Dans un communiqué du 18 janvier le ministère de l’Agriculture a annoncé que son homologue algérien avait autorisé, « après plus d’un an de suspension (…) la réouverture du marché des génisses et bovins d’engraissement aux exportations françaises ». Trois catégories sont concernées : les génisses destinées à la production laitière âgées de 18 à 42 mois et d’un poids minimum de 480 kg ; les bovins d’engraissement destinés à la production de viande rouge d’un âge maximum de 14 mois et d’un poids maximum de 450 kg et enfin les vêles de race mixte. Celles-ci devront être non gestantes et destinées à l’insémination artificielle, âgées de 12 à 18 mois et d’un poids compris entre 150 kg et 200 kg. La fermeture des frontières avait été décidée en décembre 2020 par les autorités algériennes suite à la crise sanitaire de la Covid-19. En 2019, l’Algérie était le sixième marché à l’export des bovins français : notre pays y avait expédié pour 82 millions d’euros de viande et d’animaux vivants, essentiellement des broutards, sur un total de 2,4 milliards d’euros d’exportations.
Didier Bouville