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«La filière ovine néo-zélandaise a encore de la ressource !», a estimé l’Institut de l’élevage (Idele) dans son dossier économique mensuel publié le 22 décembre. Et cela même si «depuis trente ans, le cheptel de brebis a été réduit des 2/3», constatait l’Idele. En effet, les exploitations ont augmenté le niveau de productivité des brebis et produisent à très bas coûts, trois à quatre fois inférieurs à ceux des exploitations ovines françaises. La production n’a donc perdu que 31% des volumes en trente ans et près de 2/3 des prairies néo-zélandaises restent toujours pâturées par les ovins. L’Idele note également que «l’industrie de l’abattage-découpe est concentrée aux 3/4 dans les mains de 4 leaders» dont «deux d’entre eux sont contrôlés par des groupes japonais et chinois». Selon l’Idele, «tout l’écosystème public-privé est tourné vers l’export, avec un gouvernement qui a conclu et qui négocie nombre d’accords de libre-échange bilatéraux, après la mise en sommeil de l’OMC : c’est sans doute le pays au monde qui en a signé le plus aujourd’hui».

Didier Bouville

Près de 70 000 dossiers de demande d’Indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN) au titre de la campagne 2017 sur près de 100 000 dossiers déposés ont été traités et payés au 21 décembre. Cela représente un montant de 750 M€, selon un communiqué du ministère de l’Agriculture du 22 décembre. Ce dernier précise que «ce versement fait suite à l’apport de trésorerie remboursable représentant 90% de l’aide versée à partir du 16 octobre dernier». Un coefficient stabilisateur provisoire de 93% a été fixé (JO du 17 décembre). «Il sera réévalué une fois l’instruction achevée», a précisé le ministère. Les dossiers restants seront traités début 2018.

Didier Bouville

D’après les chiffres recueillis par la MSA, 14 146 personnes se sont installées en tant que chef d’exploitation agricole en 2016. Soit 940 nouveaux installés de moins qu’en 2015. Cette baisse de 6,2% des installations succède à une hausse de 16,8% en 2015. 65,5 % des nouveaux installés ont moins de 40 ans. Avec 9246 jeunes installés l’effectif reste donc stable par rapport à l’année dernière. Le taux de féminisation des jeunes installés se stabilise ; depuis 2005 il oscille entre 27 et 30%. Il était de 29,6 % en 2016 contre 28,9% en 2015. Avec, respectivement, des hausses d’installations de 10,5% et 4,8%, la Corse et les Pays de la Loire sont les régions les plus dynamiques. Le taux de renouvellement des exploitants agricoles2 atteint 3,0 % en 2016. Ce ratio est inférieur à celui de l’année précédente (3,2 %).

Didier Bouville

La collecte de lait a progressé de 5,2% en octobre par rapport au même mois l’année dernière, indique Agreste Conjoncture. En cumul, depuis le début de l’année, elle reste cependant en retrait de 1,2% par rapport à l’an passé. Les éleveurs ont été encouragés par la hausse du prix du lait, qui s’est vendu à 348 euros les 1000 litres (lait à teneur réel). Il est donc supérieur de 46 euros au prix de l’an passé mais reste 5 euros en dessous du prix du mois de septembre 2017. Les collectes de lait de chèvre et de brebis ont respectivement progressé de 6 et 8,5 % par rapport à l’an passé.

Didier Bouville

Le projet de loi de finances 2018 a été adopté en lecture définitive à l’Assemblée nationale le 21 décembre. Le ministère de l’Agriculture hérite de 5,23Mrd€ en crédits de paiement : un budget composé de plusieurs missions, notamment la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » dotée de 3,3Mrd€, une partie de la mission « enseignement scolaire avec 1,45Mrd€ pour l’enseignement technique agricole, une partie de la mission « recherche et enseignement supérieur » avec 345M€ pour le secteur agricole ou la mission « développement agricole et rural » pour 136M€. A noter aussi, une budgétisation de 16Mrd€ pour les « avances à l’Agence de services et de paiement au titre du préfinancement des aides communautaires » de la Pac.

