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S’exprimant à Oxford devant des représentants du secteur agricole le 4 janvier, le ministre de l’Agriculture britannique, Michael Gove, s’est engagé à maintenir le soutien aux agriculteurs au même niveau qu’actuellement assuré par la Pac jusqu’en 2022. « Le montant alloué au soutien à l’agriculture sera protégé durant cette période (jusqu’au Brexit en mars 2019, ndlr) et au-delà jusqu’à la fin de ce gouvernement en 2022 », a-t-il annoncé. En 2019, les DPB seront payés sur la même base qu’actuellement. Après le Brexit, Michael Gove promet notamment un paiement qui ne serait plus soumis aux conditionnalités jusqu’ici fixées par l’Europe. Il estime en effet que la conditionnalité des aides Pac n’a pas eu de bénéfices sur l’environnement. Dans le cas de l’Angleterre, le ministre envisage ensuite une période de transition durant plusieurs années, qui fera l’objet d’une consultation. Pour sa future politique agricole, le gouvernement veut se concentrer principalement sur l’environnement et promet un « Green Brexit ».

Didier Bouville

En 2017, 400 000 tonnes de graines ont été récoltées sur les 142 000 hectares de soja plantés en France, soit un rendement moyen de 29 quintaux par hectare. 2017 est donc une année record pour le soja produit en France. Afin de développer la culture de soja Terres Univia (Interprofession des huiles et protéine végétale) a mis en place une démarche afin d’avoir 250 000 hectares de soja cultivés en France à l’horizon 2025. Le deuxième objectif de cette démarche est de valoriser au mieux le soja français. Pour ce faire Terres Univia a travaillé en 2017 sur les conditions de mise en place de normes, sur des outils d’aide à la contractualisation et surtout sur un schéma de certification du soja français, une démarche sur le point de voir le jour. Ainsi, 2018 devrait voir pousser la première récolte pouvant bénéficier de la charte « Soja de France » garantissant un soja d’origine France, non-OGM, tracé et durable depuis la production jusqu’à la transformation de la graine.

Didier Bouville

La Commission européenne vient de donner son accord à la première appellation d’origine protégée transfrontalière en viticulture. Elle ne concerne ni le Portugal et l’Espagne, ni l’Italie et la Slovénie, mais bien la Belgique et les Pays-Bas. L’appellation protégée est celle de « Maasvallei Limburg », pour des vignes implantées au bord de la Meuse dans la région belgo-néerlandaise du Limbourg. Le vin produit peut être rouge, blanc ou rosé.

Didier Bouville

Dans un entretien accordé à Agra presse le 3 janvier, le chef de file des députés agricoles de la majorité, Jean-Baptiste Moreau, explique, au sujet du glyphosate, que «la France doit bien arrêter (son usage, ndlr) d’ici trois ans, mais elle doit entraîner d’autres pays dans son sillage». Une position qu’il partage avec le président de la République, explique-t-il. «Le ministre de l’Agriculture va prendre son bâton de pèlerin, tout comme les députés, pour aller convaincre d’autres États membres, et demander une harmonisation européenne.» Pour le député, le sujet du glyphosate «n’est pas de savoir s’il est dangereux ou pas ; les études disent tout et son contraire. Le problème, c’est qu’il n’y a plus d’acceptation sociale pour ce produit. Se battre pour conserver le glyphosate, c’est se battre contre le consommateur.»

Didier Bouville

La Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) avait effectué, en septembre, un contrôle sanitaire dans l’usine de Craon de Lactalis, dont sont issus les laits infantiles contaminés par des salmonelles. Mais, selon le Canard enchaîné du 3 janvier, les inspecteurs vétérinaires n’avaient rien détecté à ce moment-là, tandis qu’en août, Lactalis Nutrition Santé aurait, lui, repéré des salmonelles sur du matériel de nettoyage et les carrelages. «Comment les contrôleurs s’y sont-ils pris pour ne détecter en septembre aucune salmonelle alors que l’on sait aujourd’hui, après enquête, que l’usine était infectée depuis février ?», s’interroge un expert en sécurité sanitaire des aliments dont les propos sont rapportés par l’hebdomadaire. Cela s’explique, selon le ministère de l’Agriculture, par le fait que l’inspection «portait sur un seul domaine d’activité de l’usine» : «un nouvel atelier de mélange à sec de céréales» et pas sur les activités de poudre de lait, rapporte l’AFP.

