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Le coût de l’alimentation des porcs en hausse de 26 % en janvier 2013

« En janvier 2013, l’indice Ipampa de l’aliment pour porcins est supérieur de 26 % par rapport à janvier 2012 », selon une étude Agreste publiée le 27 mars. Parallèlement, le prix moyen du porc classé E est en baisse pour le mois de février 2013 par rapport à l’année précédente (-3 %). Concernant la production, les abattages de porcins se replient de 3,1 % en têtes et 2,3 % en tonnes équivalent carcasse par rapport à février 2012.

Didier Bouville

Nouveau recul de la collecte laitière

En janvier 2013 et pour le septième mois consécutif, la collecte de lait de vache s’est inscrite en baisse : elle a reculé de 3 % par rapport au mois de janvier 2012. En cumul depuis avril 2012, la collecte est également en recul de 1,9 % par rapport à la même période de l’an passé. A deux mois de la fin de la campagne, la collecte cumulée fin janvier et corrigée de la matière grasse se situe à 1,2 million de tonnes du quota national. Ce qui laisse présager une forte sous-réalisation. Pour le mois de février 2013, et selon les premières estimations réalisées par FranceAgriMer, la baisse de la collecte avoisinerait 2,5 % par rapport à février 2012. Contrairement à la France, la collecte est beaucoup plus dynamique dans un certain nombre de pays européens. C’est le cas du Danemark et de la Pologne qui pourraient dépasser leurs quotas. En Allemagne, la production augmente également et se rapproche de la référence nationale grâce notamment à une revalorisation du prix du lait. En revanche, le Royaume-Uni reste à la traîne avec une production très déprimée.

Didier Bouville

15 Etats membres soutiennent un niveau de couplage des aides «ambitieux»

La France et 12 Etats membres (Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Espagne, Finlande, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, République Tchèque et Roumanie) ont transmis une déclaration conjointe au secrétariat général du Conseil pour souligner que «l’accord du Conseil sur la réforme de la PAC du 18 mars et en particulier l’augmentation des pourcentages de soutiens couplés de 5% à 7% et de 10% à 12% suivant les situations, est une première étape du processus de négociation», indique un communiqué du ministère de l’Agriculture français.

Ces Etats membres, rejoints par la Slovénie et la Slovaquie, ont réaffirmé leur volonté d’une « solution plus ambitieuse » et fait part de leur soutien aux amendements du Parlement européen prévoyant la possibilité d’atteindre 15% de paiements couplés pour tous les Etats membres et la possibilité d’un soutien supplémentaire de 3% pour les cultures protéagineuses. Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture se félicite de cette avancée qu’il a qualifiée de « tournant historique en rupture avec la logique du découplage des aides qui prévaut depuis 1992 ».

Didier Bouville

Aides Pac : une étude de l’AGPB relativise la part des grandes cultures

Selon une analyse du service études de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé), réalisée à partir des statistiques du ministère de l’Agriculture, le secteur des grandes cultures aurait perçu, en 2011, 3,7 milliards d’euros d’aides Pac (1er et 2e piliers) soit 38 % des 9,7 milliards d’euros touchés par la France cette année-là. Ceci se décompose en 21 % pour les exploitations céréalières et oléoprotéagineux, 9 % pour les autres grandes cultures auxquelles s’ajoute la part qui revient aux céréales dans les exploitations de polyculture élevage.

Pour leur part, les exploitations laitières et bovins viande touchent chacun 16 % de l’enveloppe des aides Pac. Selon cette analyse, les exploitations mixtes lait-viande touchent en moyenne 49 591 euros d’aide annuelle, les spécialisées en bovins viande perçoivent 46 178 euros. La moyenne baisse à 44 965 pour la polyculture-élevage. Les exploitations céréalières et d’oléoprotéagineux percevraient en moyenne 39 754 euros par an. Toutes catégories confondues, en France, la concentration des aides serait assez modérée : 53 % des exploitations perçoivent 85 % des aides. Pour l’Europe, en moyenne, 20 % des exploitations touchent 85 % des aides.

