Fil info

Nouvelle écotaxe : ferme opposition du SNIA 

La nouvelle version de l’écotaxe, « le péage de transit poids lourds » suscite autant d’hostilité que la première. Dans un communiqué le Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (SNIA) dénonce « un dispositif inadapté » qui ne répond pas aux objectifs visés. En outre, les derniers aménagements apportés « renforcent sa complexité et rendent son fonctionnement encore plus coûteux », s’indigne le syndicat. Sans  oublier « les inégalités flagrantes » entre les bassins de production. Pour le SNIA la situation économique des filières agricoles est extrêmement fragile et n’est pas en mesure de supporter de nouvelles charges.

Didier Bouville

Ancien dirigeant de la FNSEA, Etienne Lapèze est décédé à l’âge de 79 ans. Exploitant agricole à Montcuq dans le Lot, il a exercé de nombreuses responsabilités de premier plan dans son département et la région Midi-Pyrénées, à la FDSEA, à la FRSEA, à la Safer et au Conseil économique et social. En juin 1992, il devient Secrétaire général de la FNSEA, poste qu’il quitte en mai 1993 pour devenir vice-président. Spécialiste des questions foncières, Etienne Lapèze a présidé la FNSafer de juin 1986 à juillet 2000. Il a également siégé de nombreuses années au Conseil économique et social de 1981 jusqu’en 1999 dont il présida le groupe Agriculture de 1995 à 1999. A Bruxelles, comme représentant de la FNSEA il présida le groupe « Structures » du Copa et fut porté à la présidence du Comité consultatif « Structures » de la Commission. Ses obsèques se dérouleront, le 26 septembre, dans son village à Montcuq dans le Lot. Agriculture Information adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Didier Bouville

Dans un contexte difficile pour beaucoup de filières, la Fédération nationale bovine (FNB) dénonce à nouveau, dans un communiqué, «une crise de revenu qui s’annonce comme l’une des plus sévères». En cause, des coûts de production élevés face à « l’autisme de l’aval de la filière », qui refuse de revaloriser les prix payés au producteur. La FNB prévient donc du risque de voir « les éleveurs repasser plus durement à l’action dans les grandes surfaces » pour vérifier l’origine des viandes. La FNB s’élève également contre « la pression de contrôle » qu’ils subissent de la part des pouvoirs publics, et contre les nouvelles zones vulnérables de la directive nitrates, « plan généralisé d’extermination de l’élevage ». Les éleveurs attendent donc des réponses concrètes de la part des pouvoirs publics, et des actions comme la vérification de l’origine des viandes dans les cantines.

Didier Bouville

Le Conseil des ministres de ce jour, 25 septembre 2014, a décidé, compte tenu de l’intensité anormale du phénomène, de mettre en œuvre la nouvelle procédure d’urgence permettant de reconnaître l’état de catastrophe naturelle au territoire des communes du département de l’Aveyron au titre d’inondations et coulées de boues du 16 au 17 septembre 2014. L’arrêté interministériel correspondant sera publié sans délai. Les communes suivantes sont concernées : Arnac-sur-Dourdou, La Bastide-Pradines, Brusque, Camarès, Fayet, Gissac, Mounes-Prohencoux, Saint-Affrique, Sainte-Eulalie-de-Cernon, Sylvanès, Vabres-l’Abbaye, Versols-et-Lapeyre.

Didier Bouville

Simplification de la fiscalité agricole : un «premier pas dans le bon sens» (FNSEA)

Les annonces de Stéphane Le Foll sur la fiscalité agricole du 23 septembre sont « un premier pas dans le bon sens », se félicite la FNSEA dans un communiqué du 24 septembre. Le syndicat approuve la modernisation du forfait agricole et l’exonération des taxes locales durant 5 ans des nouvelles unités de méthanisation agricole. Il apprécie également les améliorations de la déduction pour aléas (DPA), qui devraient « lever un obstacle important au démarrage effectif de ce mécanisme d’épargne professionnelle ». Mais ces avancés demeurent « trop limitées » pour la FNSEA, qui demande « d’assouplir encore le mécanisme ». En ce sens, elle se réjouit de la « poursuite des travaux du groupe parlementaire Fiscalité agricole ».