Didier Bouville

Lors de son discours de clôture des Etats généraux de l’alimentation le 21 décembre, Edouard Philipe a précisé l’objectif à atteindre pour l’agriculture bio : il s’agit de 15 % des surfaces en 2022, tout en indiquant : « auparavant, je souhaite que l’on évalue les moyens budgétaires pour y parvenir. Il s’agit d’éviter dès maintenant tout risque de dérapage budgétaire, et se retrouver dans la situation de cet été ».

Didier Bouville

A l’occasion de son ultime discours lors de la journée de clôture des Etats généraux de l’alimentation, Stéphane Travert a, entre autres, fait le point sur les prochaines échéances à venir pour mettre en œuvre les conclusions tirées de ces Etats généraux. La proposition de loi destinée à rééquilibrer les relations commerciales devrait être présentée en conseil des ministres « dans les premières semaines de 2018 ». La répartition des 5 Mrd€, finalisée « pour le salon de l’agriculture ». Un nouveau « plan ambition bio » est mis en chantier et devrait être présenté avant la fin du premier trimestre 2018. Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture a annoncé que de grands rendez-vous sous forme plénières seraient régulièrement organisés : les 2 prochains en juin et décembre 2018, puis un par an à compter de 2019.

Didier Bouville

Afin de défendre au mieux les spécificités des entreprises sociales et solidaires, agricoles et libérale, l’UDES, la FNSEA et l’UNAPL ont présenté leurs propositions à ce sujet. Concernant la formation professionnelle, les trois organisations souhaitent cibler la formation en priorité vers les salariés puis vers les publics les plus fragiles, consolider le rôle des OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés) dans leurs rôles d’intermédiation et leurs missions de financeurs et d’accompagnateurs de la formation professionnelle, en favorisant la mutualisation des fonds définis par les branches professionnelles au bénéfice des PME/TPE. Elles défendent également la préservation de la mutualisation du plan pour les TPE-PME et le renforcement du poids des branches professionnelles dans le cadre du quadripartisme. Les propositions de l’UDES, la FNSEA et l’UNAPL sur l’apprentissage portent, notamment, sur la valorisation de ce dernier auprès des jeunes et des employeurs et sur une redéfinition de la répartition financière de la taxe d’apprentissage en priorisant les branches et les entreprises. Elles défendent également un rapprochement du contrat d’apprentissage et de professionnalisation pour harmoniser les contrats et assouplir les démarches administratives au bénéfice des employeurs.

Didier Bouville

Dans sa séance du 13 décembre 2017, le Comité National de Gestion des Risques en Agriculture a reconnu le caractère de calamités agricoles aux dommages subis par les arboriculteurs de l’Aveyron à la suite des gelées du mois d’avril 2017. Cette reconnaissance concerne des pertes de récolte sur fruits et noix ainsi que les pertes de fonds sur les arbres fruitiers, noyers et ceps de vigne sur une zone sinistrée qui couvre la totalité du département de l’Aveyron. Dans le courant du mois de janvier, un communiqué de presse détaillera les modalités de dépôt des demandes d’indemnisation.

Communiqué préfecture Aveyron

Didier Bouville

Le 18 décembre, les acteurs de la filière apicole ont confirmé leur volonté de constituer une interprofession apicole, composée de deux collèges pour la production et la commercialisation. Les acteurs de la filière ont validé cette décision en signant une charte d’engagement adressée au ministère de l’Agriculture pour qu’il prenne acte de la structuration de la filière. Cette interprofession aura notamment pour mission d’être un outil de représentation de la filière, mais aussi de permettre le développement de la production en encourageant l’installation. La construction de l’interprofession s’inscrit dans les travaux des États Généraux de l’alimentation et amorce l’élaboration du plan de la filière apicole.

Didier Bouville

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