à la présidence. Il sera épaulé de deux vice-présidents, Philippe Girard (JCB) et François Piffard (Manitou). Le poste de trésorier a été confié à Benoît Franquet.

Didier Bouville

Retraites agricoles : les agriculteurs ne veulent pas être «oubliés» 

Alors que le Premier ministre a reçu le 4 juillet les organisations interprofessionnelles pour préparer la future réforme des retraites, la FNSEA fait part de « son inquiétude » quant au sort réservé aux retraites agricoles et craint que les agriculteurs soient « une nouvelle fois les oubliés de la réforme ». Alors que le candidat François Hollande s’était clairement engagé à revaloriser les plus faibles d’entre elles lors de la campagne présidentielle en 2012. Lors de la conférence sociale, la FNSEA a proposé une remise à plat des règles de calcul de la retraite pour l’ensemble des régimes. Et pour le court terme, la rue de la Baume attend du Gouvernement qu’il aborde « sans tabou la question du financement de la protection sociales par des ressources fiscales (TVA sociale) ou celle du calcul de la retraite des agriculteurs, sur les 25 meilleures années », alors qu’elle est calculée sur la carrière entière.

Didier Bouville

Reprise de Spanghero : le fondateur seul en lice 

L’offre de reprise des Etablissements Spanghero à Castelnaudary dans l’Aude par Delpeyrat, une filiale de Maïs Adour a été jugée irrecevable par le tribunal de commerce de Carcassonne, le 2 juillet. Il n’existe donc qu’une seule offre, celle du fondateur de l’entreprise, Laurent Spanghero et de ses partenaires. Le tribunal se prononcera ce 5 juillet : il aura à trancher entre la disparition de l’entreprise et un nouveau départ. Le plan proposé par Laurent Spanghero et le groupe Investimo fondé par Jacques Blanc prévoit le maintien d’une centaine de salariés dans une entreprise recentrée sur la production de plats cuisinés et de produits de terroir comme le cassoulet de Castelnaudary et la saucisse de Toulouse. D’ailleurs l’entreprise devrait s’appeler « Saveurs occitanes ».

Didier Bouville

Etiquetage obligatoire de l’origine des viandes : les JA demandent des  actes 

Suite au refus des députés à adopter des amendements dans la future loi de consommation qui aurait imposé l’étiquetage de l’origine des viandes le 26 juin, le syndicat des Jeunes agriculteurs fait part de son « Etonnement, surprise, stupeur » dans un communiqué. « L’adoption de ces amendements aurait pourtant constitué un signal fort en faveur de l’élevage français et de ses spécificités alors que des négociations commerciales bilatérales sont en cours. Et ce signal est absolument indispensable pour la survie de tous les éleveurs français », souligne les JA. Selon eux, il s’agit plus « d’un effet d’annonce plus qu’autre chose ». Dans ce cadre, ils interpellent les ministres et les députés : « Il va falloir apprendre à se donner les moyens de ses ambitions : la France se doit de revendiquer un étiquetage obligatoire de l’origine des matières premières agricoles. »

Didier Bouville

Lactalis : les producteurs veulent un prix du lait conforme au marché

L’union nationale des éleveurs livreurs Lactalis (Unell) refuse le prix proposé par leur laiterie pour le deuxième semestre 2013, l’estimant trop faible et déconnecté du marché. « Alors que les observateurs des marchés laitiers européens annoncent des moyennes annuelles de prix du lait sur 2 013 pouvant aller largement au-delà de 345 euros/1000 litres, Lactalis se contente d’afficher un prix politique sur l’année d’environ 335 euros », révèle l’Unell dans un communiqué publié le 1er juillet. « Cette réponse de « prix politique » ne correspond ni à l’issue de la médiation, ni aux tendances du marché ! », argumentent les éleveurs.

Pour eux, la proposition de Lactalis est d’autant plus inadmissible que les transformateurs bénéficient des hausses des prix de leurs produits, acceptées par la grande distribution à l’issue de la médiation sur le prix du lait. « Les 25 euros payés par les consommateurs étaient destinés à rémunérer les producteurs », ajoute Sébastien Amand, président de l’Unell, qui espère « trouver un espace de discussion pour le prix du lait de juillet ».

Didier Bouville

76 % des dossiers d’aides déclarés par TelePAC 

En 2013, près de 290 000 dossiers d’aides surfaces PAC ont été télédéclarés sur TelePAC, soit plus de 76 % des dossiers (258 000 en 2012), note le ministère de l’Agriculture dans un communiqué du 28 juin. « Ce taux supérieur à l’objectif initialement souhaité de 70 % pour la campagne 2013 démontre la mobilisation commune des agriculteurs, des organisations professionnelles, des organismes de services et de l’administration. » TelePAC, n’est pas seulement un outil de déclaration des aides, il permet également aux exploitants agricoles d’accéder en toute sécurité à leurs informations personnelles et à l’ensemble de leurs documents administratifs tout au long de l’année. Le ministère de l’Agriculture poursuivra, en 2014 et 2015, la généralisation de la télédéclaration pour les aides de la PAC par un abandon progressif des dossiers papier.

Didier Bouville

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