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L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé le 27 novembre un risque croissant d’apparition du phénomène météorologique El Niño lors des trois prochains mois. «La probabilité qu’un épisode El Niño se développe d’ici à février 2019 est de 75 à 80%», d’après un bulletin. C’est 5 à 10 points de plus par rapport à ce qui avait été anticipé en septembre par l’agence des Nations unies spécialisée sur la météo. Mais le nouvel événement serait d’une «faible intensité». « L’épisode El Niño prévu ne devrait pas être aussi puissant que celui de 2015-16», déclare Maxx Dilley, directeur de la branche adaptation et prévision climatique à l’OMM, cité dans le communiqué. Mais il «peut avoir des effets considérables sur les régimes de précipitations et les températures dans de nombreuses régions, ce qui aurait des conséquences non négligeables sur le secteur agricole et la sécurité alimentaire, ainsi que pour la gestion des ressources hydriques». Des pluies moins intenses sont anticipées notamment pour une partie de l’Amérique du Sud, de l’Asie du Sud-Est, certaines portions de l’Afrique. En revanche, des précipitations supérieures à la normale sont attendues dans le sud de l’Amérique du Nord, le sud-est de l’Amérique du Sud et en Europe.

Didier Bouville

L’Assemblée des régions européennes viticoles (Arev) a effectué en cette dernière semaine de novembre des démarches auprès des parlementaires européens à Bruxelles, en vue de déposer des amendements aux propositions pour la prochaine Pac en faveur de la viticulture «en forte pente». «Les enjeux de territoire et d’environnement sont affichés comme une ambition de la future Pac. Cependant la viticulture en forte pente et en coteaux, particulièrement emblématique à cet égard, n’est jamais mentionnée», déplore-t-elle. L’Arev propose aux eurodéputés d’introduire dans les textes de la nouvelle Pac des amendements comme par exemple une aide au titre de l’ICHN (Indemnité compensatoire d’handicaps naturels) et des soutiens à l’investissement. «Il faut aider cette viticulture exposée à une vraie déprise à effectuer sa transition vers des technologies adaptées au handicap, comme les automoteurs et les drones, et vers la viticulture de précisions», plaide l’Arev. La viticulture en forte pente représente environ 10% des surfaces viticoles de l’UE.

Didier Bouville

444 millions d’euros qui avaient été prélevés sur les paiements directs de la PAC, en prévision de la réserve de crise pour 2018, vont être remboursés aux agriculteurs européens, a annoncé la Commission européenne le 28 novembre 2018. Car en dépit des conditions climatiques extrêmes et des difficultés rencontrées par les agriculteurs cette année, les mesures de soutien ont été financées par le budget disponible de la PAC et non par la réserve de crise agricole, par exemple à travers des dérogations à certaines conditions liées aux paiements verts, et des paiements anticipés plus élevés pour 2019, indique la Commission. Les montants seront remboursés à compter du 1er décembre 2018.

Didier Bouville

Interrogé sur Public Sénat, le ministre de l’Agriculture a annoncé que l’ordonnance prévoyant le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) et l’encadrement des promotions va être prise «la semaine prochaine». Dans le détail, l’ordonnance sera publiée le 5 décembre. Comme indiqué dans le numéro d’Agra Presse Hebdo paru le 26 novembre, le ministère confirme que le relèvement de 10% du SRP et l’encadrement des promotions en valeur (limitées à 34 % du prix de vente consommateur) seront applicables au 1er janvier. L’encadrement des promotions en volume, n’entrera en vigueur qu’à la fin des négociations commerciales, au 1er mars.

Didier Bouville

Contrairement à ce que nous indiquions, hier, la marque Salon international de l’agriculture n’appartient pas à la société d’évènementiel Comexposium, mais au Ceneca, société d’économie mixte regroupant les principales organisations professionnelles agricoles. Comexposium est mandatée par le Ceneca pour organiser le salon, précise-t-on chez Comexposium.

Didier Bouville

Le 27 novembre, la Commission européenne a réhomologué le cuivre pour une durée de 7 ans. Didier Guillaume, lors de son intervention aux Assises de la Bio s’est, sous les applaudissements de la salle, félicité de cette mesure conforme aux demandes de la France. S’il concède que la partie n’était pas gagnée d’avance, il estime que cette décision « équilibrée et pragmatique », permet de maintenir « une solution de protection des plantes » Cette autorisation renouvelée s’accompagne néanmoins d’une limitation des quantités utilisables, ainsi elles ne devront pas dépasser 4kg par hectare et par an et 28Kg pour 7 ans. Une transition vers des utilisations plus économe de cuivre est donc nécessaire. Le ministère de l’agriculture précise que cette transition bénéficiera de l’ensemble des dispositifs et mesures d’ores et déjà existantes dans le cadre du plan Ecophyto et du plan d’actions sur les produits phytopharmaceutiques et la diminution de la dépendance de l’agriculture aux pesticides. Une feuille de route préparée avec les parties prenantes devrait être présentée, début 2019, lors du comité d’orientation et de suivi stratégique du plan Ecophyto.