Didier Bouville

Après la tempête Carmen qui a touché la France le 1er janvier la tempête Eleanor a fait son apparition le 3 janvier. Au moins un décès est à déplorer suite au passage de cette dernière. Elle est également la cause de nombreux dégâts matériels. Les dégâts agricoles n’ont pas encore été répertoriés. Après avoir rappelé son soutien aux sinistrés et aux agriculteurs touchés par ces tempêtes la FNSEA a souligné que la multiplication des aléas climatique est une réalité. Elle souhaite donc que soit donnée la possibilité aux agriculteurs d’appréhender au mieux ces événements en mettant à leur disposition un bouquet de solutions, allant de l’assurance jusqu’à l’épargne de précaution en passant par des fonds de mutualisation.

Didier Bouville

D’après les chiffres publiés par Agreste, la production totale de bovins a progressé de 2,5% en octobre 2017 par rapport à 2016. La production de bovins finis est cependant en baisse de 1,5 % sur cette période. Les exportations de broutard ont quant à elles fortement progressé (+5,5%). En octobre 2017, les exportations et les importations de viande bovine ont respectivement augmenté de 15% et 8%. En novembre 2017, les abattages de bovins femelles ont progressé en poids et en têtes alors que ceux de bovins mâles et de veaux de boucherie sont en repli par rapport à 2016. Les cours des bovins dépassent nettement ceux de 2016 qui étaient exceptionnellement bas.

Didier Bouville

Dans une note, datée de décembre 2017, Agreste indique que les prix français à la production de l’ensemble des produits agricoles ont augmenté de 1% en novembre 2017 par rapport à octobre 2017. Ils ont cependant progressé de seulement 0,3% par rapport à 2016. Tirés par les AOP et une récolte en fort recul, les prix des vins s’accroissent en novembre 2017. Les prix des fruits et des productions animales ont également augmenté. De leurs côtés les cours des légumes et des grandes cultures, notamment des pommes de terre et des céréales, se replient nettement. Ils ont été pénalisés par l’abondance des récoltes mondiales et la parité euro dollar. En novembre 2017, les prix à la consommation des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées se sont accrus de 1,6% en un an. Cette augmentation est principalement due à la hausse des prix des fruits et des viandes.

Didier Bouville

Dans un décret du 29 décembre, publié au journal officiel du 31 décembre, le ministère de l’Agriculture a supprimé officiellement les aides complémentaires ovines et bovines, qui étaient pointées du doigt par Bruxelles. Contacté par Agra presse, Jérémy Decerle, président de Jeunes agriculteurs, a dénoncé le 3 janvier «un décret passé en douce pendant la période des fêtes». La Fédération nationale ovine avait déjà dénoncé le 14 décembre, la suppression de ces aides complémentaires à destination des nouveaux installés et des éleveurs sous contrat ou en vente directe. L’aide laitière complémentaire pour les éleveurs bovins à destination des nouveaux installées a été également supprimée, aussi bien en zone de montagne que hors zone de montagne.

Didier Bouville

Les abattages de porcins ont augmenté de 6,5 % en novembre 2017 (en têtes) en glissement annuel, indique Agreste dans sa dernière note de conjoncture. Avec une activité plus dynamique depuis septembre, le retard accumulé suite à une période avril-août en retrait se réduit avec – 1,5 % en glissement annuel. Parallèlement, les exportations faiblissent, après une forte progression depuis le mois d’août, les exportations vers les pays tiers et notamment la Chine étant en repli (- 8 %). Les importations s’élèvent de leur côté à 50 100 tec, principalement d’origine européenne avec une augmentation des volumes espagnols (+ 7 % en octobre). L’excédent du commerce extérieur en viande porcine reste cependant positif de + 5600 tec. La production porcine française progresse globalement de 2,5 % en octobre 2017, en glissement annuel.

Didier Bouville

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