Didier Bouville

Les éleveurs d’agneaux maintiennent la pression pour l’étiquetage

« Les opérations d’information, dans l’intérêt des consommateurs, vont se poursuivre dans les semaines à venir », ont déclaré le 25 mars les responsables professionnels de la Fédération nationale ovine (FNO), dans un communiqué. A la suite du succès des manifestations d’éleveurs ce week-end dans plusieurs grandes villes françaises, la FNO ne souhaite pas s’arrêter là. « L’agneau français identifié et de qualité ne doit pas subir la concurrence déloyale de l’import », poursuit la FNO. « Les pouvoirs publics doivent prendre les mesures qui s’imposent et nous permettre d’apposer immédiatement sur nos agneaux la mention Viande ovine française (VOF) ».

Didier Bouville

Le Sénat au chevet de la filière viande

Une mission sénatoriale commune d’information sur la filière viande sera lancée le 27 mars. Son objectif est de « restaurer la confiance avec les consommateurs », au lendemain de la crise de la viande de cheval, a indiqué le 25 mars à Agra Presse, Jean-Luc Fichet, sénateur-maire PS de Lanmeur (dans le Finistère), par ailleurs membre de la mission. À ses côtés : 26 autres élus au Sénat de tous les bords politiques. La mission élira son président, son vice-président et son rapporteur le 27 mars. Seront ensuite lancées des auditions sur l’ensemble de la filière en France. D’autres devraient être également programmées en Europe. Le résultat des travaux de la mission fera l’objet d’un rapport attendu début juillet.

Didier Bouville

Les JA demandent l’adoption du régime spécial pour les jeunes agriculteurs

Dans un communiqué diffusé le 21 mars, les Jeunes agriculteurs ont regretté que les ministres de l’agriculture des 27 n’aient pas, dans leur accord sur la Pac, repris le principe de la majoration « jeune » des paiements directs et la mise en place des mesures « installation » dans le second pilier. Ces dispositifs avaient été adoptés par la Commission européenne et par le Parlement de Strasbourg. Jeunes Agriculteurs appelle en ce sens Stéphane Le Foll à prendre la mesure du caractère historique d’une telle proposition en poussant le Conseil à s’associer à la position du Parlement et de la Commission. Par ailleurs, les JA se félicitent de l’accent mis sur la nécessité du recouplage notamment dans l’élevage. L’action du Ministre français sur ce dossier a porté ses fruits.

Didier Bouville

 69eme congrès FNPL : S. Le Foll, annonce un plan d’aides de 20 millions d’€ pour les jeunes et les investisseurs.

Volonte-Paysanne

Bovins : les éleveurs stigmatisent « le manque de volonté » de l’aval pour relancer la production

Une réunion interprofessionnelle de la filière viande bovine devait se pencher sur les capacités de la filière à relancer la production et conforter l’emploi. Une réunion annulée, pourtant, selon la FNB (Fédération nationale bovine) suite à l’absence de certaines fédérations « et au manque de volonté de l’aval », explique un communiqué de la FNB. Celle-ci exprime « sa profonde incompréhension face à l’attitude de l’aval de la filière, et déplore l’absence de réflexion stratégique de certains de ses membres ». Et de regretter d’autant plus cette attitude que « cette réunion était essentielle pour fournir aux pouvoirs publics des bases sur lesquelles construire le plan de relance de la production » annoncée en Conseil des Ministres le 6 mars.

Didier Bouville

Traçabilité : une « appli » pour suivre en direct la Blonde d’Aquitaine

L’application « Bœuf blond d’Aquitaine » sera disponible gratuitement dès le 20 mars. « En flashant le QR Code apposé sur toutes les étiquettes des barquettes de viandes vendues en grande surface vous pourrez retrouver le nom de l’éleveur et les prairies sur lesquelles votre Blonde d’Aquitaine a été élevée », explique l’Association bœuf blond d’Aquitaine. Une solution en plein scandale de la viande de cheval pour améliorer la traçabilité. Concrètement l’application indiquera au client le nom du producteur (et le lieu exact de son élevage) qui fournit le point de vente dans lequel il se trouve.

Rappelons que le National Blond 2013 aura lieu à Baraqueville (Aveyron) les 20, 21 et 22 septembre. Site internet : 

http://www.fetesvouslabelle.fr/

Didier Bouville