Lait : La FNPL sereine pour la fin des négociations commerciales
«Les gens crient moins que d’habitude», selon André Bonnard, trésorier de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), à propos des négociations commerciales entre industriels et distributeurs, lors d’une conférence de presse, le 23 février. Si le lait de consommation est plutôt en bonne place, notamment en origine France, la poudre et le beurre «tanguent» un peu. «C’est le coût de la transparence. Trop de transparence nuit aux opérateurs, mais pas à nous!», affirme André Bonnard. «Si tous les distributeurs achètent au même tarif, la guerre des prix, c’est au distributeur de se la financer!» Les distributeurs «négocient à la baisse», environ -2% sur les marques nationales, soit un peu moins que «la baisse du marché en instantané». Il note que «les négociations avec les hard-discounter sont plus faciles qu’avec les autres». Ces distributeurs «passent les hausses» plus facilement. L’arrivée de Lidl au Sia est plutôt bien vue par la FNPL. «Ils nous enlèvent une épine du pied» en venant sur le terrain des autres distributeurs, explique André Bonnard.
Didier Bouville