Didier Bouville

Le Crédit agricole Assurances, a annoncé le 26 novembre «être entré en discussion exclusive» pour l’acquisition des parts de Charterhouse Capital Partners dans Comexposium, «un des leaders mondiaux de l’organisation de foires et de salons commerciaux» (Salon de l’agriculture, Sima, Sial…), a indiqué la filière du Crédit agricole dans un communiqué de presse le 26 novembre. Si l’opération va à son terme, le groupe deviendrait «le partenaire de long terme de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Paris-Île-de-France, actionnaire historique du groupe Comexposium», précise le communiqué.

Didier Bouville

La Fnab (agriculteurs bio) a vivement critiqué le 23 novembre la fin du financement, par Vivéa, des formations se déroulant «en amont» du parcours d’installation des agriculteurs. Le fonds de formation a en effet décidé fin octobre de recentrer vers «les personnes qui veulent créer une entreprise» ses moyens dédiés aux «compétences entrepreneuriales», qui comprenaient jusqu’ici la «découverte du métier». La Fnab déplore une décision prise «sans concertation préalable», qui «menace l’installation en agriculture biologique». «La bio attire de plus en plus de profils qui ne viennent pas du monde agricole. Ces publics ont besoin d’un accompagnement spécifique : le leur supprimer revient à leur fermer l’accès à l’installation», craint ainsi l’organisation. Elle demande au ministère de l’Agriculture, qui siège au conseil d’administration de Vivéa, de «garantir un dispositif efficace» à la hauteur «des enjeux de renouvellement des générations en agriculture».

Didier Bouville

Lors de son audition devant les députés de la commission des affaires économiques, la semaine dernière, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a exprimé son souhait de faire évoluer le statut du loup. «Je suis décidé à évoquer le sujet au niveau européen. Soit il y a possibilité de bouger la directive habitats (directive UE habitats faune flore, ndlr), davantage que la convention de Berne d’ailleurs (convention sur la conservation de la vie sauvage, ndlr), soit on y arrive pas», a-t-il déclaré face aux sénateurs. Le prochain comité permanent de la Convention de Berne se tiendra du 27 au 30 novembre. Dans une lettre adressée diffusée le 22 novembre, le syndicalisme majoritaire (FNSEA, JA, APCA, FNB, FNO) demande à Édouard Philippe «d’appuyer la révision du statut du loup», tout comme la Confédération paysanne dans un autre communiqué. Mais selon la Confédération paysanne, «le représentant de la France au comité permanent ne soutient pas la demande de révision de la Convention de Berne à propos du loup. Encore une fois, c’est la position du ministère de la Transition écologique, qui préfère voir des prédateurs dans les campagnes plutôt que des paysans et paysannes, qui l’a emporté».

Didier Bouville

Alors que l’Etat a mis en ligne le 22 novembre un site déclaratif incitant les agriculteurs à sortir du glyphosate, la FNSEA et Jeunes agriculteurs regrettent, dans un communiqué du 23 novembre, qu’il ait été « construit sans aucune concertation avec les premiers acteurs de terrain que sont les agriculteurs». Les deux organisations dénoncent en effet le risque d’agri-bashing : « à quel moment le compteur sera-t-il jugé suffisant pour ne plus désigner les agriculteurs à la vindicte de l’opinion publique ? Quid de ceux qui ne se déclareraient pas ? La FNSEA et JA ne peuvent cautionner cette méthode».

La FNSEA et JA rappellent ainsi que depuis un an, un contrat de solutions a été initié pour « trouver les solutions qui permettent de réduire les intrants, dont le glyphosate, et qui ne laissent aucun agriculteur dans des impasses techniques ». La transition de l’agriculture vers des modèles plus vertueux ne peut se faire sans les agriculteurs, rappellent-t-elles, et «elle ne se fera pas non plus à coup de décisions unilatérales et dogmatiques au service d’une fiscalité écologique punitive », ajoutent-elles en référence à l’augmentation de la redevance pollution diffuse, la séparation du Conseil et de la vente des produits phytosanitaires, l’absence d’ambition pour les énergies renouvelables agricoles… « Il est plus que temps de reconnecter les décisions politiques avec la réalité du terrain et des territoires ruraux ! », insistent donc la FNSEA et JA.

Didier Bouville

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