La loi Montagne a été adoptée le 21 décembre par le Parlement. La spécificité de l’activité agricole en zone de montagne a été reconnue, notamment par des soutiens spécifiques qui compensent les surcoûts liés au handicap naturel. Les dispositions qui satisfont la profession agricole, comme la suppression de la proposition des zones de tranquillité ou l’exonération de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) pour le carburant des camions de collecte dans ces zones, n’ont pas été revues par la Commission mixte paritaire. L’APCA regrette néanmoins « la définition floue autour de l’état de boisement d’une parcelle, qui laisse libre court à des interprétations subjectives pouvant entraîner des conflits d’intérêt entre agriculteurs et administration territoriale », mais salue les avancées permises par cette loi. Parmi les modifications liées à ce dernier passage devant les parlementaires, on peut par ailleurs noter la suppression d’un amendement qui pouvait forcer les opérateurs à mutualiser leurs moyens pour couvrir les zones blanches.
Didier Bouville