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Un virus d’influenza aviaire a été détecté le 1er décembre dans un élevage du Lot-et-Garonne. Néanmoins, ce virus de souche H5N3 est faiblement pathogène, a annoncé le ministère de l’agriculture le 5 décembre. L’élevage concerné compte 12 000 canards qui ne présentent pas de signes de la maladie. « L’identification de virus faiblement pathogènes n’a pas de caractère exceptionnel. Elle n’a aucun lien avec les épizooties dues aux virus hautement pathogènes H5N1 et H5N8 qui ont sévi en 2016 et 2017 dans le Sud-ouest de la France et dans d’autres pays européens », précise le ministère, ajoutant que des mesures de prévention ont été prises pour éviter la transmission à d’autres élevages.

Didier Bouville

Le Qatar a décidé de produire son propre lait et ses produits laitiers après la crise survenue avec ses voisins saoudiens et leurs alliés. Le gouvernement s’est fixé comme objectif d’être autosuffisant en lait et produits laitiers dès le milieu de l’année 2018. L’Emirat importe actuellement par avion des produits laitiers en provenance d’Iran et de Turquie. En plein désert, la ferme Baldana détenue par un consortium d’entreprises soutenu par le gouvernement, est en construction pour héberger 14 000 vaches. Dans cette étable géante, les vaches vivront dans un brouillard artificiel pour les rafraîchir et abaisser la température intérieure de la ferme à 25 °alors qu’elle approche 50° à l’extérieur. Une partie du troupeau est déjà arrivée et a été installé dans une ferme proche avant son transfert définitif. 6 000 vaches sont en route par bateau en provenance des USA où 3 000 autres ont été commandées. On ne sait rien du coût de cette ferme dans le désert, rien non plus sur la rentabilité d’une telle exploitation, ni sur les prix des produits. Les surfaces fourragères par exemple, doivent être irriguées en permanence, ce qui revient particulièrement cher…

Didier Bouville

A l’occasion d’un déjeuner avec l’association française des journalistes agricoles (Afja), le ministre de l’Agriculture a évoqué les difficultés de certaines filières à accoucher de plans de filières ambitieux ; ceux-ci doivent être rendus pour le 10 décembre. «Je sais que dans certaines filières c’est difficile, il a fallu reprendre l’habitude de se parler ; dans le lait, c’est difficile, mais on avance», a-t-il déclaré. Le ministre estime que cet exercice aura eu la vertu de «mettre autour de la table des gens qui ne se parlaient plus», évoquant le cas de la filière porcine, dont l’interprofession est boycotté depuis plusieurs mois par l’industrie de la charcuterie. Stéphane Travert remarque que «certaines petites filières ont proposé des solutions tout à fait acceptables qui vont dans le bon sens».

Didier Bouville

A l’occasion du déjeuner avec l’Afja, le 5 décembre, le ministre de l’Agriculture est revenu sur la proposition de Gérald Darmanin, ministre de l’Action publique, de «réduire, voire supprimer» le contrôle des structures agricoles sous la forme d’expérimentations de trois ans dans certaines régions ou départements. Stéphane Travert précise qu’il s’agit, selon lui, d’expérimentations d’allègements, et non de suppression: «Je dis bien alléger, et non pas supprimer». Il poursuit : «Ce que nous avons proposé, c’est une expérimentation sur base du volontariat, dans des régions ciblées qui auront répondu à un appel à candidatures». L’objectif de cette mesure serait «la simplification», ajoute le ministre.

Didier Bouville

A l’occasion d’un déjeuner avec l’association française des journalistes agricoles (Afja) lors de la remise du grand prix de l’Afja, le 5 décembre, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert s’est exprimé sur le rapport livré par l’Inra quelques jours plus tôt, portant sur les alternatives au glyphosate: «Le rapport dit que les choses sont complexes», a commenté le ministre. «Nous verrons dans trois ans où nous en serons, et si nous sommes arrivés à des alternatives crédibles». Et le ministre de poursuivre: «Je ne sais pas vous dire si nous serons en capacité de le faire (trouver ces alternatives crédibles, ndlr) d’ici 3 ans». Sur le sujet des produits phytosanitaires, S. Travert a affirmé qu’il n’avait ni accepté, ni reçu, depuis qu’il était ministre, de demande de rendez-vous avec l’industrie de l’agrochimie.

