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Sofiprotéol, société de financement du groupe Avril, et IDIA Capital Investissement, filiale du Crédit Agricole, ont annoncé le 2 mars « souscrire ensemble à une émission de titres participatifs par Sodiaal Union ». La finalité de ce plan est double : « créer plus de valeur pour chaque litre de lait produit par les adhérents de la coopérative tout en répondant aux nouvelles attentes des consommateurs et de la société », ont indiqué Sofiprotéol et IDIA. « Ainsi la coopérative laitière dispose désormais de moyens renforcés pour poursuivre le déploiement de sa nouvelle stratégie et accélérer son programme d’investissements », ajoute le communiqué. Contactés par nos soins, les investisseurs n’ont pas souhaité préciser le nombre de titres émis, ni leur valeur, ni le montant total de la transaction réalisée par IDIA et Sofiprotéol. Premier groupe coopératif laitier français et troisième en Europe, Sodiaal compte plus de 17 700 sociétaires producteurs sur plus de 10 040 exploitations réparties dans 73 départements. Il réalise environ 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. IDIA qui réalise, bon an, mal plus de 16 millions d’euros de CA, gère au total 1,8 Md€ de fonds. Selon son site Internet, Sofiprotéol accompagne une centaine d’entreprises représentant quelques 172 000 emplois et 276 millions d’euros d’investissements sur les cinq dernières années.

Didier Bouville

Comme annoncé, le député Dominique Potier a déposé, avec plusieurs homologues socialistes, sa proposition de loi sur la régulation des investissements dans les sociétés agricoles, désormais accessible sur le site de l’Assemblée. La prochaine niche parlementaire du groupe socialiste n’est pas attendue avant 2022. Le texte vise surtout à mettre en lumière la position du groupe socialiste lors de l’examen du texte déposé sur le même thème, début février, par Jean-Bernard Sempastous (LREM) avec la majorité parlementaire. «Le contournement de la politique des structures était un chemin de traverse qui va être goudronné par le texte de Jean-Bernard Sempastous», explique Dominique Potier à Agra Presse le 1er mars. Les textes se distinguent principalement sur deux points, détaille l’élu. Les seuils à partir desquels est déclenché le nouveau contrôle, identique à celui du contrôle des structures dans le texte socialiste, potentiellement différent dans le texte LREM. Seconde différence, l’inscription dans le texte LREM de conditions de «dérogation» au contrôle, que le député socialiste critique vertement. Si ce type de «dérogation» existe déjà «dans les faits» dans le cadre du droit de préemption des Safer, elles n’avaient jamais été inscrites dans le droit, estime-t-il. Par ailleurs, les conditions de dérogation laissent, selon lui, la voie ouverte au «capitalisme financier».

Didier Bouville

Par un communiqué du 1er mars, le syndicat des distributeurs spécialisés en bio, le Synadis bio, se réjouit d’une croissance de 10,3%. Ce chiffre, pour le syndicat, «confirme que la distribution bio spécialisée est sur les bonnes macro-tendances de société, qui ont vocation à se pérenniser». La croissance «a été portée notamment par les produits bruts, non transformés, qui ont crû à 13,5% et plus particulièrement les fruits et légumes bio, qui ont progressé encore plus vite», détaille le Synadis. Les cinq groupements de fruits et légumes de Forébio (organisations économiques bio) ont notamment connu une croissance de leurs ventes très forte de l’ordre de 21%, illustre le communiqué. Dans ces filières, estiment les auteurs du communiqué, la contractualisation pluriannuelle et la régionalisation des flux de marchandises ont facilité la mise en avant des produits français durant la crise, comme l’asperge et la fraise. Entre 2018 et 2019, le chiffre d’affaires de la distribution spécialisée en réseau avait augmenté de 9%, quand celui de la distribution indépendante avait reculé de 3%.

