Trente-six organisations, principalement d’acteurs économiques actifs dans les zones rurales, ont signé, le 7 décembre, le «manifeste pour des ruralités vivantes» initié par la FNSEA, qui rassemble leurs propositions pour les candidats à l’élection présidentielle. C’est seize de plus qu’en septembre, lors de la première présentation du document à l’occasion du congrès de la FNSEA. Elles demandent notamment des exonérations fiscales et sociales, et des aides au maintien des commerces de proximité.
Parmi les organisations à avoir rejoint le manifeste, on retrouve des associations d’élus (départements, communes de moins de 2500 habitants), des organisations des filières agricoles (JA, Ania, Snia, Allice, FC2A, FNEDT), mais également les entreprises des proximité (U2P). Les nouvelles propositions portent sur le rôle des départements et celui des jeunes et des femmes. Les signataires souhaitent notamment que les conseils départementaux aient davantage de liberté dans leur soutien au secteur agricole. Depuis la loi Notre (2015), les départements ne peuvent qu’abonder les dispositifs déjà mis en place par les régions pour le secteur agricole.
Didier Bouville