Didier Bouville

Pac : la France reste la principale bénéficiaire

Sur les 45,3 milliards € dépensés en 2013 par l’UE pour les aides directes et le soutien des marchés, 8,6 milliards €, soit 19 %, ont bénéficié à la France, selon le rapport financier annuel du Fonds agricole européen (Feaga) publié le 24 septembre par la Commission européenne. Viennent ensuite l’Espagne, qui a reçu 13 % du total des crédits, l’Allemagne (11,8 %), l’Italie (10,3 %), le Royaume-Uni (7,3 %) et la Pologne (7 %). Dans l’ensemble des États membres, ces dépenses ont été consacrées à concurrence de 41,7 milliards € aux aides directes et de 3,2 milliards € aux interventions sur les marchés (près de 8 milliards € et 634 millions € respectivement dans le cas de la France).

Didier Bouville

Les cours des céréales au plus bas niveau depuis 2010

Les prix des céréales ont poursuivi leur baisse le 23 septembre sur le marché européen, entrainés vers le fond par la surabondance de l’offre fourragère en blé et maïs, pour atteindre en cours de séance leurs plus bas niveaux depuis 2010. La tendance est observée également Outre-Atlantique. En Europe, la faible qualité du blé français conjuguée à l’abondance de maïs avec une production record à venir, estimée de 17,5 à 18 Mt contre 15 à 16 M en année « normale », contribue à gonfler l’offre fourragère, relève Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés. « Il faut remonter à mars 2010 pour retrouver un niveau de prix semblable et, avant ça, à décembre 2008 ou juillet 2006 », a-t-il expliqué le 23 septembre. Sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 150,25 euros sur l’échéance de novembre, en baisse de 1 euro. Le maïs a, lui, perdu 3 euros par tonne à 131,25 euros sur la même échéance.

Didier Bouville

Porc: la FNP menace d’actions dans les jours qui viennent

La Fédération nationale porcine (FNP) prévient, dans un communiqué du 23 septembre, que les éleveurs de porcs ne manqueront pas « de se mobiliser pour demander des comptes dans les jours qui viennent ». La FNP s’adresse au ministère de l’Agriculture, dont elle attend « des mesures adéquates » afin de compenser les effets de l’embargo russe, aux fabricants d’alimentation animale à qui elle demande d’accélérer la baisse du prix de l’aliment, et au reste de la filière porcine qui doit, selon elle, améliorer « la mise en avant du Porc français ». La filière porcine européenne est touchée par un embargo sanitaire de la Russie sur la viande de porc depuis le 29 janvier.

Didier Bouville

Budget des ménages : la consommation alimentaire cesse de diminuer depuis 2008

La part de l’alimentation dans le budget des ménages français, qui reculait d’année en année, cesse de diminuer depuis la crise de 2008 et se raffermit au point qu’elle retrouve plus ou moins en 2013 le niveau qui était le sien en 2000, indique une synthèse sur la dépense alimentaire des ménages publiée le 22 septembre sur le site internet de FranceAgriMer. « L’évolution des dépenses de consommation pour les produits alimentaires et pour le logement et les charges est peu affectée par la crise à la différence des dépenses de loisirs, d’habillement, de transports, d’ameublement et de restauration hors foyer », précise l’étude. Au sein de l’alimentaire, « le pain et les céréales, le sucre et les produits sucrés semblent dopés par la crise » alors que le recul de la consommation de viande et de poisson s’amplifie depuis 2008.

Didier Bouville

OMC : le cycle de Doha «menacé»

« Toutes les négociations » sur la libéralisation des échanges « seront menacées si l’impasse actuelle n’est pas résolue », a averti le 22 septembre le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce. Ces pourparlers multilatéraux sont de nouveau bloqués, cette fois-ci par l’Inde qui veut obtenir des dérogations permanentes aux règles de l’OMC pour la constitution de stocks agricoles publics. Intervenant à Genève devant la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), Roberto Azevêdo a assuré que, si une issue n’est pas trouvée, « nos activités dans de nombreux domaines pourraient être paralysées, y compris dans ceux qui présentent le plus grand intérêt pour les pays en développement, tels que l’agriculture ».

Didier Bouville