Le 14 février, la Commission européenne a présenté ses propositions pour le futur budget de l’Union européenne. Les chefs des états des pays membres échangeront ainsi, autour de ce projet de budget lors de leur rencontre informelle du 23 février. Dans un communiqué, daté du 15 février, la FNSEA s’insurge du traitement réservé à l’agriculture dans cette communication. Elle estime qu’elle est mal traitée, car « non seulement, elle ne fait pas partie des priorités identifiées par la Commission comme essentielles pour l’avenir de l’Europe, mais la question est même posée du niveau d’ambition voulue pour la politique agricole commune ». Dans ce futur cadre financier, trois options sont présentées pour la PAC, le maintien du niveau de dépenses de la PAC, une réduction de 30 %, une réduction de 15 %. Pour la FNSEA, ces hypothèses ne peuvent être envisagées alors que l’agriculture constitue une opportunité de développement économique des territoires, mais aussi une solution porteuse pour la lutte contre le changement climatique. L’organisation est consciente de l’impact du Brexit et des nouveaux défis à financer, il n’accepte pas que l’agriculture soit sacrifiée. La FNSEA en appelle donc au Président de la République pour que le 23 février, la voix de la France porte une forte ambition pour l’agriculture européenne.
Didier Bouville