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PMTVA 2013 : ouverture de la télédéclaration

La télédéclaration des demandes de PMTVA (prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes) est ouverte depuis le 1er mars, selon un communiqué du ministère de l’Agriculture du 5 mars. C’est aussi le cas pour l’ADMC (aide au développement et au maintien du cheptel allaitant) dans les départements d’Outre-mer. En 2012, les éleveurs de vaches allaitantes éligibles à ces aides sont 82 % à avoir déclaré leur demande sur le site TelePAC.

Didier Bouville

Les assouplissements dans la réglementation nitrates sont insuffisants, juge la FNSEA, dans un message vidéo diffusé le 4 mars. Pour trois raisons, explique Christiane Lambert, vice-présidente du syndicat : d’abord « il n’y a toujours pas d’assouplissement régional pour les calendriers d’épandage ». Deuxième sujet de mécontentement : « Malgré une diminution de 15 jours des durées de stockage en fosse et en fumière, il y a encore des coûts importants pour les éleveurs ». Enfin, « les programmes d’action régionaux qui suivront l’arrêté cadre ne pourront que durcir, et non pas assouplir, comme nous le souhaitions, les dispositifs qui ont été actés. » Deux assouplissements ont tout de même été apportés, salués par la FNSEA : le seuil de pente concerné par une interdiction d’épandage a été relevé et une meilleure définition des sols gelés et détrempés a été proposée.

Didier Bouville

693 752 visiteurs au salon de l’Agriculture

Sur un fond de crise de l’agroalimentaire, le salon de l’agriculture a accueilli 693 752 visiteurs. L’objectif de ce salon était de dépasser la barre des 700 000 visiteurs. Néanmoins, « le salon est tombé à point nommé pour booster les échanges et parvenir plus rapidement à des accords », selon Jean-Luc Poulain, président du SIA. Avec la tenue conjointe du SIMA au Parc des Expositions Paris Nord Villepinte, près d’un million de personnes au total ont visité les deux salons. Prochain rendez-vous pour le SIA 2014 du 22 février au 2 mars.

Didier Bouville

Après un an de repli, les abattages de porcs augmentent en volume

« Après 12 mois de repli continu, le tonnage des porcins abattus est en hausse en janvier 2013, 1,3 % de plus par rapport à janvier 2012 », selon une étude Agreste publiée le 26 février. Cette hausse s’opère alors que l’indice Ipampa (Indice des prix d’achat des moyens de production agricole) de l’aliment est en forte hausse : « en décembre 2012, il progresse de 24 % par rapport à décembre 2011 ». Le nombre de porcs abattus, lui, diminue (-1 % en janvier 2013 par rapport à janvier 2012). Concernant les exportations, elles sont en nette diminution en 2012 par rapport à l’année précédente (-5 %). Dans le même temps, les importations de viande porcine de l’année 2012 ont augmenté de3 %.

Didier Bouville

Nouvelle baisse de la collecte laitière

En décembre 2012, la collecte de lait de vache a reculé de près de 4 % par rapport à l’an passé, selon Agreste Conjoncture. Les effets conjugués et persistants de la flambée du coût de l’alimentation et de la baisse du prix du lait pèsent sur les livraisons. D’après les premiers résultats enregistrés par FranceAgriMer, la tendance baissière s’est poursuivie en janvier avec un repli estimé à 3 %. Et depuis le début de la campagne, début avril les livraisons sont en retrait de 1,8 % par rapport à la même période de l’an passé.  Quant à la collecte de lait de chèvre, elle affiche également une forte baisse de 8,3 % sur l’ensemble de l’année 2012 par rapport à 2011. Celle de brebis a également diminué de 1,4 % sur l’ensemble de l’année civile.