Didier Bouville

L’association CoFarming, qui regroupe 18 start-up agricoles, mène un tour de France, depuis le 27 février et jusqu’à décembre, pour aller à la rencontre d’agriculteurs innovants. Au volant d’un tracteur qui doit sillonner cinq régions, il y a le youtubeur Thierry Bailliet, paysan et auteur du livre «Dans les bottes de ceux qui nous nourrissent», paru en novembre. L’opération, destinée à promouvoir l’innovation agricole, s’adresse à la fois aux exploitants et au grand public. Au programme: des visites dans des fermes, des conférences, des vidéos téléchargeables ou en direct, organisées durant cinq semaines dans les régions Hauts-de-France, Rhône-Alpes, Centre, Bretagne, Occitanie. Un journal de 30 minutes est aussi diffusé chaque soir d’étape sur la chaîne YouTube de Thierry Bailliet. La première personnalité mise en lumière est Gilles Van Kempen, cultivateur en techniques culturales simplifiées dans le Loiret.

Didier Bouville

Un arrêté paru au Journal officiel le 25 février fixe des montants à la baisse pour les aides aux veaux sous la mère pour la campagne Pac 2020. L’aide unitaire aux veaux sous la mère et aux veaux bio passe ainsi à 49,50 euros par veau éligible, contre 62 euros en 2019. L’aide aux veaux sous la mère labellisés et aux veaux bio commercialisés via une OP (organisation de producteurs) se réduit également: la prime est fixée à 68,10 euros par animal pour la campagne 2020, contre 84 euros l’année précédente.

Didier Bouville

Les trois quarts des cavistes et épiceries fines ont soit maintenu leurs ventes de vins et spiritueux en 2020 (23%) par rapport à 2019, soit ils les ont accrues (52%). Tel est le résultat d’une enquête réalisée par Wine Paris & Vinexpo Paris auprès des cavistes et épiceries fines entre le 3 et le 9 février. Ces points de vente «ont adapté en permanence» leurs horaires aux consignes sanitaires gouvernementales. Ils ont offert de nouveaux services comme la livraison à domicile (18%) à des horaires inhabituels (8%) ou le click & collect et le drive piéton (15%) pour pallier les ventes quasi inexistantes des événements privés (mariages) et professionnels (dégustations). Faisant eux aussi «preuve de créativité», les vignerons ont privilégié le lien direct avec les consommateurs et les prescripteurs: 31% d’entre eux ont créé leur propre site e-commerce durant cette période; 30% ont développé la vente à la propriété et 36% la vente aux cavistes. Pour 56% des vignerons, les cavistes, épiceries fines et ventes à la propriété contribuent jusqu’à 30% de leur chiffre d’affaires.

Didier Bouville

D’après un sondage publié par Interbev (interprofession bétail et viandes) le 24 février, 76% des répondants estiment que les acteurs de la filière «oeuvrent davantage en faveur du bien-être animal». Réalisée par le cabinet Occurrence en décembre 2020, cette enquête porte sur un échantillon représentatif de 1000 personnes. Elle révèle un résultat comparable pour l’impact environnemental, «pris de plus en plus en considération» par la filière, selon 77% des répondants. «Les engagements et les efforts fournis par tous les maillons de la filière semblent être reconnus et appréciés pour une grande partie des interrogés», se félicite Interbev. 73% des Français estiment que «l’élevage contribue à la biodiversité du territoire», et 93% considèrent que «la présence de vaches et de moutons contribue (…) à la valeur des paysages français». Côté assiette, «85% des interrogés déclarent être soucieux de [la] provenance» de la viande, et autant ont «confiance dans la traçabilité et la qualité sanitaire de la viande française». «Les Français se dirigent davantage vers le « manger mieux »», ce qui devrait profiter aux produits français, analyse Interbev.

