Réagissant par un communiqué le 4 juillet à la présentation de la seconde version du projet français de plan stratégique national (PSN), la déclinaison nationale de la future Pac, Chambres d’agriculture France (ex-APCA) évoque «un équilibre préservé» et «salue le travail de concertation et d’analyse». Une position qui contraste avec la réaction de la FNSEA, «en désaccord» avec les arbitrages du ministre et regrettant un manque de «fermeté dans la méthode». Sur le dossier épineux de la coexistence de la bio et de la HVE, les chambres estiment par exemple que le ministre a réussi à «préserver un équilibre entre durabilité économique et environnementale». Concernant la bio, les chambres considèrent toutefois «que les aides ne compenseront pas les prix de marché», et que dans le contexte de reflux du marché bio, «il est important de promouvoir la consommation, comme d’imaginer un dispositif de régulation de l’offre pour maintenir les prix.» Les chambres rappellent enfin leur demande que les mesures assurantielles et la MAE de transition puissent voir leur financement renforcé en cours de programmation.
Didier Bouville