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Dans un contexte de marchés des grains sous tension, l’interprofession Intercéréales a déclaré le 19 août que la moisson française «saura répondre aux besoins des consommateurs (français en particulier)». «Les besoins en céréales des Français seront satisfaits», affirme le président Jean-François Loiseau dans un communiqué, soulignant que «la France restera en 2021-22 exportatrice nette». La hausse des prix céréaliers est largement traitée dans les médias, surtout depuis l’alerte le 16 août des pastiers et semouliers sur un renchérissement de quelque 30% du blé dur lié à une pénurie. De «faibles récoltes dans le monde» au regard d’«une hausse de la demande de céréales (en Asie particulièrement)» sont en cause, explique Intercéréales. «La tension sur les stocks mondiaux, et son impact sur les prix, rappelle l’importance d’une filière forte, disposant d’innovations dans le domaine de la protection des plantes et de la génétique afin d’augmenter les rendements», selon Jean-François Loiseau.

Didier Bouville

Via un arrêté paru au Journal officiel (JO) le 19 août, Olivier Denais est nommé chef du service du numérique au secrétariat général du ministère de l’Agriculture, à partir du 1er septembre et pour une durée de trois ans. Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, M. Denais est actuellement chef du service de la modernisation au sein du secrétariat général. Dans le cadre d’une réorganisation plus large du ministère, le service de la modernisation deviendra à partir du 1er septembre le service du numérique, comme le prévoient deux décrets parus au JO le 23 mars.

Il sera doté d’une «sous-direction de la stratégie, du pilotage et des ressources», et de trois départements: «applicatifs et (…) services numériques», «environnement de travail numérique de l’agent», et «plateformes, hébergement et infrastructures». Le secrétariat général résume ainsi sa feuille de route: «La facilitation des démarches des usagers du ministère et l’amélioration des outils de travail de ses agents sont placés au cœur des objectifs du nouveau service du numérique».

Didier Bouville

Plus de potasse biélorusse ! Le conseil européen des ministres des Affaires étrangères a décidé à titre de sanctions, d’interdire jusqu’à nouvel ordre les importations de potasse et d’engrais potassiques en provenance de Biélorussie. La sanction vise les entreprises d’Etat qui contribuent à financer le régime politique actuel à Minsk. Belaruskali, l’une des plus grandes entreprises productrices de potasse du monde est particulièrement visée. Cette entreprise produit environ 15 % des besoins mondiaux de potasse avec environ 20 000 salariés. Les banques, les services financiers et les exportations de gaz sont également concernées par les sanctions européennes. L’énergie et les matières premières comme la potasse représentent un tiers des exportations biélorusses.

Les ministres européens ont décidé de frapper les ressources financières du régime pour obtenir la libération des prisonniers et contraindre Loukachenko à accepter des élections libres.

Didier Bouville

La COP15 sur la biodiversité, une importante réunion internationale pour la protection de la nature, prévue en octobre prochain en Chine, a été une nouvelle fois repoussée, en 2022, en raison de la pandémie de Covid-19, a annoncé mercredi l’ONU, selon une dépêche AFP.

Ce sommet s’ouvrira par une réunion virtuelle à la date prévue du 11 au 15 octobre 2021 et se poursuivra par des négociations en présentiel à Kunming, en Chine du 25 avril au 8 mai 2022, a indiqué le secrétariat de la Convention de l’ONU sur la biodiversité biologique (CBD) dans un communiqué.

La CBD a présenté en juillet dernier un projet de texte devant être finalisé lors des négociations de Kunming et visant à « vivre en harmonie avec la nature » à l’horizon 2050, avec des objectifs intermédiaires pour 2030. Selon les experts en biodiversité de l’ONU le temps presse, car en dépit de l’urgence, les Etats n’ont pas tenu leurs engagements pour inverser la tendance sur la décennie 2010-2020. Un million d’espèces animales et végétales sont menacées de disparition et la mauvaise santé des écosystèmes menace également l’avenir des humains, soulignent-ils.

Didier Bouville

Depuis près de trois semaines, la production de tomates françaises manque à l’appel. Ce manque de volumes touche toutes les variétés de tomates et il donne lieu à une flambée des prix face une demande qui reste peu importante sauf en petits fruits type cerise, cocktail. Selon les acheteurs grossistes et des grandes enseignes de distribution, les prix ont doublé sur un an à la même période. La tomate grappe s’échangeait ainsi entre 2 et 3 €/kg au stade grossiste la semaine dernière tout comme pour la tomate ronde qui se négociait aux alentours des 2 €/kg au stade grossiste. La situation serait moins catastrophique en tomates anciennes type Noire de Crimée, Marmande, Cœur de bœuf ou encore Ananas ou le creux de production présent il y a quelques semaines commence à se résorber.

Selon les opérateurs les prix exorbitants et le manque de volumes seraient liés au mauvais temps et au manque de luminosité enregistrés au mois de juillet. Et tous les pays européens seraient touchés. Le marché allemand est actuellement très demandeur ce qui entraîne une hausse de prix à l’achat en France mais aussi en Belgique. Aux Pays-Bas, les producteurs ont dû arracher une grande partie de leur production (40 %) en raison de maladies, comme le mildiou, liées au manque de luminosité et à une forte humidité. Fin août, les volumes disponibles devaient progresser un peu permettant ainsi d’assouvir la demande des acheteurs tout en faisant régresser les prix. Face à cette situation, les acheteurs se tournent vers d’autres origines comme la Sicile en petits fruits ou encore l’Espagne qui vend à moindre coût.