Didier Bouville

Dans une décision du 24 février, le Conseil d’Etat annule les dispositions de l’ordonnance du 24 avril 2019 relative à la coopération agricole engageant la «responsabilité de la coopérative [pour] le fait de fixer une rémunération des apports abusivement basse». Saisie sur la question des prix abusivement bas par la Coopération agricole, la plus haute juridiction administrative française estime que le gouvernement n’était pas autorisé par le législateur dans le cadre de la loi Egalim ni à créer «une action en responsabilité sur le modèle de celle qui existe en droit commercial» ni à étendre l’application du dispositif de cession à un prix abusivement bas aux sociétés coopératives. A l’inverse, le Conseil d’Etat a écarté les demandes de la Coopération agricole concernant l’annulation pour excès de pouvoir de deux dispositions de la même ordonnance. La première disposition attaquée confie au Haut conseil de la coopération agricole (HCCA) la mission d’élaborer un guide des bonnes pratiques de gouvernance des coopératives et de leur union. La 2de disposition renvoie à un décret la définition des attributions et des modalités d’exécution de la mission du médiateur de la coopération agricole.

Didier Bouville

L’enseigne Lidl a annoncé dans un communiqué le 25 février, mettre en place « une nouvelle démarche de soutien aux éleveurs et producteurs français ». Entre le 3 et le 9 mars, elle va prélever 0,05 euro «sur chaque produit vendu de la marque de distributeur “Saveur de nos régions” pour soutenir un fond de solidarité à destination du monde agricole. L’ensemble de la somme collectée sera versé au Service de remplacement en agriculture pour leur permettre d’offrir des heures de congés aux agriculteurs », indique le communiqué de presse. Cette opération fera « l’objet d’une campagne d’affichage et d’une signalétique spécifique en supermarchés pour informer ses clients et les inviter à participer à la collecte en achetant les produits concernés », précise l’enseigne. Elle a prévu de récolter « plusieurs centaines de milliers d’euros » et invite ses clients « à jouer le jeu au maximum pour acheter les produits concernés par l’opération », indique son service de presse. Ce dernier ajoute que « Lidl a contractualisé avec plus de 5 000 éleveurs et producteurs des filières bœuf, porc et lait » et que « sur ses 1 700 références en vente, 20 % de l’assortiment est issu de contrats tripartites ». Lidl est une entreprise allemande fondée en 1930. Elle détient 11 500 magasins à travers l’Europe dont 3 300 en Allemagne et plus de 1 600 en France. Elle emploi 315 000 personnes et a réalisé, en 2019, 81 milliards d’euros (Md€) de chiffre d’affaires pour un résultat net d’1,3 Md€.

Didier Bouville

La station radiophonique RTL et la chaîne de télévision M6 ont annoncé se mobiliser du 27 février au 7 mars 2021 sur le thème de l’agriculture, pour « mettre en lumière le travail des femmes et des hommes qui font vivre nos territoires ». Le 27 février, Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA sera l’invitée de Agnès Bonfillon a? 8h50, dans RTL matin week-end. Ce même jour, Le journal inattendu de 12h30 a? 13h30 donnera un éclairage sur la permaculture. Le dimanche 28 février, Éric Brunet consacrera une heure a? la thématique agricole. L’émission La Matinale de RTL proposera du lundi 1er au vendredi 5 mars avec la spécialiste de l’agriculture, Virginie Garin, un reportage sur l’agriculture avec une thématique différente tous les matins.

Côté M6, le magazine 66 Minutes diffusera, le 28 février à 17h20, un reportage sur l’approvisionnement local dans la restauration. Mac Lesggy, dans E=M6, s’intéressera le lundi 1er mars à 21h05 aux « secrets de nos aliments ». Les journaux de 12h45 et 19h45 diffuseront de nombreux reportages sur des innovations et initiatives originales. Tout le long de la semaine les téléspectateurs pourront visionner un programme court « L’agriculture dans votre salon » a? partir d’images de l’INA tout au long de la semaine. Le groupe, sur sa plateforme 6Play, propose également des séries-documentaires autour du thème agricole.

Didier Bouville

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