«Les restrictions imposées par la Russie sont très préjudiciables à l’industrie de transformation du bois de l’UE, qui dépend des exportations russes, et créent une grande incertitude sur le marché mondial du bois», a indiqué la Commission européenne le 21 janvier. En effet, la Russie applique désormais des droits à l’exportation beaucoup plus élevés (80 %) que celles auxquelles elle s’était engagée devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) : entre 13 % et 15 % selon le volume exporté. De plus, la Russie a réduit le nombre de points de passage frontaliers pouvant être empruntés par les exportations de bois vers l’UE. Ce nombre est passé de plus de 30 à un seul (Luttya, en Finlande). «En interdisant l’utilisation de points de passage frontaliers existants qui sont techniquement en mesure de traiter de telles exportations, la Russie viole un principe de l’OMC qui proscrit de telles restrictions». La Commission a demandé à la Russie de négocier avant d’engager une procédure plus complète devant la commission de règlement des différends à l’OMC.
Eva DZ