Didier Bouville

Pac 2014-2020 : 16 % des crédits pour la France, 11 % pour l’Allemagne et l’Espagne

L’accord du sommet européen de début février sur le cadre financier de l’UE pour la période 2014-2020 réserve à la France 16,2 % des crédits de la Pac pour les paiements directs et pour le développement rural, soit quelque 56,5 milliards d’euros sur un total de 349,8 milliards aux prix 2011. Viennent ensuite, selon la synthèse des données recueillies au niveau national, l’Allemagne et l’Espagne qui recevront chacune 11,2 % de ces fonds, soit 39 milliards d’euros. La Pologne sera la principale bénéficiaire des soutiens pour le développement rural, avec une part de 11,4 %. Selon la décision budgétaire des chefs d’État et de gouvernement, sur laquelle le Parlement européen doit encore se prononcer, ces enveloppes globales se décomposent, pour la France, en 18 % de l’enveloppe totale des paiements directs, soit 47,7 milliards d’euros sur 265 milliards, et 10,4 % de celle pour le développement rural, soit 8,8 milliards sur 84,7 milliards. Les parts de l’Allemagne et de l’Espagne sont de 12 % pour les paiements directs (environ 31,8 milliards d’euros) et de 8,6 % pour le développement rural (environ 7,4 milliards d’euros).

Didier Bouville

Le nombre d’installations en hausse en 2012, selon le président des JA

Les Jeunes agriculteurs ont comptabilisé 5 261 installations aides en 2012, soit plus de deux cents supplémentaires, a annoncé le 23 février François Thabuis, président du syndicat, à l’occasion du SIA. Les jeunes sont aussi plus nombreux dans les établissements de formation, notamment les lycées agricoles, a-t-il poursuivi. 3,5 millions d’emplois vivent de l’agriculture et autour de l’agriculture. Or, « beaucoup d’emplois ne sont pas pourvus, même pendant ces périodes de chômage. D’où la priorité que nous accordons à la formation et à l’éducation », a-t-il enfin ajouté.

Didier Bouville

Dons de lait : la filière laitière s’engage

En présence du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et des organisations caritatives (Banques alimentaires, Croix Rouge, Secours populaire, Restos du Cœur), le président de la Fédération nationale des producteurs de lait, Thierry Roquefeuil, le président de la Fédération nationale des coopératives laitières, Dominique Chargé, et le président de la Fédération nationale des industries laitières, ont signé la charte des dons de lait sur le stand de l’interprofession laitière au Sia, le 25 février. « Nous voulons enclencher une dynamique  de dons » insiste Jean-Michel Lematayer, l’ancien président de la FNSEA à l’origine de cette initiative avec Xavier Beulin. « Il est plus valorisant de donner du lait que de faire un chèque » ajoute-t-il. Alors que les chèques aux associations caritatives bénéficient d’un avantage fiscal, les dons en nature n’y ont pas droit. Une tonne de lait correspondant environ à 300 €. D’où la demande de Thierry Roquefeuil au Premier ministre : « Il faut que l’Etat nous aide à concrétiser à travers la fiscalité » les dons en nature aux associations caritatives. Jean-Marc Ayrault n’a dit ni oui, ni non. Mais les discussions avec le ministère du Budget sont en cours…pour mettre le dispositif en place.

Didier Bouville

Thierry Roquefeuil a été nommé président l’interprofession laitière lors de l’Assemblée générale du Cniel qui s’est tenue le 20 février 2013, pour un mandat de trois ans. Il succède à Henri Brichart qui présidait la structure depuis 2004. Thierry Roquefeuil est producteur de lait dans le Lot et est aussi président de la Fédération nationale des producteurs de lait. Dans sa tache, Thierry Roquefeuil sera assisté par deux vice-présidents, Dominique Chargé, président de la Fédération nationale des coopératives laitières et Olivier Picot, président de la Fédération nationale des industries laitières.

Didier Bouville

Vers une restructuration accrue des coopératives agricoles

Partant du constat que « le repli du produit intérieur brut en 2013 en France entraînera une baisse de la consommation », une étude du cabinet Xerfi montre que « les coopératives agricoles ne pourront pas espérer un redémarrage rapide de l’activité de leurs principaux débouchés ». Les prévisions de Xerfi montrent que le PIB français pourrait être négatif en 2013 à -0,2 %, et que malgré une reprise possible de la croissance en 2014, espérée à 0,8 %, « les ménages resteront vigilants sur leurs dépenses alimentaires ». Ainsi, pour mieux résister à cette conjoncture peu porteuse, l’étude montre que les coopératives procéderont à des rapprochements entre elles ou à des partenariats. Cette tendance à la restructuration des coopératives, et cette « course à la taille critique » sont aussi renforcées, selon Xerfi, par une baisse de l’enveloppe de la Pac, passant de 421 milliards d’euros sur 2007-2012, à 373 milliards pour 2014-2020, ainsi que par une volatilité de plus en plus forte des marchés agricoles.

Didier Bouville