Didier Bouville

Les semouliers et fabricants de pâtes ont alerté le 16 août sur une pénurie à venir de blé dur, liée à la météo. «Des pluies beaucoup trop abondantes en Europe et une sécheresse sans précédent au Canada conduisent à une pénurie de blé dur» ainsi qu’à une «flambée historique des prix mondiaux», d’après un communiqué des organisations Sifpaf (fabricants de pâtes) et CFSI (semouliers). Le Canada, premier pays producteur de blé dur dont il représente les deux tiers du commerce mondial, affiche «une récolte (…) de moins de 4,2 Mt, soit 32% de moins que la moyenne des cinq dernières années». «Avec un stock historiquement bas, il ne sera pas possible d’alimenter le marché mondial» à partir des réserves.

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture a ordonné la destruction de parcelles de betteraves sucrières dans le Nord et l’Est de la France après la détection de phénomènes de phytotoxicité dans des champs traités avec un herbicide produit par la société Adama (groupe Syngenta), a appris l’AFP le 13 août auprès du ministère. Deux lots de ce produit dénommé Marquis ont été jugés «non conformes en raison de la présence, à des taux variables, de trois substances actives interdites dans l’Union européenne», a expliqué le ministère dans une note.

La phytotoxicité signalée fin mai et fin juin au ministère de l’Agriculture «serait liée à des erreurs lors des étapes de formulation et de conditionnement des produits réalisées dans les usines de la société Adama en Israël», selon le ministère. La liste des utilisateurs du Marquis se monte à ce jour à 273 planteurs, situés dans les Hauts-de-France et le Grand Est, selon le ministère. Quelque 500 000 tonnes de betteraves sucrières vont devoir être détruites sur environ 5000 ha (Marne, Ardennes, Aube et Aisne), a déclaré à l’AFP Cyril Cogniard, président de la CGB Champagne-Bourgogne (planteurs, FNSEA). Cette estimation, qui correspond à environ 1,5% de la production nationale, n’est pas confirmée par le ministère. La Rue de Varenne explique avoir «fait le choix de la précaution», en ordonnant la destruction des parcelles traitées avec ces deux lots de Marquis, «en raison d’un risque consommateur non exclu» par l’Anses.

Didier Bouville

Le 13 août, le Conseil constitutionnel a écarté en grande partie un recours déposé fin juillet par une soixantaine de députés concernant la loi Climat, car leurs griefs étaient «excessivement généraux», mais sans se prononcer sur la conformité de la loi par rapport à la Constitution. «Le recours contestait la loi prise en son ensemble», jugeant qu’elle s’inscrit «dans la spirale d’inaction ayant conduit au non-respect de la trajectoire de la France en matière de réduction des gaz à effet de serre», et ne garantit pas «le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé consacré par l’article 1er de la Charte de l’environnement», rappelle le Conseil constitutionnel dans un communiqué.

«Les requérants ne développent qu’une critique générale (…) de l’insuffisance de la loi prise en son ensemble et ne critiquent donc, pour en demander la censure, aucune disposition particulière», relève le communiqué. Les Sages ont en revanche censuré plusieurs articles considérés comme des «cavaliers législatifs». Il s’agit notamment des articles 38 (achats publics sans mise en concurrence pour des marchés de moins de 100 000 euros de «denrées alimentaires produites, transformées et stockées avant la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire»), 102 (installation de panneaux photovoltaïques sur des friches) et 235 (entretien des chemins ruraux).

Didier Bouville

«Une nouvelle technologie Seleggt Circuit (…) sera installée en septembre 2021 dans le couvoir de Verbeek» aux Pays-Bas, annonce le groupe Respeggt, qui commercialise ce procédé de sexage in ovo, dans un communiqué le 12 août. Avec une capacité de 30 millions de poussins de ponte par an, Verbeek est le plus important couvoir d’Europe. Il compte «faire éclore chaque année plus de 10 millions de futures poules pondeuses» sexées avec la méthode Seleggt. Via un dosage hormonal au neuvième jour d’incubation, ce procédé permet de détecter le sexe du futur poussin dans l’oeuf, et ainsi d’éviter l’éclosion puis l’élimination des poussins mâles frères de pondeuses. Les dix millions de poules pondeuses de Verbeek «fourniront plus de trois milliards d’oeufs» destinés au marché allemand et à «d’autres marchés certifiés KAT» (label d’élevage alternatif), indique Respeggt.

Didier Bouville

La production européenne de pommes 2021-2022 devrait atteindre 11,735 millions de tonnes (Mt), selon les prévisions de récolte Prognosfruit dévoilées par l’association mondiale de la pomme et de la poire (WAPA) le 5 août. Soit une hausse de 10% par rapport à la saison passée (+3% par rapport à la moyenne triennale). «La production biologique continue à croître doucement chaque année, atteignant désormais environ 6% de la production totale de l’UE», a précisé le président de WAPA Dominik Wozniak, cité dans un communiqué.

Leader incontesté, la Pologne devrait voir sa production progresser de 22%, à 4,17 Mt (+12% par rapport à la moyenne 2018-2020). La production italienne devrait baisser de 4% par rapport à l’an dernier, à 2,046 Mt (-5% par rapport à la moyenne triennale). Quant à la France, troisième producteur européen, elle verrait sa production augmenter de 3%, à 1,375 Mt (-8% par rapport à la moyenne). De son côté, l’Allemagne table sur une hausse de 6%, à 1,08 Mt (+4% par rapport à la moyenne triennale). Enfin, l’Espagne verrait sa production augmenter de 28% en 2021, à 543 000t (+12% par rapport à la moyenne).

Didier Bouville

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