Didier Bouville

Les différentes filières représentées au conseil spécialisé « viandes blanches » de FranceAgriMer du 30 novembre 2017, ont présenté leurs plans de filières avant la remise au ministre le 10 décembre : il s’agit d’Inaporc pour la filière porcine, CNPO pour les œufs, Cifog pour le foie gras et Clipp pour le lapin ; pour les volailles de chair, le plan a été présenté par l’Itavi (Institut technique de l’aviculture). Selon FranceAgriMer, tous les plans soulignent la nécessité de répondre à la demande de l’ensemble des segments de marché, en veillant à préserver la compétitivité des filières françaises face à la concurrence. Les plans précisent des objectifs et des engagements des filières pour répondre à la montée en gamme des productions et aux attentes sociétales. «Le développement des productions sous signes de qualité (bio, label rouge, IG…) est envisagé dans la limite de la capacité d’absorption par les marchés», précise FranceAgriMer dans son communiqué, qui ajoute : «Des investissements lourds seront nécessaires pour satisfaire l’ensemble des exigences sociétales, soulignent les interprofessions qui souhaitent impliquer davantage les distributeurs, en les invitant à rejoindre les interprofessions courtes où elles ne siègent pas encore». Les interprofessions ont aussi insisté sur la nécessité d’un accompagnement des filières par FranceAgriMer via les études et les observatoires économiques.

Didier Bouville

Porc : des prix de novembre en recul de 9,2% par rapport à l’année dernière

Au cadran de Plérin, la dernière séance de vente du mois de novembre a clôturé à 1,178 euro/kg, en recul de 0,1 cent, rapporte le marché du porc breton (MPB). Les prix du mois de novembre sont en repli de 9,2 %, à 1,180 euro/kg par rapport à 2016, année marquée par l’essor des achats chinois au printemps. Les analystes du marché relèvent que «depuis 3 mois, les abattages (français) de porcs dépassent les niveaux de 2016 de 3,6 % pour des poids en hausse moyenne de 1,1 kg sur ces 3 mois», et que «depuis le début de l’année, la baisse de production s’atténue pour se fixer à -1,86 % sous l’effet d’une activité accrue dans cette dernière partie de l’année».

Didier Bouville

Selon le cabinet de Stéphane Travert, la date de clôture des États généraux de l’alimentation est repoussée. Alors qu’elle devait se tenir le 15 décembre, ce sera plutôt autour du 20 décembre, vraisemblablement le 21 décembre à Bercy. Ceci est lié au fait que Matignon a préféré positionner en premier la conférence nationale des territoires, qui aura lieu le 14 décembre prochain à Cahors, et reculer la clôture des EGA. Cela permettra aussi de mieux prendre en compte les plans de filière dont la remise au ministre est prévue pour la fin de cette semaine. La clôture des EGA devrait avoir lieu à Bercy, et sera, a priori, du même format que l’ouverture le 20 juillet. Quant au séminaire Pac, il se tiendra à l’OCDE le 19 décembre. Stéphane Travert a invité des ministres de l’Agriculture, des parlementaires européens, le commissaire européen à l’Agriculture Phil Hogan et des membres de la Commission européenne, afin de trouver des points d’accord politiques. Cet événement aura lieu en comité restreint, a priori.

Didier Bouville

Dans une lettre adressée aux dirigeants du groupe Lactalis le 30 novembre, les 3 400 exploitations laitières adhérentes à l’Union des éleveurs livreurs Lactalis (Unell) se sont dites «trahies» et «déçues» par le groupe industriel laitier. En effet, «à plusieurs reprises, le prix annoncé par vos représentants s’est révélé de fait non négociable et fixé d’avance», a souligné l’Unell. «De plus, ce prix n’est pas motivé par l’évolution des marchés laitiers mais découle d’un calage strict avec le prix de l’entreprise la moins disante de la filière française», a-t-elle continué. L’Unell a aussi annoncé l’annulation d’une rencontre «prix du lait» avec le groupe, refusant «un simulacre de négociation». Elle attend «un réel leadership» de la part de Lactalis, notamment dans le cadre des États généraux de l’alimentation qui «veulent inverser la logique de la construction du prix et conduire à un partage équitable de la valeur créée entre les acteurs de la filière».

Didier Bouville

D’après la dernière note d’Agreste Conjoncture, 395 000 bovins ont été abattus en octobre. Soit un repli de 1,2 % en tête et de 0,9 % en poids par rapport à 2016. La production de bovins est donc en baisse de 1 % par rapport à octobre 2017. Les abattages d’agneaux sont également en replis de 2,9 % en tête et de 4,5 % en poids par rapport à 2016. La production ovine est ainsi en replis de 2,2 % en glissement annuelle. Les abattages de porcins ont, quant à eux, progressés de 1,2 % en têtes et de 2,2 % en poids en glissement annuel. Depuis le début de l’année 2017, la production porcine reste tout de même en recule de 2,9 % par rapport à octobre 2016.

Didier Bouville

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